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E-Press du 27 juillet 2021

Le Tems : En Sibérie, Russes et Chinois jouent « à la troisième guerre mondiale ».

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Au sommaire :

1- Grèce/Iran : Lena est libre

La plus haute cour de Grèce a approuvé un verdict rendu le mois dernier qui ordonnait la libération d’une cargaison de pétrole iranien détenue dans le pays en avril sous la pression des États-Unis, l’ambassade d’Iran à Athènes qualifiant cette décision de nouveau fiasco pour les pirates américains.

Les médias ont indiqué que la Cour suprême civile et pénale de Grèce avait rendu mardi un verdict confirmant une précédente décision de justice autorisant le pétrolier iranien Lana à prendre sa cargaison de pétrole et à quitter les eaux grecques.

Lana et sa cargaison avaient été saisis à Karystos en Grèce après que le navire ait rencontré un problème de moteur et ait été contraint de s’amarrer au large de la zone au milieu d’une mer agitée et alors qu’il se dirigeait vers le sud de la péninsule du Péloponnèse où il devait décharger sa cargaison sur un autre pétrolier.

Les juges de la plus haute autorité judiciaire de Grèce n’ont trouvé aucune raison d’annuler la décision rendue début juin qui avait empêché la confiscation de la cargaison de Lana dans le cadre d’une tentative légale du ministère américain de la Justice.

L’ambassade d’Iran a déclaré mardi dans un tweet que la nouvelle décision était un coup dur pour les tentatives répétées des États-Unis de confisquer le pétrole iranien en vertu des sanctions unilatérales imposées à l’Iran en 2018 lorsque Washington s’est retiré d’un accord international sur le programme nucléaire de Téhéran.

« Bientôt, l’opération de transfert va commencer et le pétrole volé à l’Iran doit être restitué à Lana. Encore un fiasco pour les pirates ! dit l’ambassade.

Cela survient alors que l’Iran avait arrêté deux pétroliers grecs dans le golfe Persique en avril en réponse à la saisie de Lana.

Source : PressTV

2- France arnaquée jusqu’à l’intérieur des colonies sionistes !

Ce lundi matin, à la Résidence de France à Tel-Aviv, le Consulat général de France et le Fonds social juif unifié (FSJU) Israël ont signé une convention de subvention octroyant au FSJU Israël une subvention de 30 000 €, s’ajoutant aux 25 000 € de la convention initiale signée en septembre 2021.

Myriam Fedida, directrice du FSJU Israël et à l’initiative de ce projet, a signé cet avenant avec la Consule générale de France à Tel-Aviv, Florence Mayol-Dupont, à l’invitation de l’ambassadeur de France en Israël, Eric Danon.

Cette subvention est versée par le Consulat général de France à Tel-Aviv afin de financer un programme d’accompagnement et de soutien aux femmes françaises vivant en Israël et victimes de violences conjugales. La subvention s’inscrit dans le cadre du plan d’urgence adopté par le gouvernement français en faveur du soutien éducatif, social et médical aux Français vivant à l’étranger. La pandémie de COVID-19 et ses graves conséquences économiques et sociales ont entraîné une escalade de violence conjugale et parfois infantile. La poursuite de cette subvention intervient compte tenu des besoins identifiés.

« Dans ce contexte, le projet a pour objectif d’identifier, de prendre en charge et de suivre la victime depuis la rupture du silence jusqu’à l’autonomisation. Le FSJU Israël assure ainsi le soutien psychologique et thérapeutique des femmes, et pour certains cas de leurs enfants, la prise en charge de frais médicaux, une aide au logement d’urgence et une aide juridique en cas de besoin », a indiqué l’ambassade.

Le FSJU Israël dispose d’une couverture sur l’ensemble du territoire israélien et s’appuie sur un réseau d’associations partenaires au contact des familles francophones les plus démunies. Il travaille directement avec les départements alyah et intégration, les départements français des mairies et leurs services sociaux, ainsi qu’avec les autorités israéliennes. À ce jour, 16 victimes et leurs enfants ont bénéficié d’une prise en charge par le FSJU Israël.

3- Russie/Chine : Que peut l’OTAN ?

