Au sommaire :
1- Malaisie : l’échec du Mossad
L’agence de renseignement malaisienne annonce avoir déjoué une opération de kidnapping par des mercenaires de l’agence d’espionnage sioniste à Kuala Lumpur visant à kidnapper et soutirer des informations sur un militant palestinien.
Selon Al Jazeera, grâce à une intervention rapide des forces malaisiennes, un Gazawi palestinien enlevé par l’agence d’espionnage israélienne Mossad à Kuala Lumpur a été libéré. L’enlèvement de ce Palestinien aurait eu lieu fin septembre, et le Mossad aurait eu recours à l’aide très bienveillante de mercenaires malaisiens pour mener à bien cette opération.
Selon la chaîne d’information Al Jazeera, les forces de renseignement malaisiennes ont pu découvrir le repaire des ravisseurs dans les 24 heures suivant l’enlèvement, opération qui a abouti à l’arrestation des ravisseurs, les autorités policières malaisiennes ont également annoncé la libération du Palestinien activiste.
Le rapport de la police malaisienne confirme que le Mossad avait entre-temps interrogé l’activiste palestinien par vidéophone depuis Tel-Aviv sur ses liens avec les Brigades al-Qassam, la branche armée du Mouvement de résistance islamique palestinien, le Hamas. Al-Jazeera a poursuivi en affirmant que les mercenaires malaisiens impliqués dans l’opération d’enlèvement avaient en effet été entraînés par le Mossad dans des pays européens.
En effet, le Mossad a à son actif de multiples opérations menées hors des territoires occupés pour kidnapper et assassiner des militants palestiniens. L’une des opérations les plus controversées du Mossad visant à assassiner des dirigeants du mouvement de résistance palestinien a été la tentative d’assassinat de Khaled Meshaal, l’un des dirigeants du Hamas en Jordanie. Cette tentative d’assassinat infructueuse a eu lieu le 25 septembre 1997, après que le régime sioniste eut décidé d’assassiner Meshaal, qui était alors le commandant de la branche militaire du Hamas et qui se trouvait alors à « Aman ».
Selon ce rapport, deux agents du Mossad étaient censés pulvériser une substance toxique sur Mashaal dans la rue. L’un de ces deux agents a dû ouvrir une bouteille de boisson devant la victime pour attirer son attention et l’autre a dû verser la substance sur son col. Ce plan devait se dérouler selon le monde opérationnel du Mossad, mais un élément inattendu a mis le plan des sionistes à l’eau. Lorsque Mashaal est sorti de sa voiture pour entrer dans son bureau, les cris soudains de sa fille dans la voiture l’ont fait se détourner soudainement au moment même où l’un des agents du Mossad tentait de saupoudrer ladite substance toxique sur Mashaal, geste inattendu qui l’a empêché de terminer son travail. Tandis que l’autre officier, perplexe, ne pouvait ouvrir la bouteille. En conséquence, Meshaal s’est immédiatement rendu compte qu’il venait de subir une attaque, il a donc rapidement quitté les lieux. Pendant ce temps, nos deux officiers en fuite ont été maîtrisés par la police jordanienne.
D’autres agents du Mossad qui se trouvaient à la périphérie de la ville ont également fui vers l’ambassade sioniste. Le poison utilisé dans cette tentative d’assassinat était un dérivé du phytanyle, capable de tuer une personne quelques heures après avoir été absorbé par le corps de la victime. Par la suite, Meshaal a été transporté d’urgence à l’hôpital et son état s’est rapidement détérioré.
Extrêmement en colère qu’une telle coopération puisse avoir lieu sur son territoire, Hussein, le roi de Jordanie a pris cette opération du Mossad comme une insulte d’Israël à son pays et à sa personne : il a donc menacé que si Meshaal mourait de cette attaque, les deux agents du Mossad souffriraient le même sort. Et c’est précisément pour la même raison que les médecins d’Amman ont tout fait pour sauver la vie de Meshaal, et que les autorités israéliennes sont rapidement intervenues pour fournir un antidote aux médecins jordaniens.
2- La France contre les impôts anti-riches
« Profondément injuste » : Bruno Le maire s’oppose à la taxe sur les « superdividendes »
Le ministre de l’Économie s’est emporté contre la taxation de « superdividendes » adoptée contre l’avis du gouvernement lors de l’examen du budget 2023. Il a en revanche refusé de commenter les 50 % d’augmentation du patron de Total.
« Je garderai évidemment des amendements de l’opposition », a déclaré le ministre de l’Économie, Bruno Le Maire, interrogé ce 17 octobre sur les ondes de RMC/BFMTV, au sujet des débats parlementaires houleux pour le vote du budget 2023.
Il s’est notamment déclaré favorable à une baisse d’impôts pour les PME proposée par le MoDem, via un relèvement du seuil d’imposition. Il a aussi annoncé que le gouvernement regarderait « avec bienveillance » la proposition du député LR Marc Le Fur de réviser à la hausse la valeur maximale du ticket restaurant à 13 euros. Il a en revanche rejeté l’amendement sur une taxation plus forte des « superdividendes ».
Cette mesure proposée par les alliés MoDem de la majorité présidentielle, contre l’avis du gouvernement, vise, par la majoration temporaire d’une taxe, à dissuader les grandes entreprises de distribuer aux actionnaires des rémunérations exceptionnelles.
Elle a d’ailleurs été adoptée le 12 octobre en première lecture, lors de l’examen du projet de loi de finances (PLF) pour 2023, par 227 voix contre 88, grâce notamment au soutien des groupes politiques de gauche membres de la Nupes et à celui du RN, ainsi que par 19 députés macronistes de Renaissance.
Lors de son entretien sur RMC/BFMTV, le ministre a jugé cet amendement « profondément injuste » parce qu’il serait sans effet sur les personnes morales et les personnes physiques domiciliées à l’étranger. « Je ne vois pas pourquoi on augmenterait l’impôt du salarié qui a des actions et qu’on n’augmenterait pas l’impôt de la holding ou du fonds d’investissement qui a exactement les mêmes actions et qui va les revendre : je trouve ça profondément injuste », a affirmé Bruno Le Maire.
Ne comptez pas sur moi pour distribuer les bons et les mauvais points aux patrons français « La deuxième raison, c’est que ça ne s’applique qu’aux entreprises françaises, comme toujours et pas aux entreprises étrangères. Cela veut dire que l’investisseur français aura davantage intérêt à acheter des actions d’Amazon, parce qu’elles seront taxées à 30 %, que des actions de Danone ou d’un groupe français parce qu’elles seront taxées à 35 % », a-t-il ajouté.
En revanche, le ministre a botté en touche lorsque la journaliste Amandine Atalaya lui a demandé s’il approuvait l’augmentation de près de 52 % accordée au patron de TotalEnergies, Patrick Pouyanné.
En 2021, sa rémunération brute « à titre de l’exercice » a été portée à près de 6 millions d’euros, notamment grâce à l’attribution de 90 000 actions valorisées pour près de 2 millions d’euros. « Ne comptez pas sur moi pour distribuer les bons et les mauvais points aux patrons français », a-t-il répondu. Des mauvais points, il en a revanche distribué au syndicat CGT, accusé d’avoir décidé « le blocage du pays ».
Source : RT France
3-Nord Stream : l’Allemagne supprimée de l’enquête
Incroyable, l’Allemagne écartée de l’enquête sur le sabotage de Nord Stream !
La Suède a rejeté le projet de créer une équipe d’enquête conjointe officielle avec le Danemark et l’Allemagne pour enquêter sur les récentes ruptures des pipelines Nord Stream 1 et 2, a déclaré un procureur suédois enquêtant sur les fuites.
Mats Ljungqvist, le procureur impliqué dans l’enquête pénale suédoise sur les fuites du Nord Stream dans la zone économique suédoise, a déclaré que la Suède coopérait déjà avec le Danemark et l’Allemagne sur la question.
Il a déclaré que la Suède avait rejeté la proposition d’une équipe d’enquête conjointe (ECE) de l’agence de coopération judiciaire Eurojust, car une telle enquête conjointe inclurait des accords juridiques en vertu desquels la Suède devrait partager les informations de sa propre enquête qu’elle jugeait confidentielles.
