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E-Press du 1er octobre 2022

Le dirigeant de la région de Kherson, Vladimir Saldo, le chef de la région de Zaporojié, Evguéni Balitsky, le président russe Vladimir Poutine, le chef de la République populaire de Donetsk, Denis Pouchiline et celui de République populaire de Lougansk, Léonid Passetchnik, le 30 décembre au Kremlin. ©AFP

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Au sommaire

1- Troubles en Iran : les ressortissants de l'OTAN impliqués 

Le ministère iranien du Renseignement a accusé « les services de renseignement occidentaux d’organiser des formations, dont certaines ont eu lieu dans certains pays de la région, sur la manière de combattre le régime de la République islamique, de provoquer la désobéissance civile et le sabotage ».

Le ministère iranien a annoncé l’arrestation de plus de 250 personnes en lien avec les manifestations qui ont suivi la mort d'une jeune femme nommée Mahsa Amini, dont 9 étrangers.

Il a révélé dans un communiqué que « des citoyens étrangers d’Allemagne, de Pologne, d’Italie, de France, des Pays-Bas, de Suède et d’autres ont été arrêtés sur les lieux des émeutes ou dans les coulisses du complot », selon l’agence de presse officielle IRNA.

« Des agents d’organisations d’espionnage étrangères, des États-Unis et de la Grande-Bretagne ont participé à ces manifestations », indique le communiqué. Un « avertissement en temps voulu » sera adressé aux « ambassades dont les agents ont une quelconque implication ou sont entrés dans l’arène des troubles », notamment les ambassades « d’Allemagne, de France, d’Angleterre et de Suède ».

Au cours des manifestations, les autorités iraniennes ont arrêté 49 membres de l’organisation terroriste Moudjahidine du peuple, 77 membres des partis kurdes anti-Téhéran et cinq membres de groupes takfiristes.

Vendredi, le Conseil d’experts de la direction iranienne a condamné les « récentes émeutes et insultes à la sainteté » et a souligné que « les émeutiers seraient poursuivis en justice ».

Hier jeudi, le gouverneur de Téhéran, Mohsen Mansouri, a confirmé que « les récentes émeutes sont terminées et que Téhéran connaît le calme et la sécurité depuis plusieurs nuits ».

Selon le chef de la diplomatie iranienne Hossein Amir-Abdollahian, l’Iran n’est pas une scène approprié pour des coups d’État militaires ou des révolutions colorées. Dans une interview avec The New York Times, il a affirmé que « son pays ne permettrait pas que sa sécurité et sa stabilité soient affectées par les médias étrangers et les incitations politiques ».

« L’Iran n’est pas un lieu pour les coups d’État militaires ou les révolutions colorées… le peuple iranien est conscient, et il y a une différence entre protester et provoquer des troubles et des émeutes », a-t-il souligné. 

À son tour, le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Nasser Kanani, a déclaré que « les dirigeants politiques des USA, et parfois d’Europe, ont soutenu les médias occidentaux diffusant en langue persane et anti-iraniens, exploitent un incident douloureux qui fait toujours l’objet d’une enquête ».

Il convient de noter que l’Iran a été témoin de rassemblements populaires de diverses provinces iraniennes en faveur de la République islamique d’Iran, et d’un rejet des émeutes qui ont eu lieu à travers le pays.

La police iranienne a mis à la disposition des enquêteurs une vidéo capté par les caméras de surveillance montrant Mahsa Amini au poste de police. La police de Téhéran a déclaré que la jeune femme de 22 ans n’avait pas subi de violence ou d'abus physique.

Source : Médias

2- France de la liberté d'expression

Avant une visite de Macron à Pau, la police a confisqué des pancartes chez des particuliers. Des Palois avaient brandi des petites pancartes à leur balcon, s'inquiétant pour leur retraite et leur avenir.

Les forces de l'ordre sont intervenues et ont interdit leur affichage, alors qu'Emmanuel Macron était attendu à proximité.

« Je veux pouvoir partir en retraite avant l'effondrement climatique (et c'est pas gage) »: tel était le message inscrit sur une des petites affiches d'habitants de Pau, brandie à la fenêtre de leur appartement ce 30 septembre. Une affiche sans insulte qui n'a pas été du goût des forces de l'ordre, qui ont procédé à sa confiscation.

La République des Pyrénées, qui a relayé l'information, souligne qu'Emmanuel Macron était en effet « attendu [dans le quartier] pour inaugurer le nouveau pôle culturel de la place».