Washington est bien conscient qu’au cours des dix à quinze dernières années, un autre acteur mondial a grandi : la Chine. D’ailleurs, elle a été soutenue par les États-Unis eux-mêmes, qui, par avidité capitaliste, ne pouvaient se priver d’une main-d’œuvre bon marché. Ils ont élevé le dragon, et regardent maintenant nerveusement Pékin construire des porte-avions.

Aujourd’hui, une alliance appelée Quad ou Dialogue quadrilatéral est en train de se construire contre le communisme chinois. L’organisation, qui comprend l’Inde, le Japon, l’Australie et les États-Unis, a un objectif affiché : « Développement d’un partenariat de sécurité sur la base de principes et de valeurs communs ». Et pas un mot sur la Chine. Alors que l’OTAN a déclaré que la Russie constituait une « menace majeure pour la sécurité européenne » lors du dernier rassemblement.

Cette prudence démonstrative dans le dialogue quadrilatéral est principalement due à la position de l’Inde. Franchement, qui se soucie des opinions du Japon et de l’Australie dans cette histoire ? Ces pays ont une seule mission : agir dans le sillage de Washington. Et c’est un euphémisme. Delhi, en revanche, n’est pas prêt à se joindre aux jeux de Washington dans la région indo-pacifique et à sacrifier sa souveraineté dans le processus. Une « OTAN asiatique » ne fonctionnera pas ici. Participer à des exercices, lancer des projets locaux communs avec les Japonais est toujours bienvenu. Mais l’Inde n’a pas l’intention d’attiser l’histoire anti-chinoise. Il n’y aura pas de vassal américain d’un pays ayant un milliard d’habitants. D’ailleurs, la politique indépendante menée par le Premier ministre indien Narendra Modi vis-à-vis de la Russie et des sanctions occidentales le montre très bien.

L’émergence de l’AUKUS, qui réunit les forces américaines, britanniques et australiennes, peut être considérée comme la tentative n° 2 de l’Amérique. Le format trilatéral de l’alliance n’est pas définitif et Washington a l’intention d’engager la Corée du Sud, Taïwan, le Japon et un certain nombre d’autres pays qui se sentent menacés par la Chine. C’est son intention, mais jusqu’à présent, elle n’y parvient pas. Il a seulement réussi à amadouer l’Australie en lui promettant une flotte de sous-marins à propulsion nucléaire.

En fin de compte, on ne peut que rêver de construire une nouvelle alliance militaire contre la Chine – l’Amérique n’a jamais réussi à diaboliser Pékin à un point tel que son entourage finisse par avoir peur. Mais ils essaient. Et le fruit de ces efforts pourrait être une alliance militaire entre la Russie et la RPC.

Le géant qui en résulterait ferait plus que compenser le potentiel perdu du Pacte de Varsovie, d’autant que les deux pays sont politiquement plus ouverts l’un à l’autre que jamais auparavant.

Le traité de 2001 entre Moscou et Pékin mentionne même des « consultations immédiates en cas de menace d’agression par l’un ou l’autre pays ». Beaucoup pensent qu’il s’agit déjà d’une reconnaissance de facto d’une alliance militaire, bien qu’indirectement. Ce qui reste à documenter, c’est que pour la Chine, la concentration des troupes de l’OTAN en Europe de l’Est représente la même menace que pour la Russie, l’influence américaine croissante à Taïwan. Une menace commune unit toujours mieux qu’un succès commun.

Cependant, il est important de comprendre qu’une alliance militaire de type « nouvelle OTAN » entre la Chine et la Russie ne fonctionnera pas. Ni le président Poutine ni le président Xi Jinping n’accepteront le rôle de vassal, comme l’ont fait autrefois les dirigeants français, italiens, allemands et autres.

Que peut faire une OTAN classique pour contrer la puissance binaire de Moscou et de Pékin ? Pratiquement rien – la plupart des théâtres de guerre potentiels sont si éloignés de l’Europe qu’ils nécessiteraient une restructuration radicale de l’ensemble de la structure militaire. Pour contenir la Chine, il serait nécessaire de déployer une force de frappe importante près des frontières – comme on le fait actuellement contre la Russie. Où seraient-ils déployés ? Au Vietnam, au Myanmar, au Laos ou au Pakistan ? Nous devrions revenir à la politique coloniale, avec toutes ses conséquences. La projection de puissance par le biais de porte-avions est également risquée – la Chine répondra avec une flotte similaire en Méditerranée, pas aujourd’hui, mais demain.