« C’est parce qu’il y a des informations dans notre enquête qui sont soumises à la confidentialité directement liée à la sécurité nationale », a déclaré Ljungqvist à Reuters.
Il a fait ce commentaire après un article paru vendredi dans l’hebdomadaire allemand Der Spiegel selon lequel la Suède avait rejeté les projets d’enquête conjointe avec le Danemark et l’Allemagne, citant des sources de sécurité allemandes.
L’Allemagne a besoin des swaps en dollars de la Fed pour éviter la révulsion de la Deutsche Bank : L’Allemagne ne peut redevenir un pays souverain que si elle entame un colossal mouvement désintrication bancaire.
Les États-Unis ne veulent pas que l’Allemagne sache :
Ce que la Suède sait sur l’explosion du Nord Stream, car cela n’aiderait pas les relations américano-allemandes ! Si vous avez un allié comme les États-Unis, vous n’avez pas besoin d’ennemis.
Source : Bruno Bertez
4-Ukraine : Vers une nouvelle phase offensive russe ?
Depuis le 15 octobre, plusieurs signaux forts laissent entendre qu’après une semaine de frappes sur l’Ukraine, la Russie et son alliée biélorusse pourraient lancer une nouvelle offensive aéroterrestre.
Tout d’abord, nous avons appris que le ministère des Affaires étrangères chinois appelait tous ses ressortissants à quitter l’Ukraine sans délai. Cette déclaration a été suivie par des déclarations similaires de la part de l’Inde, la Serbie, de l’Égypte et de plusieurs pays d’Asie centrale. Ce genre de précaution ne se prend pas sans qu’il plane une menace réelle d’escalade du conflit. On se souvient que des mesures similaires avaient été prises par les États-Unis et la Grande-Bretagne en février dernier avant le début de l’opération russe.
Ensuite, on apprend ce matin 16 octobre que la composante russe du groupement conjoint avec les forces armées biélorusses est presque totalement installée en Biélorussie et qu’elle compte plus de 9000 hommes. Selon les médias biélorusses, les troupes se concentrent dans la région de Gomel.
Par ailleurs, sur Telegram, on découvre des images de MiG-31 russes, équipés de missiles hypersoniques Kinjal, qui sont eux aussi intégrés à ce dispositif et qu’ils sont probablement basés près de Minsk.
Enfin, toujours au cours de la journée, les troupes biélorusses du groupement conjoint ont adopté un nouvel insigne tactique (le chiffre 2 dans un triangle) sur leurs véhicules et la troupe arbore désormais des brassards rouges sur le modèle des brassards blancs présents sur les tenues des soldats russes.
Si tous ces éléments ne constituent pas la preuve irréfutable que les Russes vont lancer une nouvelle phase offensive aéroterrestre dans les jours qui viennent, ils doivent être pris au sérieux par le gouvernement ukrainien et ses soutiens otanesques, et ce d’autant que l’Ukraine est toujours la cible d’attaques de missiles et de drones contre ses infrastructures énergétiques, ferroviaires et militaires depuis lundi dernier, et sans interruption.
Source : Veille Stratégique
5-F-35/sous-marins : Séoul arnaqué ?
Les forces sud-coréennes ont des soucis de disponibilité avec leurs avions F-35A et leurs sous-marins
Ces dernières semaines, la Corée du Nord a multiplié les tirs de missiles balistiques et envoyé, à deux reprises, des avions de combat près de la zone démilitarisée [DMZ] entourant la ligne de démarcation la séparant de la Corée du Sud… laquelle en a fait de même en réponse. Et cela alors qu’il avancé que Pyongyang pourrait prochainement procéder à un nouvel essai nucléaire. En outre, Séoul a noté une hausse de l’activité des forces navales chinoises dans sa zone économique exclusive [ZEE].
