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E-Press du 6 juillet 2022

E-Press du 6 juillet 2022

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Au sommaire :

1-Paris confirme la mort d’un second mercenaire français en Ukraine

Près de 7000 « mercenaires étrangers », issus de 64 pays, étaient arrivés en Ukraine depuis le 24 février.

Le ministère français des Affaires étrangères a confirmé, le mardi 5 juillet, la mort en Ukraine d’un second mercenaire français, confirmant une information de RTL lundi.

« Nous avons appris la triste nouvelle de ce décès », a indiqué le Quai d’Orsay dans un communiqué. « Nous présentons nos condoléances à sa famille, avec laquelle les services concernés (…) sont en contact ».

Lundi, RTL avait annoncé le décès de ce mercenaire. « Il a succombé à ses blessures le 25 juin dernier dans la région de Kharkiv. Il avait 20 ans et avait rejoint la légion internationale le 1er mars dernier », avait-elle twitté, selon l’AFP.

« Grièvement blessé, dans le coma, Adrien D. était soigné dans un hôpital de campagne dans la région de Kharkiv », dans le nord-est de l’Ukraine, a précisé la radio sur son site internet.

Le ministère avait indiqué début juin qu’un premier mercenaire français parti comme « volontaire » avait été tué « dans des combats ».

La Légion internationale de défense de l’Ukraine, organisme officiel des combattants étrangers, avait aussi évoqué son décès aux côtés d’un Néerlandais, d’un Australien et d’un Allemand sans préciser la date ni les circonstances de leur mort.

RTL désigne le premier mort comme étant « Wilfried Blériot, tué le 1er juin dernier et dont les obsèques ont eu lieu en France le 30 juin dernier ».

La radio affirme qu’il y aurait environ une cinquantaine de Français qui se battent actuellement en Ukraine.

20 000 combattants étrangers

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky avait annoncé la formation de la Légion internationale de défense de l’Ukraine au début de la guerre et les autorités ukrainiennes ont peu après déclaré avoir reçu environ 20 000 candidatures.

Mi-juin, l’armée russe avait affirmé qu’un peu moins de 7000 « mercenaires étrangers », issus de 64 pays, étaient arrivés en Ukraine depuis le début du conflit (24 février) et que près de 2000 d’entre eux avaient été tués.

Le ministère russe affirme que la Pologne était le « leader absolu » en Europe en termes de combattants venus en Ukraine, suivie par la Roumanie et la Grande-Bretagne.

Source : Al-Manar

2-Australie : la France s’humilie à nouveau ! 

La Macronie persiste coûte que coûte à vendre ses sous-marins diesel obsolètes à la marine australienne, malgré l’insistance des industries des pays techniquement développés à décarboner et les croche-pieds des Anglo-saxons dans l’affaire des sous-marins « AUKUS », où une Opex 360 essaie en vain de ménager la chèvre et le chou.

Opex nous le dit : Après l’affaire des sous-marins, la France et l’Australie vont relancer leur coopération militaire.

Pour le moment, du moins, l’actuel gouvernement australien n’envisage pas de revenir sur la décision prise par son prédécesseur de doter la Royal Australian Navy [RAN] de sous-marins nucléaires d’attaque [SNA].

Décision qui, prise dans le cadre de l’alliance AUKUS [Australie, Royaume-Uni et États-Unis], s’était traduite par l’annulation d’un contrat notifié à Naval Group pour livrer douze bâtiments de type Shortfin Barracuda [ou « Attack »] à propulsion classique, via d’importants transferts de technologie, ainsi que par une grave crise diplomatique entre Canberra et Paris.

Pour autant, le nouveau Premier ministre australien, le travailliste Anthony Albanese, entend recoller les morceaux avec la France et de « restaurer » une confiance abîmée par cette affaire dite des « sous-marins ». D’où l’importance de sa récente visite à Paris, où il a rencontré le président Macron.

« Nous allons parler de l’avenir, pas du passé », a ainsi lancé ce dernier au moment d’accueillir M. Albanese à l’Élysée, le 1er juillet. Ce passé a commencé à être « soldé », Canberra ayant récemment agréé un accord visant à indemniser Naval Group pour l’annulation de la commande des douze Shortfin Barracuda.

A priori, la France et l’Australie ont visiblement l’intention de remettre les compteurs à zéro et de relancer leur relation en matière de défense, y compris dans le domaine industriel. Telle est l’intention exprimée dans la déclaration conjointe publiée à l’issue de la rencontre entre MM. Macron et Albanese.

« La France et l’Australie forgeront une nouvelle relation de défense. Nous renforcerons notre collaboration et nos échanges relatifs aux intérêts de sécurité partagés, notamment grâce à un engagement opérationnel et à des échanges de renseignement », affirme cette ce texte, avant d’évoquer une coopération plus intense « en matière de sécurité, en particulier sur la surveillance maritime, en lien avec les agences régionales, et dans l’Océan indien, y compris en collaboration avec l’Inde ».

Les deux pays sont convenus d’appuyer mutuellement leurs « déploiements » et de mener des « activités maritimes conjointes plus nombreuses au service de l’ordre international fondé sur des règles ». En outre, ils envisagent aussi des « initiatives pour approfondir et favoriser un meilleur accès réciproque » à leurs bases militaires, en s’appuyant sur les « accords de soutien logistique mutuel établis de longue date ».

