Suite à la flambée des prix du carburant en France, issue de la suspension de l'exportation du pétrole et du gaz russe vers l'Europe, le Sénat a adopté un amendement au budget 2023 en faveur d'une autorisation de l'usage de l'huile de friture usagée comme carburant. Cette autorisation est limitée aux véhicules appartenant aux entreprises et aux collectivités.
La chaîne de télévision russe RT a rapporté que la hausse des coûts en France a obligé le gouvernement à autoriser l'utilisation de l'huile alimentaire usagée comme carburant pour voiture.
« La crise causée par la hausse des prix en France a obligé le gouvernement à autoriser l'utilisation des huiles alimentaires comme carburant pour les voitures », rapporté le média russe alors que la France fait état d'une nouvelle hausse des prix à la pompe.
« On ne peut pas utiliser directement de l'huile de cuisson. Elle doit en effet être traitée et raffinée, mais aujourd'hui, vu le prix du carburant diesel, cela pourrait être une alternative moins chère pour des Français qui ont une voiture », ajoute RT.
Certes, le Sénat français a donné son aval à un usage très limité de l’huile alimentaire à la place du carburant.
Lire aussi : La crise énergétique risque de perturber l'approvisionnement en médicaments en Europe
Le sénat a cependant autorisé son utilisation uniquement aux « flottes captives », c’est-à-dire des véhicules appartenant à une entreprise ou une collectivité, qui s’approvisionne en carburant à une même pompe dédiée.
Selon un rapport partagé par le site Web de Midi Libre, « la semaine dernière, le litre de gazole s’est vendu en moyenne 1,90 €, soit 10,4 centimes de plus par rapport à la semaine précédente ».
Il convient de mentionner que cette solution ne conviendra pas à tous les véhicules ; seuls les moteurs Diesel étant capables de supporter de l'huile de friture filtrée puis mélangée avec du gazole, mais elle « se marie très mal avec les injecteurs des moteurs modernes ».