A #Pau pour l'inauguration du Foirail avec la venue d'Emmanuel Macron, des CRS montent dans un appartement de la place pour faire retirer une pancarte "Je veux partir à la retraite avant l'effondrement climatique" @LaRepDpyreneespic.twitter.com/yxerBrp7tK— Anne-Sophie ESTRUCH (@asestruch) September 30, 2022

Le quotidien note qu'une deuxième pancarte – elle aussi enlevée – affirmait : « Tout va bien dans le meilleur des mondes… Ou 1984, je ne Sais plus. Le meilleur des monde et 1984 sont des œuvres littéraires, dont le cœur du récit est une dystopie. »

Un couple a témoigné auprès du journal: « Les policiers ont menacé de défoncer la porte [...] Ils ont dit "si vous gueulez, on vous emmène". »

Trois policiers auraient relevé l'identité du couple et seraient restés dans l'appartement, le temps qu'Emmanuel Macron fasse la visite du pôle culturel du quartier du Foirail, dans la ville dirigée par son allié politique François Bayrou.

 L'intervention s'est déroulée « dans le cadre du périmètre de protection établi par arrêté préfectoral » se sont défendus la préfecture et le patron de la police départementale, ce dernier précisant auprès du quotidien pyrénéen : « Ce n’est pas l’interdiction de manifester sur la voie publique qui a justifié l’intervention, mais la protection de la personnalité du chef de l’Etat.

A partir du moment où on a des personnes, qui, depuis leur balcon, affichent des slogans revendicatifs, il fallait qu’on s’assure qu’elles n’ont pas de velléité de s’en prendre au chef de l’État, ou à la foule, aussi près du lieu de dépose du président. »

Source : RT France

3- La Russie s'élargit

Vladimir Poutine a officialisé l’adhésion des territoires libérés à la Russie. Les habitants du Donbass et des régions de Zaporojié et de Kherson qui ont voté pour l'adhésion à la Russie – lors de référendums non reconnus par Kiev – seront des « citoyens » russes « pour toujours », a déclaré le président russe, le 30 septembre.

« Les habitants de Lougansk et Donetsk, Kherson et Zaporojié deviennent nos citoyens pour toujours », a affirmé le président russe Vladimir Poutine ce 30 septembre, devant un parterre de personnalités composé notamment de membres du gouvernement, de députés et de sénateurs de la Russie.

« Les gens ont voté pour notre avenir commun », a-t-il ajouté.

Dans la foulée des récents référendums d’autodétermination – contestés par Kiev et ses alliés occidentaux, qui les considèrent illégaux et illégitimes – organisés dans le Donbass et dans les régions de Kherson et Zaporojié, une cérémonie avait lieu au Kremlin afin d'entériner le rattachement de ces entités territoriales à la Fédération de Russie. Le thème de la souveraineté a été au centre du discours que Vladimir Poutine a tenu :

Il a ainsi appelé à continuer la bataille je cite « pour notre Grande Russie historique, nos enfants et nos petits-enfants », qu’il convient selon lui de protéger de l’influence occidentale.

Le chef d'Etat russe a également appelé son pays à suivre un « chemin spirituel » historique, saluant la volonté exprimée lors des référendums de rejoindre la « patrie ».

« Nous allons protéger la Russie », a-t-il conclu avant d'être applaudi.

 Vladimir Poutine a aussi appelé Kiev à « cesser immédiatement les tirs, toutes les hostilités et à revenir à la table des négociations » et a accusé les Anglo-Saxons d'être à l'origine des « explosions » qui ont provoqué des fuites sur les gazoducs Nord Stream 1 et 2 – une attaque présumée qu'il avait déjà qualifiée la veille «d'acte de terrorisme international». 

A la suite de cette intervention, Vladimir Poutine a signé des accords sur l'adhésion à la Fédération de Russie des Républiques populaires de Donetsk et de Lougansk, ainsi que des régions de Kherson et de Zaporojié.

Source : RT France

4- OTAN : la Finlande sens dessus dessous !

La Finlande a fermé l’une de ses principales autoroutes pour un exercice aérien. Alors que le retour d’un engagement de haute intensité est au cœur des préoccupations, l’armée de l’Air & de l’Espace [AAE] dispose-t-elle encore d’une réelle capacité de dispersion, dans le cas où ses bases aériennes viendrait à être visées par une attaque ? La question peut se poser, d’autant que nombreuses plateformes aéronautiques – dotées des indispensables hangarettes durcies – ont été fermées lors des réformes menées au cours de ces dernières années.