Pendant longtemps, l’OTAN n’a pas eu de véritable ennemi. Même après 2014, Washington et Bruxelles ne croyaient pas au retour d’une « nouvelle URSS » représentée par la Russie. Ils ont dû inventer un conflit au fur et à mesure, ce qui a conduit à la crise ukrainienne. Cela a certainement fait le jeu des marionnettistes et l’alliance s’est tenue au garde-à-vous. Pas tous, bien sûr, la Turquie prétend encore être une puissance indépendante. Mais le monde a changé depuis l’effondrement de l’Union soviétique, et de nombreux États ne sont pas prêts à supporter l’hégémonie de l’« Occident collectif ». Ils cherchaient une source pour unifier le paradigme de l’OTAN, et ont obtenu une nouvelle menace, beaucoup plus dangereuse, une fois formée, le monde ne sera plus jamais le même. Pour de tels échecs épiques, les Anglo-Saxons doivent avoir un talent particulier.

4- Des F-35 en Pologne

La semaine passée, il a été rapporté que la Pologne envisageait de signer d’importantes commandes d’équipements militaires de facture sud-coréenne pour un montant avoisinant les 15 milliards d’euros. Il était ainsi question d’un premier lot de 180 chars K2 « Black Panther », de 670 obusiers automoteurs [montés sur des chenilles] K9 « Thunder » et de 48 chasseurs légers F/A-50 « Golden Eagle ». Le tout assorti d’importants transferts de technologie au bénéfice de la base industrielle et technologique de défense [BITD] polonaise.

Dans un entretien accordé au site spécialisé Defence24, le ministre polonais de la Défense, Mariusz Błaszczak, a confirmé ces informations, en livrant quelques précisions supplémentaires.

« Pour les trois contrats, nous misons sur une coopération industrielle très large, avec un rythme de livraison le plus rapide possible », a d’abord souligné M. Błaszczak.

Ainsi, dans un premier temps, l’armée polonaise recevra 180 chars K2, ce qui permettra, sans doute, de remplacer dans un délai assez court les PT-91 « Twardy » [dérivé du T-72 de conception soviétique] qui seront potentiellement cédés à l’Ukraine.

Puis, dans un second temps, plus de 800 autres chars K2PL, c’est à dire appartenant à une version spécialement développée pour la Pologne par Hyundai Rotem, seront commandés. « Ils seront produits par l’industrie de défense polonaise grâce au transfert de technologie que nous avons négocié », a précisé M. Błaszczak. Et les 180 premiers K2 « Black Panther » seront ensuite progressivement portés au standard K2PL.

Quant aux K-9 « Thunder », Varsovie va en commander « plus de 600 unités » au standard K9PL. Et cela alors que le groupe Huta Stalowa Wola [ou HSW SA] produit déjà le système ASH Krab, dont le châssis est le même que celui de l’obusier sud-coréen.

« Dans un premier temps, nous allons acquérir 48 obusiers, dont certains nous seront livrés cette année afin de combler le vide apparu après les dons faits à l’Ukraine [des ASH Krab, ndlr]. Ensuite, nous commanderons plus de 600 obusiers, qui seront produits en Pologne, selon la norme K9PL. Il convient de noter que dès le début, le K9 sera équipé de systèmes de communication polonais et sera connecté au système de gestion de combat intégré Topaz », a expliqué M. Blaszczak.

Enfin, le choix du F/A-50 « Golden Eagle », développé par Korean Aerospace Industries [KAI], a sans doute pu surprendre étant donné que la force aérienne polonaise met déjà en œuvre un appareil appartenant à la même catégorie, à savoir le M346 « Master » de Leonardo. Pour des raisons liées à l’approvisionnement en pièces détachées et de maintien en condition opérationnelle [MCO], la logique aurait dicté la commande d’appareils supplémentaires auprès du groupe italien.

Seulement, et alors qu’il avait été choisi aux dépens du F/A-50 sud-coréen, le M-346 ne donne pleinement satisfaction à la force aérienne polonaise. C’est, en tout cas, l’un des arguments avancés par M. Blaszczak. Leur « disponibilité est trop faible » et « j’ai signalé ce problème à mon homologue italien à plusieurs reprises », a-t-il dit.

Devant remplacer les MiG-29 « Fulcrum » et les Su-22 « Fitter » de sa force aérienne, la Pologne trouve désormais plein de qualités au F/A-50. « C’est un avion léger et polyvalent, basé sur le F-16. Il est entièrement interopérable avec les infrastructures et les équipements dont nous disposons déjà. C’est aussi une plateforme avec un grand potentiel de modernisation et d’intégration de nouveaux types d’armes. Enfin, il peut être utilisé au combat tout en étant une excellente plateforme d’entraînement », a justifié le ministre polonais.

« Un pilote formé sur un F/A-50 n’a besoin que de quelques heures pour commencer à piloter seul un F-16 », a également fait valoir M. Blaszczak… Ce qui fera réduire le coût de la formation…

Cependant, Varsovie aurait sans doute préféré avoir des F-16 supplémentaires, portés au standard « Viper ». Mais selon le ministre polonais, une telle demande aurait été impossible à satisfaire, la politique de Lockheed-Martin étant « concentrée sur le F-35″… Or, a-t-il dit “nous ne pouvons pas attendre et les FA-50 commenceront à être livrés l’année prochaine”.

Pour autant, la liste des achats que prévoit d’effectuer le ministère polonais de la Défense n’est pas terminée. Ainsi, en plus d’accélérer la livraison des 32 exemplaires déjà commandés au titre du programme Harpia, M. Blaszczak a indiqué qu’il est question, “à plus long terme, d’acquérir des F-35A supplémentaires ou des F-15 [EX]”. Mais la Corée du Sud pourrait encore une fois tirer son épingle du jeu. “Nous suivons de près les progrès de nos partenaires sud-coréens sur le KF-21 Boramae”, a-t-il dit.

Pour rappel, développé par KAI, le KF-21 est un avion de combat de génération 4,5 qui vient d’effectuer son vol inaugural le 19 juillet dernier. Sa mise en service au sein de la force aérienne sud-coréenne [RoKAF] est attendue en 2026.

Source : Opex360

4- Russie : le pire échec US ?

D’après les dernières analyses du FMI, l’économie russe résiste beaucoup mieux que prévu aux nombreuses sanctions décidées à son encontre. Les économies européennes, elles, semblent moins bien encaisser le choc que ce qui avait été anticipé. L’économie russe devrait, cette année, être moins pénalisée par les sanctions internationales que ce qui était attendu, a souligné le Fonds monétaire international (FMI) le 26 juillet, précisant que les pays européens, en revanche, en souffrent plus que prévu.

La croissance du produit intérieur brut (PIB) de la Russie devrait se contracter de 6,0 % en 2022, anticipe le FMI, soit bien moins que le plongeon de 8,5 % sur lequel il tablait lors de ses précédentes prévisions, publiées en avril. “L’économie russe devrait s’être contractée moins que prévu au deuxième trimestre, les exportations de pétrole brut et de produits non énergétiques se maintenant mieux qu’attendu”, détaille l’institution dans son rapport. De plus, la demande intérieure fait également preuve d’une certaine résilience grâce à la maîtrise de l’effet des sanctions sur le secteur financier intérieur et à un affaiblissement du marché du travail plus faible qu’escompté, ajoute le Fonds.

Les pays occidentaux ont, depuis le début de l’opération militaire russe en Ukraine le 24 février, pris à l’encontre de la Russie une salve de sanctions destinées à l’étrangler financièrement et économiquement. Leurs effets devraient en revanche se faire sentir plus que prévu en 2023, année pour laquelle le FMI anticipe une récession de l’économie russe de 3,5 %, soit 1,2 point de moins que ses prévisions précédentes. En revanche, “les effets de la guerre sur les principales économies européennes ont été plus négatifs que prévu”, précise le FMI. Les prévisions de croissance économique pour 2022 ont en effet été abaissées pour l’Allemagne (-0,9 point à 1,2 %), la France (-0,6 point à 2,3 %) ou encore l’Espagne (-0,8 point à 4,0 %). Ces conséquences plus fortes sont dues à “la hausse des prix de l’énergie ainsi qu’à la baisse de confiance des consommateurs et au ralentissement de l’activité manufacturière résultant de perturbations persistantes de la chaîne d’approvisionnement et de la hausse des coûts des matières premières”, détaille le FMI. Et une cessation complète des exportations de gaz russe réduirait “nettement” la croissance dans la zone euro en 2022 et 2023. Cela forcerait en effet les pays européens à mettre en place un rationnement de l’énergie, touchant les secteurs industriels majeurs.

