TV
Infos   /   A La Une   /   Iran   /   Moyen-Orient   /   Europe   /   L’INFO EN CONTINU

L'Iran met sur la liste noire des responsables et des entités de l'UE pour "incitation au terrorisme"

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Une vue du bâtiment du ministère iranien des Affaires étrangères dans la capitale, Téhéran. (Photo d'archives)

Le ministère des Affaires étrangères de la République islamique d'Iran a annoncé, mercredi 26 octobre, des sanctions à l'encontre d'institutions, d'individus et de médias basés dans l'Union européenne, en riposte aux mesures punitives imposées récemment par l'UE contre des responsables iraniens.

Ces organisations et individus ont été inscrits sur liste noire pour avoir agi délibérément en soutenant le terrorisme et les groupes terroristes, incité au terrorisme, propagé la violence et la haine, et porté atteinte aux droits de l'homme des Iraniens.

Les institutions, individus et médias suivants sont passibles des sanctions iraniennes :

– Le groupe « Les Amis d'un Iran libre » et ses membres au Parlement européen

– L'organisation « The International Committee in Search of Justice » et ses membres

– L’organisation « Stop the Bomb »

– La version en persan de la chaîne de télévision allemande Deutsche Welle

– La version en persan du réseau radio français RFI

– La Ligue internationale contre le racisme et l'antisémitisme (LICRA) de la France

– La société allemande « Karl Kolb », fournisseur d'armes chimiques du régime de Saddam Hussein

– La société allemande « Rhein Bayern Fahrzeugbau », fournisseur du gaz chimique du régime de Saddam Hussein

– Alejo Vidal Quadras, président de l'organisation « The International Committee in Search of Justice »

– Javier Zarazlejos, député européen

– Milan Azver, coprésident du groupe « Les Amis d’un Iran libre » au Parlement européen

– Charlier Weimers, député européen

– Jan Zahradil, député européen

– Helmot Geuking, député européen

– Hermann Tertsch, député européen

– Meyer Habib, député français

– Matine Valleton, maire de Villepinte

– Jean Francois Legaret, ancien maire du 1er arrondissement de Paris

– Johanned Boie, rédacteur en chef du journal allemand Bild

– Alexandra Wurzbach, rédactrice en chef du journal allemand Bild

Ces sanctions incluent notamment une interdiction de visa et la confiscation de leurs biens et avoirs sur le territoire relevant de la juridiction de l'Iran. Sous réserve de confirmation par les autorités concernées, les institutions de la République islamique d'Iran prendront les mesures nécessaires pour appliquer ces mesures.

La République islamique d'Iran, se référant aux engagements de l'Union européenne et des gouvernements dont dépendent les personnes et institutions susmentionnées, juge inacceptable de soutenir et de faciliter les actions de ces personnes et institutions et considère que cela constitue une violation des engagements internationaux de l'Union européenne et de ses États membres.

De toute évidence, cette mesure de sanctions n'annulera pas les poursuites pénales engagées contre ces personnes pour leur implication dans des actions criminelles.

Le ministère iranien des Affaires étrangères rejette et condamne fermement la décision du 17 octobre 2022 du Conseil de l'Union européenne. Ce dernier ayant imposé des mesures restrictives illégales contre des individus et institutions iraniens sur la base d'accusations sans fondement.

Selon le ministre iranien des Affaires étrangères, c'est un exemple clair d’ingérence dans les affaires intérieures de la République islamique d’Iran.

 

Partager Cet Article
SOURCE: FRENCH PRESS TV