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E-Press du 23 novembre 2022

Les sous-marins de classe Boreï sont-ils l’épine dorsale de la dissuasion russe ?

Au sommaire :

1- Mobilisation des magistrats, avocats et greffiers en France

Une journée d'action conjointe associant plusieurs professions judiciaires a été organisée ce 22 novembre pour dénoncer des conditions de travail très dégradées et le manque de moyens. Elles ont reçu le soutien de personnalités politiques de gauche.

Des rassemblements ont eu lieu dans plusieurs villes et des grèves des audiences ont été organisées ce 22 novembre, les magistrats, avocats et greffiers ayant appelé à la mobilisation contre «une justice au rabais», un an après une tribune qui avait étalé au grand jour leur «souffrance» au travail. 

«La réalité du terrain, ce sont toujours des audiences surchargées [...], des délais au-delà du raisonnable, des jugements non expliqués», écrivent 19 syndicats et organisations de magistrats, d'avocats ou de conseillers d'insertion dans un communiqué commun appelant à «renvoyer toutes les audiences» du jour.

Des rassemblements ont eu lieu à Orléans, Nice ou encore Poitiers. Dans la capitale, une manifestation s'est déroulée à la mi-journée devant le tribunal judiciaire situé dans le XVIIe arrondissement, afin d’exprimer le ras-le-bol d'une profession qui reste, selon les syndicats de magistrats, confrontée à une «charge de travail titanesque». «Justice au rabais, justice en danger», «Justice en colère, on va pas se laisser faire», ont scandé les manifestants, dont certains avaient revêtu leurs robes noires ou rouges.

Plusieurs députés de La France insoumise sont venus leur apporter leur soutien, dont Antoine Léaument, Thomas Portes ou encore Ugo Bernalicis, ce dernier étant souvent en première ligne sur des thématiques de sécurité et de justice.

Europe Ecologie-Les Verts a également publié un communiqué de soutien au mouvement, dénonçant le «leurre» et le «coup de com'» des États généraux de la justice, lancés en octobre 2021 à Poitiers par le président de la République afin de remédier à la profonde crise de l'institution.

Les rassemblements surviennent un an après la tribune signée par 3 000 magistrats et publiée dans Le Monde, qui avait alerté sur les conditions de travail d'une institution rongée par une «grave perte de sens». Ecrit après le suicide d'une jeune collègue, le texte a aujourd'hui été paraphé par près de 8 000 magistrats, auditeurs de justice et greffiers.

Source : RT

2- Mayotte : nouvelle nuit de tensions

Des groupes de jeunes se sont à nouveau faits face à Mamoudzou, secouée depuis plusieurs jours par des affrontements. Les forces de l'ordre, qui doivent recevoir l'appui du Raid sous peu, ont dû s'interposer.

La situation est restée tendue dans la nuit du 21 au 22 novembre à Mamoudzou, la plus grande ville de l'île de Mayotte, après plusieurs jours de violences entre jeunes de quartiers rivaux suite au meurtre de l'un d'entre eux.

Au nord, entre les quartiers de Kawéni et Majikavo, les forces de l'ordre ont tenu à l'écart plusieurs groupes qui voulaient s'affronter, selon une source policière. Rebroussant chemin, des petits groupes en ont profité pour agresser des usagers de la route, selon des témoins. Au sud de Mamoudzou, des policiers de la brigade anticriminalité sont intervenus vers 20h (heure locale, soit 18h à Paris) pour dégager un barrage à Tsoundzou, tandis qu'un groupe de jeunes recherchait l'affrontement avec les forces de l'ordre à Cavani.

Vers 5h, un groupe d'individus a dressé un barrage avant d'y mettre le feu près du tribunal, dans le même secteur. Les forces de l'ordre ont rapidement levé la barricade et rétabli la circulation sur cet axe routier, qui permet d'accéder à Kawéni, le principal bassin d'emplois de l'île, selon une source policière. 

Le chef-lieu de Mayotte est secoué depuis une dizaine de jours par des conflits entre bandes rivales et quartiers qui ont fait un mort le 12 novembre – un jeune de 20 ans tué à la machette – et plusieurs blessés.

Source : RT

3- Depuis Moscou, le président cubain fustige les sanctions anti-russes et « l'expansion » de l'OTAN

En visite en Russie, le président cubain a prononcé un discours devant la Douma dans lequel il a estimé que la politique des Etats-Unis et l'extension de l'OTAN étaient à l'origine du conflit ukrainien. Cuba soutient une issue négociée de celui-ci. À l'occasion de son déplacement à Moscou, le président cubain Miguel Diaz-Canel s'est exprimé devant la Douma le 22 novembre sur le conflit en Ukraine. 

«Cuba condamne vigoureusement les sanctions imposées unilatéralement contre la Fédération de Russie», a-t-il déclaré devant les députés réunis en session plénière, en affirmant que les causes du conflit actuel «doivent être recherchées dans la politique agressive des Etats-Unis et dans l'expansion de l'OTAN jusqu'aux frontières avec la Fédération de Russie».

«Cuba a systématiquement condamné les actions [des États-Unis] dans différents forums internationaux», a-t-il rappelé, avant de souligner que la Havane était favorable «à la recherche d’une solution au conflit actuel par le biais de négociations» avec Kiev.

Allié traditionnel de la Russie, Cuba s'était opposé fermement à l'expansion de l'OTAN «aux frontières de ce pays frère», selon les mots employés par son ministre des Affaires étrangères en février 2022, avant le déclenchement de l'offensive russe.