5- Soulèvement populaire en Allemagne ?!

L’Allemagne risque de faire face à des soulèvements populaires à cause de l’ultimatum de Poutine. Thorsten Mumme, chroniqueur pour Der Tagesspiegel écrit à ce sujet. PolitRussia publie un récit exclusif du matériel.

La situation économique en Allemagne inquiète de plus en plus les spécialistes. Selon l’auteur, le pays glisse vers la récession. L’indice allemand du climat des affaires est tombé à 88,6 en juillet, selon un rapport de l’institut de recherche IFO. Selon Mumme, une telle baisse, associée à une pénurie de gaz russe, pourrait affecter l’humeur des citoyens.

“Aujourd’hui, la question n’est pas de savoir si une récession surviendra, mais quelle sera sa force. Cela soulève une autre question : quelles seront les conséquences de la récession en termes politiques ?”, dit l’article.

Ainsi, selon les sondages, environ 70 % de la population allemande est favorable au soutien de l’Ukraine. Aujourd’hui, les gens sont prêts à tolérer les prix élevés du carburant, qui sont en grande partie causés par la politique étrangère de Berlin. Cependant, d’autres choses vitales commenceront à augmenter de prix dans un proche avenir. En outre, les gens perdront leur emploi en raison de la crise énergétique. Dans une telle situation, il sera difficile pour le gouvernement fédéral d’inspirer aux Allemands qu’il soit nécessaire d’endurer les épreuves pour le bien des ambitions de Kyiv, écrit l’observateur.

“En cas de pénurie d’énergie pour l’industrie, il y a un risque de hausse du chômage. Si l’approvisionnement en gaz continue de baisser, il est peu probable que les hausses des prix des supermarchés soient atténuées par la hausse des prix des aliments. Les conséquences du conflit ukrainien atteindront rapidement le consommateur. L’avertissement abstrait ‘nous allons tous devenir plus pauvres’ lancé par le ministre de l’Économie Robert Habek au début de la crise en Ukraine deviendra réalité dans les mois à venir.

L’auteur souligne : jusqu’ici, les habitants de l’Allemagne se sentent plus ou moins à l’aise. Maintenant qu’il fait assez chaud dans le pays, les autorités ont levé certaines restrictions liées à la pandémie. Par conséquent, les problèmes d’approvisionnement en gaz semblent loin pour les gens ordinaires. Cependant, cela va rapidement changer dans les prochains mois.

‘Bientôt, il y aura peut-être des factures de gaz à quatre chiffres dans la boîte aux lettres, des emplois seront perdus et les autorités n’ont pas les fonds pour faire face à tout cela. Le moral des Allemands pourrait être mis à rude épreuve’, indique l’article.

Dans le même temps, Mumme rappelle que pendant toute la période de la guerre économique, Moscou n’a posé aucune condition à Berlin pour augmenter l’approvisionnement en gaz. Cependant, les dirigeants russes peuvent franchir cette étape et lancer un ultimatum. Dans ce cas, l’Allemagne pourrait être submergée par une vague de soulèvements populaires, note l’analyste.

‘Poutine n’a pas encore exigé de concessions sur l’approvisionnement en gaz, pour lesquelles le gouvernement allemand devrait sortir de son ombre. Mais en hiver, cela peut prendre la forme suivante : vous (Allemagne - ndlr) levez les sanctions, ou il n’y aura plus de gaz du tout. La ministre des Affaires étrangères Annalena Burbock a récemment mis en garde contre des soulèvements populaires si l’Allemagne n’avait pas de gaz », écrit Thorsten Mumme.

Selon l’observateur, les citoyens allemands n’ont pas été confrontés à de véritables problèmes économiques depuis longtemps et ont oublié ce que c’est que de vivre avec des prix en constante augmentation.

‘L’hiver à venir devrait montrer les souffrances que l’Allemagne peut endurer’, conclut l’auteur.

Plus tôt, PolitRussia a raconté comment l’Allemagne a commencé à se préparer à un Noël glacial après avoir averti la Russie.

Source : politros.com

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SOURCE: FRENCH PRESS TV