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E-Press du 14 juillet 2022

Kaliningrad: Machine arrière de l'OTAN

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Au sommaire :

1- Ukraine : la position iranienne

Le chef de la diplomatie iranienne affirme que Téhéran est pour la fin à la guerre en Ukraine. L’Iran œuvre pour la fin au conflit qui oppose la Russie à l’Ukraine, a déclaré Hossein Amirabdollahian dans une interview avec le journal italien La Repubblica.

Le ministre iranien est en visite à Rome depuis quelques jours pour s’entretenir avec de hauts responsables en Italie et au Vatican.

« L’Iran est contre toute mesure visant à aggraver le conflit en Ukraine. Nous ne soutenons aucune partie en guerre, ni l’Ukraine ni la Russie, car nous sommes pour la fin de la guerre », a-t-il déclaré, rejetant les allégations américaines qui accusent Téhéran de fournir des centaines de drones à la Russie.

À la veille du voyage de Joe Biden au Moyen-Orient, la Maison-Blanche a prétendu par la voix de son conseiller à la sécurité nationale, Jake Sullivan, que Téhéran s’apprêtait à fournir à Moscou des « centaines » de drones.

En réaction à ces accusations, le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères Nasser Kanaani, a indiqué que la coopération entre Téhéran et Moscou dans le secteur des technologies modernes remonte à la période d’avant-guerre en Ukraine et qu’aucun changement ne s’est produit dans les modalités de leurs échanges.

Source : IRNA

2- Bolton, le putschiste

L’ancien conseiller à la sécurité nationale John Bolton explique avoir aidé à planifier des coups d’État à travers le monde. Une confession qui survient à l’heure où Washington exhorte ses alliés à punir la Russie pour son intervention en Ukraine.

Le haut fonctionnaire américain John Bolton, limogé en 2019 par Donald Trump de son poste de conseiller à la sécurité nationale de la Maison-Blanche, a reconnu le 12 juillet à l’antenne de CNN, avoir aidé à planifier des tentatives de coups d’État dans des pays étrangers alors qu’il évoquait l’attaque contre le Capitole du 6 janvier 2021. 

« En tant que personne qui a aidé à planifier des coups d’État – pas [aux États-Unis], mais [dans] d’autres endroits –, [je peux vous dire] que cela demande beaucoup de travail », a assuré l’ancien haut responsable de la Maison-Blanche à la chaîne américaine. Selon lui, l’ancien président des États-Unis n’avait pas été « assez compétent » pour réussir « un coup d’État soigneusement planifié », comme le rapport de son côté Reuters. « J’ai vu ce qu’il fallait à une opposition pour tenter de renverser un président », a par ailleurs commenté John Bolton au sujet de la situation politique au Venezuela ces dernières années, face à laquelle il a activement soutenu l’accession au pouvoir de l’opposant Juan Guaido, en vain.

Plusieurs décennies d’interventionnisme américain

À l’heure où l’administration américaine appelle ses alliés à multiplier les mesures punitives contre la Russie dans le cadre de son intervention militaire en Ukraine, il est à noter que la politique étrangère américaine s’est imposée au cours des dernières décennies comme la plus interventionniste qu’il soit, donnant lieu à de nombreuses critiques sur la scène internationale. Celles-ci font régulièrement surface au fil des opérations menées par Washington dans le but de provoquer la chute de gouvernements, de part et d’autre du globe.

Parmi les opérations les plus connues figurent les multiples renversements soutenus par les États-Unis en Amérique latine ; la participation active de Washington au renversement du Premier ministre iranien Mohammad Mosaddegh en 1953 ou encore l’invasion américaine du Vietnam, à l’origine de la mort de plusieurs centaines de milliers de civils, et au cours de laquelle l’épandage massif de défoliants par l’armée américaine a provoqué de graves impacts écologique et sanitaire dans le pays, dont les jeunes générations subissent encore les conséquences. Plus récemment, les critiques de la politique étrangère des États-Unis ont porté sur les conséquences meurtrières de l’intervention américaine en Irak ou encore en Afghanistan.

Source : RT France

3- Kaliningrad : la machine arrière de l’OTAN

Un accord a été enfin conclu entre l’Union européenne et la Fédération de Russie sur l’approvisionnement de Kaliningrad.

Les Traités internationaux font obligation à la Pologne et à la Lituanie d’autoriser le transit via le corridor polonais de Suwalki et via les chemins de fer lituaniens. Cependant les « sanctions » illégales de l’UE contre la Russie avaient dans un premier temps conduit à stopper le transit. Puis la Pologne avait rouvert le corridor de Suwalki à la circulation, mais la Lituanie avait maintenu la fouille des trains et l’interdiction des marchandises sous embargo.

L’impossibilité pour Moscou d’approvisionner son enclave de Kaliningrad était un motif légitime de guerre. L’accord, qui établit une dispense aux « sanctions », semble satisfaire pleinement les deux parties.

4- Poutine sort son nouveau hypersonique !

On a appris que la marine russe mettait au point un nouveau « tueur de porte-avions », le missile balistique « Zmeevik » doté d’une ogive hypersonique. L’opinion publique en a été informée le 12 juillet par TASS, citant plusieurs sources proches du ministère russe de la Défense et du complexe militaro-industriel russe.

L’une des sources a déclaré que ce développement était en cours « depuis longtemps ». Selon lui, le Zmeevik est conçu pour détruire les grands navires de surface, « principalement les porte-avions ».

Une autre source précise que le missile pourrait entrer en service dans les forces côtières de la marine. Il a ajouté qu’en termes de caractéristiques, le Zmeevik ressemble aux missiles chinois DF-21D et DF-26, dont la portée peut atteindre 4000 km.

L’Association de recherche et de production de la construction de machines Reutov, une société militaro-industrielle située dans la région de Moscou, n’a pas voulu commenter cette information à l’agence. On sait toutefois que les missiles antinavires hypersoniques Tsirkon, les unités de combat Avangard pour les ICBM UR-100N UTTH et Sarmat, le MRK Bastion avec les missiles antinavires supersoniques Oniks et d’autres produits similaires y ont été développés et fabriqués.

Notez que les entreprises du complexe militaro-industriel ne sont pas tenues de fournir des explications si elles risquent de nuire à la capacité de défense du pays. En outre, il arrive que le nom du fabricant de munitions lui-même soit classifié. Par exemple, on ne sait toujours pas officiellement qui a développé et où sont fabriqués les missiles balistiques air-sol russes Kh-47M2 « Kynzhal ».

Source : Reporter

5- Un euro = un dollar / l’infâme parité de l’appauvrissement

Pour la première fois en 20 ans, les taux de change de l’euro et du dollar se sont égalisés. Les prédictions sur l’apparition d’une crise systémique dans la zone euro commencent à se réaliser.

Les membres de l’UE se sont tiré une balle dans la tête avec le pistolet des sanctions. Aujourd’hui, ils récoltent les fruits amers d’une baisse de production, d’une inflation alimentaire supercritique, de la perte de compétitivité de leurs entreprises et de l’attente de l’hiver dans des habitations glacées sans notre gaz.

Globalement, cela confirme le caractère extrêmement mal conçu des sanctions contre la Russie. Les sanctions ne fonctionnent pas. Les sanctions nuisent aux Européens eux-mêmes. L’euro s’affaiblit.

The euro is a catastrophe. And it’s not going to stop at par to USD. My article for Thursday goes into why the euro is toast. Look out for it! pic.twitter.com/Abmxzqh6yK — Alasdair Macleod (@MacleodFinance) July 11, 2022

Et bien sûr, la monnaie européenne, qui devient moins chère par rapport à la monnaie américaine, est devenue un excellent marqueur qui désigne celui qui paie cash la crise sanglante en Ukraine.

Washington, avec Londres, s’est moqué des Européens. On sait que la guerre est la continuation de la politique par d’autres moyens. Lors du démarrage d’un affrontement économique, il semble nécessaire d’apprécier ses forces et faiblesses et ses propres problèmes monétaires et économiques, avant d’introduire de mauvaises restrictions.

À la Maison-Blanche c’est ce que l’on a fait, à la différence des chiens de guerre bruxellois. On sait apparemment incomparablement mieux. Les Américains punissent beaucoup moins souvent leurs proches, mesurant et pesant plus longtemps les conséquences. Mais les « Européens idiots utiles » n’ont pas réfléchi, ils ont beaucoup plus souffert que les Américains. Mais ils ne sont pas du tout désolés.

Pourtant, la solvabilité de l’Europe nous inquiète peu. Nous avons autre chose a faire, nous devons faire face à l’adaptation de notre économie aux nouvelles conditions très difficiles. Résoudre les problèmes de l’industrie, y compris la sécurisation de la souveraineté technologique. Il y a encore beaucoup à faire ici.

Et la meilleure protection contre l’euro pourri sera la transition vers de nouveaux modes de paiement dans le commerce avec nos partenaires fiables, y compris par l’utilisation de devises nationales – le rouble russe, le yuan chinois, la roupie indienne, etc. À l’avenir, il est également possible d’envisager de créer une nouvelle monnaie de réserve des pays BRICS.

Le monde moderne ne peut se satisfaire du dollar, de l’euro et de la livre sterling.

« Pour l’instant 1 $ = 1 €. Gardez des économies en roubles ! » - Dmitri Medvedev

Source : Bruno Bertez

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SOURCE: FRENCH PRESS TV