Alors que le comité de décolonisation des Nations unies a adopté un projet de résolution palestinien demandant un avis consultatif à la Cour internationale de justice (CIJ) sur l'occupation prolongée d'Israël, les militaires israéliens ont fait irruption ce samedi matin dans le camp d'Aadeh à Bethléem.
Les militaires du régime sioniste ont attaqué, samedi 12 novembre, le camp d'Aadeh à Bethléem, en tirant des gaz lacrymogènes sur des maisons palestiniennes.
Le régime sioniste qui se voit impuissant devant les groupes de résistance palestiniens, s'en prennent quotidiennement aux civils palestiniens.
La « Fosse aux lions » est l'un de ces groupes qui s'est transformé en cauchemar pour ce régime. L'analyste israélien Yoni Ben Menachem a décrit le groupe comme la menace sécuritaire la plus dangereuse à laquelle Netanyahu est confronté.
« Après la Fosse aux lions, le bataillon Jénine - sous le commandement d'Abou Raad et composé de combattants du Fatah et du Jihad islamique - et le bataillon Balata à Naplouse font partie des groupes les plus dangereux auxquels Netanyahu devra faire face », a-t-il reconnu.
130 000 Palestiniens risquent d'être déplacés
130 000 Palestiniens dans les territoires occupés de 1948 risquent de voir leurs maisons détruites par le régime israélien.
Selon les médias palestiniens, le Centre arabe de cartographie alternative dans les territoires occupés de 1948 a annoncé dans un rapport que 130 000 Palestiniens courent le risque de voir leurs maisons détruites par le régime de Tel-Aviv.
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Selon ce rapport, environ 14 000 bâtiments résidentiels dans les territoires occupés de 1948 sont sujets à la destruction, et 130 000 personnes dans ces zones pourraient perdre leur maison et être forcées à l'exode.
« Quelque 29 000 bâtiments n'ont pas de permis de construction et le régime sioniste n'est pas encore prêt à leur fournir des permis », ajoute le rapport.
Au cours des dernières décennies, le régime israélien a recouru à diverses machinations, notamment la destruction de maisons, la déportation, le vol d'identité, le meurtre et le pillage pour établir son existence fallacieuse sur les territoires occupés de la Palestine.
L'ONU vote pour demander l'avis de la CIJ sur l'occupation israélienne
Le comité de décolonisation des Nations unies a adopté un projet de résolution palestinien demandant un avis consultatif à la Cour internationale de justice (CIJ) sur l'occupation prolongée d'Israël.
La résolution approuvée au siège de l'ONU à New York demande que la Cour internationale de justice (CIJ) se prononce « de toute urgence » sur l'occupation, la colonisation et l'annexion prolongées du territoire palestinien par Israël, qui, selon elle, violent le droit d'autodétermination des Palestiniens.
Israël s'est emparé de la Cisjordanie, Gaza et Qods-Est - des zones que les Palestiniens veulent pour un État - lors d'une guerre au Moyen-Orient en 1967. Les pourparlers de paix entre Israéliens et Palestiniens sont au point mort depuis 2014.
Le ministre des Affaires étrangères de l’Autorité autonome palestinienne Riyad al-Maliki a déclaré dans un communiqué que 98 pays ont soutenu la résolution, 52 se sont abstenus et 17 ont voté contre dont les États-Unis, le Canada et l'Australie.
Al-Maliki a salué le vote et a décrit la résolution comme une « percée diplomatique et juridique » qui « ouvrira une nouvelle ère pour tenir Israël responsable de ses crimes de guerre ».
L'ambassadeur d'Israël à l'ONU, Gilad Erdan, a déclaré qu'en appelant à impliquer la CIJ, « les Palestiniens déciment toute chance de réconciliation ».
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« Les Palestiniens ont rejeté chaque initiative de paix, et maintenant ils embrouillent un organisme extérieur avec l'excuse que le conflit n'a pas été résolu ? », a-t-il allégué.
La CIJ s'est prononcée pour la dernière fois sur le conflit en 2004, lorsqu'elle a statué que la barrière de séparation israélienne était illégale. Le régime de Tel-Aviv s’y était opposé.
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