La Havane avait plaidé, dès le 27 février, «pour une solution diplomatique sérieuse, constructive et réaliste de la crise actuelle en Europe», souhaitant trouver une issue «qui garantisse la sécurité et la souveraineté de tous». Cuba, en butte à de sévères sanctions imposées par Washington depuis les années 1960, s'est élevé, comme d'autres pays d'Amérique latine, contre les mesures de représailles adoptées par l'Occident à l'encontre de Moscou depuis le début du conflit.

Pour rappel, Moscou avait sollicité à de nombreuses reprises des garanties sur l'arrêt de l'extension de l'OTAN vers l'Est et des engagements clairs visant à ce que l'Ukraine ne rejoigne jamais l'Alliance atlantique, estimant que l'Occident n'avait pas tenu sa parole sur le non-élargissement de celle-ci à d'autres pays après la chute de l'URSS. Cette menace aux frontières a été évoquée par Vladimir Poutine lors de l'annonce du déclenchement de l'opération spéciale russe en Ukraine visant à «dénazifier» et à «démilitariser» cette dernière.

Source : RT

4- La classe Boreï donne à la Russie la supériorité sur l'Amérique

La Russie a trouvé un moyen d'empêcher l'Amérique d'agir imprudemment, lit-on sur la plateforme de blogs Baijiahao. Le secret, ce sont les nouveaux sous-marins nucléaires lanceurs d'engins [SNLE] de la classe Boreï. Ils sont capables de faire profil bas et de porter un coup inattendu partout dans le monde. Ces « authentiques dieux de la mer » effraient vraiment les États-Unis, estime l'auteur.

Le premier sous-marin nucléaire de la classe Boreï a été mis en service en 2013. Il portait le nom de code sous-marin nucléaire stratégique Projet 955. Il a été conçu par le Bureau central de conception russe Rubin, développé pendant près de 30 ans et a coûté 8,8 milliards de dollars, soit l'équivalent du prix de trois porte-avions chinois du Liaoning.

Poutine a un jour menacé que même s'il devait vendre le Kremlin au coup par coup, il terminerait quand même la construction de l'arme nationale de la Russie et de l'atout de Moscou, le sous-marin nucléaire stratégique de la classe Boreï.

Le sous-marin Boreï fait 170 mètres de long, 13,5 mètres de large, sa vitesse maximale atteint 29 nœuds, son déplacement maximal est de 24 450 tonnes.

Il répond aux principales exigences opérationnelles de la marine russe et, à certains égards, il est en avance sur l'Ohio américain. L'endurance illimitée de l'énergie nucléaire permet à Boreï d'atteindre n'importe quel point des océans.

De plus, le Boreï a une autonomie de navigation de plus de 90 jours. Si le continent russe subit une attaque nucléaire, ce sous-marin lancera immédiatement une contre-attaque - et la portée de ses missiles couvre toute l'Amérique du Nord et l'Europe. La portée maximale des missiles est de 8 à 10 mille kilomètres.

Pour lutter contre le système de défense aérienne américain, le missile est équipé de réflecteurs radar et de moyens d'interférence électromagnétique. De plus, le missile Bulava peut transporter dix ogives nucléaires guidées par des sous-marins qui attaquent différentes cibles séparément.

Le Boreï est principalement déployé dans l'océan Arctique. Un tel sous-marin fonctionne toute l'année et peut être en service constamment. La coque épaisse est suffisamment solide pour percer une épaisse croûte de glace.

Source : Avia-pro

5- Le Qatar va fournir du gaz à la Chine sur 27 années

Le Qatar a annoncé ce 21 novembre un accord d’approvisionnement en gaz naturel liquéfié (GNL) avec la Chine sur 27 ans. Les autorités qataries ont affirmé qu’il s’agissait de « la plus longue durée » jamais vue dans cette industrie, en pleine crise mondiale de l’énergie provoquée par la guerre en Ukraine

Cette annonce intervient alors que l’Europe cherche à se tourner vers des alternatives aux hydrocarbures russes, sans être parvenue à un tel accord avec le riche émirat gazier du golfe Persique, le Qatar.

L’entreprise publique Qatar Energy va exporter chaque année 4 millions de tonnes de GNL provenant de son nouveau projet North Field à Sinopec (China Petroleum and Chemical Corporation), a déclaré Saad Sherida Al-Kaabi, ministre de l’Energie du Qatar.

Il s’agit de l’accord « de la plus longue durée dans l’histoire de l’industrie du GNL », s’est félicité le ministre lors d’une conférence de presse. Ce dernier est également le directeur général de Qatar Energy. North Field est au centre de la stratégie du Qatar d’accroissement de sa production de GNL de plus de 60%, pour atteindre 126 millions de tonnes par an d’ici 2027. Souhaitant diversifier leurs partenaires, le Qatar se tourne désormais vers l’Asie, mais aussi la Chine, le Japon et la Corée du Sud. Ces derniers constituent désormais le principal marché pour le gaz du Qatar, de plus en plus courtisé par les pays européens depuis l’invasion de l’Ukraine par la Russie.

Mais les négociations avec les Européens ont été difficiles, l’Allemagne et d’autres pays ayant refusé de signer le type d’accords à long terme conclus par le Qatar avec les pays asiatiques.

Source : Chine Magazine

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SOURCE: FRENCH PRESS TV