L’an passé, le chef d’état-major de la Royal Air Force [RAF], l’Air Chief Marshal [ACM] Sir Michael Wigston, fit part, justement, de remettre au goût du jour des « exercices de dispersion sans préavis », consistant à redéployer des avions de combat sur des aérodromes civils, voire des autoroutes. « Cela rendra la tâche de l’ennemi plus difficile », avait-il justifié, rappelant que des manœuvres de ce genre n’avaient plus eu lieu depuis une trentaine d’années

Mais encore faut-il disposer d’autoroutes permettant l’atterrissage et le décollage d’avions de combat… C’est à dire comportant une section rectiligne longue de 2 à 3 km, conçue justement pour servir de piste… et donc de base aérienne auxiliaire [leur revêtement est plus épais et les glissières peuvent être retirées très rapidement]. L’Allemagne en possède une vingtaine… mais elle n’y a plus fait atterrir de chasseurs depuis les années 1980 [lors de l’exercice « Highway 84 »]. En revanche, d’autres pays en utilisent encore. Tel est le cas de la Pologne, de Taïwan, de l’Estonie [qui organise régulièrement des exercices avec l’US Air Force], de la Suède et de la Finlande.

D’ailleurs, les pilotes militaires finlandais s’entraînent tous les ans à opérer depuis une section d’autoroute transformée en aérodrome auxiliaire. De telles manœuvres sont appelées « maantietukikohta »… Et ils concernent tous les types d’avions en service, du Pilatus PC-12 au C-295M, en passant par le BAE Hawk et, évidemment, le F/A-18 Hornet. Cet appareil étant initialement destiné aux opérations aéronavales, ils utilisent des brins d’arrêt placés en bout de « piste ».

Cette année, pour l’exercice Baana 22, selon l’agence Reuters, la force aérienne finlandaise a utilisé une section d’autoroute qu’elle avait délaissée depuis « des décennies » en raison de son importance… puisqu’elle relie Helsinki aux parties les plus septentrionales du pays. Et cela alors qu’une douzaine de pistes « autoroutières » sont à sa disposition.

Aussi, avant de fermer partiellement cette autoroute pendant cinq jours, il a fallu en nettoyer les abords [donc couper quelques arbres] et s’assurer que la piste était en bon état. L’exercice vient de se terminer, ce 29 septembre. Il aura surtout mobilisé des F/A-18 Hornet et des BAe Hawk… ainsi que 200 aviateurs [dont 70 réservistes].

« Le personnel de maintenance des aéronefs et les réservistes seront formés pour établir une base routière et y mener leurs activités, y compris les tâches de soutien et de sauvetage. Les unités des systèmes de commandement et de contrôle [C2] fourniront les services de communication, de navigation aérienne ainsi que l’alimentation électrique nécessaire à la base temporaire. La police militaire assurera la protection et la sécurité dans la zone d’exercice », avait détaillé l’état-major finlandais, quelques jours avant le débit de Baana 22.

« La menace de la Russie ou les actions que mène la Russie en Ukraine avec des missiles de croisière et des missiles balistiques prouvent que le concept d’opérations dispersées est juste », a fait valoir le colonel Vesa Mantyla, le chef de l’académie de la force aérienne finlandaise.

5- Nord Stream : le détail qui gêne

Le câble électrique suédois passant près de SP-1 s’est avéré être « prudemment » hors tension avant l’explosion sur le gazoduc.

En Suède, ils parlent de problèmes connexes qui pourraient survenir à la suite d’explosions sur les gazoducs Nord Stream et Nord Stream 2 dans la section où leurs chaînes passent dans la zone économique spéciale suédoise

Per Kvarnefalk, un porte-parole de Svenska Kraftnat, a déclaré qu’il y avait une possibilité d’endommager un câble électrique qui longe le fond de la mer Baltique à moins d’un demi-kilomètre de l’un des sites d’explosion. Le câble fait partie de Swepol Link, un exportateur suédois d’électricité.

On sait que l’électricité est fournie par le câble électrique, par exemple, au nord de la Pologne. Il (le câble) a été posé il y a environ 30 ans et répond aux besoins en électricité d’un certain nombre de pays de la région de la Baltique pendant la « haute saison ».

Au moment de l’explosion sur les gazoducs, le câble sous-marin était hors tension. Cela soulève certaines questions sur une telle « prévoyance » de la partie suédoise. À Stockholm, ils expliquent que le câble électrique n’était pas sous tension au moment de l’explosion à SP-1 et SP-2 par le fait que « pour le moment il n’y avait pas besoin d’exporter de l’électricité ».

Maintenant, comme le dit le représentant de la société suédoise mentionnée, il est nécessaire de vérifier soigneusement l’état du câble, car « les données qu’il contient n’ont pas été lues pendant un certain temps précisément parce qu’il a été mis hors tension ».

Kvarnefalk : « S’il y a un problème avec le câble, vous pouvez d’abord vous passer de son fonctionnement, mais avec le temps, cela affectera la situation de l’alimentation. »

Rappelons que la Russie est actuellement le seul pays à avoir ouvert une enquête pénale en lien avec les explosions sur les gazoducs Nord Stream et Nord Stream 2. En Europe et aux États-Unis, ils essaient de blâmer la Russie elle-même pour les attentats.

Source : Top War 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV