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E-Press du 10 octobre 2022

E-Press du 10 octobre 2022

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Au sommaire :

1- Nouvelle mobilisation des Patriotes à Paris contre l'OTAN et les « restrictions énergétiques »

Le parti présidé par Florian Philippot a réuni à Paris, le 8 octobre, partisans de la sortie de la France de l'OTAN et opposants à la politique énergétique du gouvernement.

L'eurodéputé Gilbert Collard était dans la foule « Rendez-vous national de la résistance » : c'est sous ce titre que le parti souverainiste Les Patriotes a organisé, cet après-midi du 8 octobre, une mobilisation dans le quartier Montparnasse à Paris, place du 18-juin-1940.

Parmi les motivations de ce rassemblement, l'opposition au « bellicisme » de l'OTAN, le « sabordage de l'économie » par l'exécutif et les « restrictions énergétiques et sanitaires » selon la section locale des Patriotes sur Twitter

Cette dernière raison fait écho au plan de sobriété controversé présenté récemment par le gouvernement, dans un contexte de crise énergétique en partie liée aux sanctions et contre-sanctions autour du conflit en Ukraine. Des centaines de personnes se sont jointes à cette manifestation, comme en témoignent des photos et des vidéos postées sur Twitter par des militants des Patriotes.

Parmi les personnalités ayant participé à la mobilisation figuraient également l'avocat Fabrice di Vizio - habitué des manifestations organisées par les Patriotes -, mais aussi l'ex-député RN Gilbert Collard, qui avait rallié Eric Zemmour lors de la dernière campagne présidentielle.

« La résistance se rassemble », s'est félicité Florian Philippot, le chef des Patriotes dans la foulée. Ce dernier, ce parti a été particulièrement actif contre les restrictions de liberté liées à la pandémie de Covid-19 ces deux dernières années.

Il organise désormais régulièrement des manifestations pour la sortie de la France de l'Alliance atlantique et de l'UE et contre la politique internationale et énergétique du gouvernement.

Source : RT

 

2- Guyane : des échauffourées éclatent à Maripasoula

Maripasoula, commune de plusieurs milliers d'habitants située dans l'ouest de la Guyane, a été le théâtre d'affrontements pour la deuxième nuit consécutive depuis le 5 octobre. Les habitants guyanais de cette localité sont descendus dans la rue pour protester contre les coupures d'électricité trop fréquentes.

Des échauffourées ont éclaté dans la nuit du 5 au 6 puis du 6 au 7 octobre à Maripasoula, une ville d'environ 12 000 habitants située à l'ouest de la Guyane, après des coupures intempestives d'électricité.

Des voitures ont été endommagées par une vingtaine de personnes qualifiées de « casseurs » par le préfet Thierry Queffelec. 

Les manifestants ont aussi visé la centrale de production EDF, en cours de réparation. Des barricades avaient été dressées devant la caserne des pompiers pour ralentir leur intervention, selon la même source.

Le président de la Collectivité territoriale de Guyane, l'ancien député de gauche Gabriel Serville, s'est rendu sur place le 8 octobre avec une délégation.

Selon Guyane La Première, « des mesures d'urgence ont été mises en place par la collectivité, parmi lesquelles la “mise en place d’un pont aérien pour le transport de denrées, eau minérale et médicaments au profit de la population de Maripasoula”.

Sauf que la population serait mécontente de ces décisions, puisqu'elle serait davantage excédée par les coupures et le manque d'électricité.

Depuis deux semaines, les habitants de ce bourg situé en amont du fleuve Maroni, face au Surinam, connaissent en effet des coupures de courant longues et répétitives.

Les pompes à eau ayant été touchées, l'eau courante a été coupée dans certains foyers. Le directeur d'EDF Guyane, Martin Voisin, avait expliqué devant la presse le 6 octobre, à l'issue d'une réunion avec le président de la Collectivité territoriale, que “depuis deux semaines, plusieurs avaries avaient abîmé les moteurs qui alimentent la centrale” électrique de Maripasoula. 

Cette centrale comprend cinq moteurs, et “pour que la population ait de l'électricité, il faut que trois moteurs au moins fonctionnent”, a-t-il précisé. Mais le 3 octobre, une nouvelle avarie n'a laissé qu'un seul moteur en fonctionnement, une “situation dramatique” pour le directeur. Dans la nuit du 5 au 6 octobre, un système a été redémarré.

Toutefois, deux moteurs n'étant pas suffisants pour alimenter la population, il a fallu recourir à des “délestages tournants”. Le 7 octobre, à 11h, quatre groupes électrogènes mobiles ont été raccordés au réseau, permettant de réalimenter 60% de la population, a fait savoir EDF dans un communiqué.

Augmentation du nombre de gendarmes pour faire face aux violences “Maripasoula fonctionne avec huit gendarmes au quotidien”, a détaillé le préfet face à la presse le 7 octobre.

Mais face aux tensions, 23 gendarmes mobiles, en repos en forêt, ont été envoyés en renfort, ce que “Maripasoula n'avait pas vu depuis un petit moment”, selon Thierry Queffelec. Dans la nuit du 6 au 7 octobre, dix autres gendarmes, équipés pour le maintien de l'ordre, ont été dépêchés dans cette commune qui avec ses 18 000 kilomètres carrés est la plus étendue de France. Les vols assurés par la compagnie Air Guyane sont suspendus depuis le 6 octobre, empêchant de rallier la commune à la préfecture, Cayenne.

Source : RT

 

3- OTAN/Russie : enfin la déclaration de guerre !

Oleg Morozov, vice-président de la Douma en Russie, a qualifié l’explosion d’un camion sur le pont de Crimée de “déclaration de guerre”, dans une première réaction après l’incident qui a mis le feu à un train russe de carburant.

La chaîne d’information Russia Today a rapporté les déclarations de Morozov qui a affirmé : “Une guerre terroriste peu convaincante est menée contre nous. L’attaque terroriste contre le pont de Crimée n’est plus seulement un défi, mais une déclaration de guerre sans règles”.

Le Parlementaire a souligné que le fait de ne pas riposter de manière adéquate et appropriée à cet acte, fera que de tels incidents se reproduiront dans de nombreux cas.

“Si nous restons silencieux et ne répondons pas de manière adéquate, ces attaques se multiplieront plus tard”, a ajouté Morozov.

Plus tôt dans la journée, les autorités russes ont annoncé qu’un train de carburant avait pris feu à la suite de l’explosion d’un camion sur le pont de Kertch.

Par la suite, le président russe, Vladimir Poutine, a ordonné la formation d’une commission chargée d’enquêter sur les circonstances de l’incident survenu sur un pont d’importance stratégique pour la Russie.

Source : RT

 

4- La Pologne voudrait s’impliquer dans le concept de “Partage nucléaire” de l’OTAN

Actuellement, dans le cadre du partage nucléaire de l’OTAN, les États-Unis ont conservé une centaine de bombes nucléaires tactiques B-61, stockées dans des dépôts situés dans cinq pays, dont l’Allemagne [Buchel], la Belgique [Kleine Brogel], les Pays-Bas [Volkel], la Turquie [Incirlik] et l’Italie [Ghedi et Aviano].

Ce partage nucléaire repose sur le principe dit de la “double clé” : en clair, si ces cinq pays pourraient être amenés, le cas échéant, à utiliser les bombes B-61 dont ils disposent, le contrôle de celles-ci [et donc leur code d’armement] relève exclusivement des États-Unis. Et cela suppose pour les alliés concernés de disposer des moyens adéquats pour faire face à une telle éventualité.

D’où leur volonté de se procurer des chasseurs-bombardiers dits de 5e génération F-35. À noter qu’il n’est pas certain que, à l’avenir, la Turquie puisse maintenir sa participation au Partage nucléaire de l’OTAN étant donné qu’elle a été exclue du programme F-35 après avoir mis en service des systèmes russes de défense aérienne S-400.

La Pologne pourrait-elle la remplacer, elle qui a commandé 32 F-35A? Son président, Andrzej Duda, le souhaite… C’est, en tout cas, ce qu’il a affirmé dans un entretien publié par l’hebdomadaire Gazeta Polska. 

“Le problème, tout d’abord, c’est que nous n’avons pas d’armes nucléaires. Rien n’indique que nous en aurons dans un proche avenir. Il y a toujours une opportunité potentielle de participer au programme de partage nucléaire. Nous avons demandé aux responsables américains si les États-Unis envisageaient cette possibilité. Le sujet est ouvert”, a en effet affirmé M. Duda.

Le problème est que personne, à la Maison Blanche, ne semble être au courant de la demande de Varsovie. C’est en effet ce qu’a affirmé l’un de ses responsables à l’agence Bloomberg, laquelle a été invitée à s’adresser aux autorités polonaises.

Toutefois, plusieurs missions peuvent relever du Partage nucléaire de l’OTAN, de la reconnaissance à la protection d’un raid, en passant par la mise à la disposition de chasseurs-bombardiers et, donc, au stockage de bombes B-61.

Mais, à priori, et d’après une diplomatie polonaise sollicitée par Bloomberg, il s’agirait bien pour Varsovie d’accueillir sur son sol des armes nucléaires. “Cela serait dans l’intérêt de la sécurité de la Pologne, de la région et de toute l’Europe”, a-t-il dit.

Seulement, et en l’état actuel des choses, il est peu probable que Varsovie obtienne satisfaction, même si cela pourrait être une réponse à l’éventuel déploiement d’armes nucléaires russes en Biélorussie, comme le permet désormais la Constitution de ce pays, modifiée en février dernier.

En effet, la Pologne ne dispose pas encore des F-35A qu’elle a commandés… Ce qui signifie qu’elle n’a pas les moyens de mettre en œuvre les B-61 qui lui seraient éventuellement confiées. Ensuite, les États-Unis ont promis de ne pas déployer d’armes nucléaires chez les membres les plus récents de l’OTAN, ce qui pourrait d’ailleurs contrevenir au Traité sur la non prolifération [TNP]. Enfin, cela ne changera pas grand-chose à la posture de dissuasion de l’Alliance.

Source : Opex.360

 

5- Résistance française : l'OTAN tombe de son piédestal 

Il semblerait que l'art du président-humoriste ukrainien à la voix de stentor se soit transmis à ses soldats :

Malaise sur le plateau de #LCI : Louis Saillans, ancien Officier des Commandos de la Marine, doute de la vidéo des Ukrainiens. Trop belle pour être vraie. 

Petit bug sur LCI avec l’expertise de Monsieur Louis Saillans, ancien officier des commandos de marine, qui voit de manière claire et démontre simplement à quel point cette vidéo ukrainienne est grossière.

Alors qu’ils sont en train de filmer des soldats russes en reddition, il se demande pourquoi les images sont trop belles, pourquoi elles ne tremblent pas, pourquoi les Ukrainiens sont tout le temps cagoulés et très bien équipés… bref, pourquoi tout ça est trop beau et donc faux.

N’importe qui aurait pu faire cette analyse, mais c’est sans compter sur les journalistes parisiens stipendiés par la Doxa et le système des oligarques propriétaires de médias.

Faut-il rappeler qu’ils ont déjà essayé de faire passer une cheminée tordue pour un missile russe ?

Source : Réseau International

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SOURCE: FRENCH PRESS TV