Suite à la frappe sur des camions citernes iraniens à la frontière Irak-Syrie, mercredi 9 novembre, les Brigades du Hezbollah irakien avertissent les responsables américains et israéliens de ne pas jouer avec le feu en défiant la patience des groupes de résistance.
L'officier de sécurité des bataillons du Hezbollah irakien, Abou Ali al-Askari, a apporté son soutien ferme à la résistance du peuple palestinien, notamment en Cisjordanie et dans les zones occupées de 1948, contre le régime d’Israël. Il a mis en garde contre toute tentative de se rapprocher des occupants et de normaliser avec Israël. Par ailleurs, il a appelé les responsables irakiens à être conscients de ces mouvements.
Concernant les attaques terroristes du mercredi 9 novembre contre des convois de camions citernes dans la région d'Abu Kamal, à la frontière entre l'Irak et la Syrie, il a déclaré : « Bien que les frappes aériennes d'hier soir dans la région d'Abu Kamal n'aient pas visé les forces irakiennes, nous avertissons pourtant les ennemis de ne pas jouer avec le feu et de ne pas tester notre patience. »
Hier mercredi, un convoi de camions transportant du carburant de l'Iran au Liban a été attaqué à la frontière irako-syrienne, selon des sources irakiennes.
L'attaque s'est produite dans la matinée du 9 novembre alors que 22 camions transportaient du carburant diesel de l'Iran à destination du Liban via la Syrie.
Citant une source de sécurité bien informée, le correspondant de la chaîne Al-Alam a rapporté que des avions de combat israéliens avaient frappé le convoi de camions-citernes transportant du carburant passant d’Irak en Syrie au poste frontière d’al-Qaëm.
Des sources irakiennes ont déclaré plus tôt qu'au moins quatre explosions avaient secoué le poste frontière d'al-Qaëm. Des avions de combat et des hélicoptères survolaient la région.
Certaines sources locales ont fait état de frappes de drones contre les positions des forces de la Résistance.
Un porte-parole irakien a expliqué que l'entrée et la sortie des camions citernes du pays étaient sous contrôle et conformes à l’accord des trois pays que sont l'Iran, la Syrie et l'Irak.
L'Iran fournit des cargaisons de carburant au Liban via la Syrie depuis l'année dernière après que le mouvement de la Résistance libanais Hezbollah ait demandé son aide pour remédier à la pénurie d'énergie dans le pays du Cèdres.
Il convient de noter qu’en août 2021, l’Iran a brisé trois ans de blocus US-OTAN contre le Liban et a envoyé le premier convoi d’hydrocarbure vers le pays du Cèdre.
Le secrétaire général du Hezbollah libanais, Sayyed Hassan Nasrallah, a fait cette annonce importante sur le transfert du pétrole iranien vers Beyrouth. Depuis, Israël a menacé d’attaquer les camions citernes iraniens.
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