C’est dans ce contexte que le député sud-coréen Shin Won-sik, membre de la majorité au pouvoir, a dévoilé des données relatives à la disponibilité des quarante F-35A et des neuf sous-marins de la classe « Son Won-il » [c’est à dire des U-214 de conception allemande construits sous licence en Corée du Sud, ndlr] mis en œuvre par les forces sud-coréennes.
Ainsi, selon les données qu’il a publiées, le parlementaire a indiqué que les F-35A de la RoKAF [Republic of Korea Air Force] avaient été considérés comme « non-opérationnels » à 234 reprises au cours des dix-huit derniers mois. Dans 172 cas, ces avions ont été maintenus au sol tandis que pour les 62 autres, ils ont pu décoller mais sans être aptes à effectuer certaines missions.
Les F-35A « cloués au sol n’ont pu effectuer des missions que pendant 12 jours en moyenne l’an dernier et 11 jours au cours du premier semestre de cette année », a souligné l’agence de presse sud-coréenne Yonhap. Et d’ajouter : « En comparaison, les chasseurs F-4E et F-5 d’ancienne génération ont respectivement été cloués au sol 26 et 28 fois en dix-huit mois ».
Le mode de calcul des taux de disponibilité varie d’un pays à l’autre… car, malgré ces chiffres, la RoKAF a assuré que sa flotte de F-35A avait atteint un « taux d’opération » de 75 % durant la période considérée.
En tout cas, selon la presse sud-coréenne, et au-delà des questions relatives au maintien en condition opérationnelle [MCO], la RoKAF manquerait de munitions pour ses F-35A, en particulier d’obus 25 mm pour le canon GAU-22A. Au point que les appareils sollicités pour répondre au vol de la force aérienne nord-coréenne près de la DMZ ont décollé avec des cartouches d’exercice. Quoi qu’il en soit, pour le député Shin Won-sik, les « autorités militaires devraient identifier les problèmes et proposer des contre-mesures dès que possible afin que les F-35A puissent être dans une posture de préparation normale ».
Dans un autre domaine, le même parlementaire a soulevé un problème inquiétant pour la marine sud-coréenne puisque celui-ci affecte les sous-marins qu’elle a reçus entre 2007 et 2019, dans le cadre de son programme KSS II, mené grâce à des transferts de technologies consentis par le groupe allemand ThyssenKrupp Marine Systems [TKMS].
En effet, il est apparu que ces sous-marins dérivés de l’U-214 allemand ont des défauts au niveau de leurs câbles électriques d’onduleurs, voire sur leurs onduleurs eux-mêmes, lesquels sont des composants critiques pour leur système de propulsion. La difficulté est que ces éléments, fabriqués par Siemens, ne peuvent pas être réparés en Corée du Sud… en raison de considérations juridiques relatives à la propriété intellectuelle et aux transferts de technologies.
S’agissant des câbles électriques, la cause de leur déterioration n’est pas connue… Cependant, cela n’a pas empêché la marine sud-coréenne d’envoyer en mer certains de ces sous-marins affectés par ce problème. Ce qui a donné lieu à plusieurs incidents, dont un a contraint le ROKS An Jung-geun à être remorqué en pleine mer après une panne de ses convertisseurs. En outre, le ROKS Jeoing Ji, second de la série, a des soucis encore plus sérieux, au point qu’il n’a plus quitté sa base depuis octobre 2019.
« Le plus inquiétant est que le sous-marin fonctionne normalement, ce qui indique qu’il n’y a pas de problème au niveau du système de propulsion à cause de la déterioration des câbles », a souligné le député.
« Un câble à trois couches de protection, ce qui rend difficile la détection d’un éventuel problème, d’autant plus que les onduleurs sont connectés dans une structure parallèle afin que le moteur puisse être utilisé en continu même en cas de pannes », explique la marine sud-coréenne, qui émet l’hypothèse d’une « dépolymérisation par réaction chimique » à l’intérieur de ces mêmes câbles.
En attendant, l’agence chargée des programmes d’acquisition d’équipements de défense [DAPA] « a signé un contrat de 7,1 milliards de wons avec Siemens pour remplacer tous les câbles. Leur remplacement est en cours », a relevé le quotidien Munhwa Ilbo.