Enfin, il est aussi question d’étudier de nouvelles initiatives « afin d’accroître la coopération de nos industries de défense dans le but de soutenir et de fournir des capacités à nos forces de défense respectives », notamment sur les « questions stratégiques de l’espace, comme celle de la veille spatiale ».

Cela étant, la France reste à l’écart des initiatives prises par d’autres pays intéressés par l’Indo-Pacifique… Ainsi, le 25 juin, les États-Unis, le Japon, l’Australie, la Nouvelle-Zélande et le Royaume-Uni ont annoncé la création d’un groupe informel qui, appelée « Partners in the Blue Pacific » [Partenaire dans le Pacifique bleu], vise à renforcer les liens économiques et diplomatiques avec les nations insulaires de la région.

Source : Opex 360

3-La Russie est en train de gagner la guerre en Ukraine 

« C’est une chose difficile à dire étant donné la situation humanitaire, mais du point de vue de la stratégie militaire il faut dire que la manœuvre entreprise par l’armée russe depuis le déclenchement de cette guerre entrera probablement dans les annales de l’Histoire comme un modèle du genre ».

Source : Real Tribune

4-L’Allemagne leurre-t-elle les USA ?

Les exportations allemandes vers la Russie sont en hausse malgré les sanctions occidentales

Malgré les sanctions occidentales et une sortie massive d’entreprises de Russie, les exportations de l’Allemagne vers la Russie ont rebondi en mai, selon les données de l’Office fédéral de la statistique.

En raison des sanctions anti-russes imposées par l’Occident, en mars, les exportations de l’Allemagne vers la Russie ont chuté de près de 60 % à 9,9 %, en avril, mais depuis fin mai elles ont rebondi de 4 % à 29 %, atteignant 1 milliard d’euros.

L’office statistique a expliqué que la croissance était principalement due aux produits pharmaceutiques, qui ne faisaient pas l’objet de sanctions, et que l’effet était encore amplifié en raison de l’augmentation de leur coût.

Les importations allemandes en provenance de Russie ont chuté de 9,8 % à 3,3 milliards d’euros. La part du lion est constituée de ressources énergétiques et de matières premières.

Après ajustement calendaire et saisonnier, l’Allemagne annonce avoir exporté des marchandises pour un total de 125,8 milliards d’euros et importé des marchandises pour une valeur de 126,7 milliards d’euros en mai de cette année.

Le solde du commerce extérieur affichait un déficit de 1 milliard d’euros. Fin mai, l’essentiel des exportations allemandes était destiné aux États-Unis, en hausse de 5,7 % à 13,4 milliards d’euros.

Les exportations vers la Chine ont augmenté de 0,5 % à 8,7 milliards d’euros, et vers la Grande-Bretagne a diminué de 2,5 % à 5,8 milliards d’euros.

Source : Real Tribune

5-Russie : le coup turc fait flop 

La Turquie va-t-elle se quereller avec la Russie à propos du grain « ukrainien » ?

L’Ukraine a récemment accusé la Russie d’avoir « volé » 7 000 tonnes de blé, qui auraient été chargées dans le port de Berdiansk sur un cargo sec loué Zhibek Zholy et envoyées au port turc de Karasu pour être redirigées vers un pays tiers.

Les autorités turques ont réagi à cette information en immobilisant le navire dans la rade du port maritime indiqué et en commençant à vérifier toutes les circonstances, y compris l’origine et la propriété de la cargaison.

L’incident a provoqué une résonance dans la société russe, où l’on craignait qu’Ankara ne se querelle avec Moscou au sujet du grain « ukrainien ». Des millions de Russes aiment se détendre en Turquie, qui ne s’intéressent pas aux complications entre les deux pays.

Cependant, les Russes n’ont pas à s’en soucier. En tout cas, l’économiste Ivan Lizan, responsable du projet SONAR-2050, le pense. Selon lui, exprimée au journal Vzglyad, la Turquie est trop dépendante de la Fédération de Russie pour se quereller à ce sujet.

Qu’adviendra-t-il du navire transportant des céréales retenues en Turquie ? Je ne pense pas qu’il se passera quelque chose. Dans le cadre de la politique multivectrice de leur politique, les Turcs ne pouvaient s’empêcher de retenir le navire, car ils avaient une demande conséquente. En outre, Ankara mènera une « enquête » pour maintenir la neutralité nominale aux yeux de l’UE et des États-Unis, et finira par libérera le cargo.

Il est sûr et certain : La Turquie ne spéculera pas sur l’incident, car elle a besoin de blé et de gaz russes, de commerce et de la préservation de ses actifs en Russie. L’expert a rappelé qu’après le départ des Européens et des Américains du marché russe, ce sont les Turcs qui contrôleront désormais le commerce de la bière, la vente de vêtements de sport, de textiles et un certain nombre d’autres domaines qu’ils ne veulent pas perdre à coup sûr. Ankara a largement profité de la situation géopolitique depuis le 24 février. Ainsi, Ankara n’arrêtera pas le cargo et ne gâchera pas les relations avec Moscou.

Et il suggère : Lizan a remarqué que le grain est une marchandise fongible qui se négocie en bourse, comme le blé avec 12,5 % de protéines. De plus, la même composition en pourcentage a du blé non seulement de Russie, mais aussi de France, des États-Unis et d’un certain nombre d’autres pays. Bien sûr, il est divisé en variétés, mais la Turquie ne pourra pas déterminer d’où provient ce grain.

Il a souligné : Lizan a souligné que même si ce cargo est arrêté par les Turcs, le blé de Berdiansk sera transporté à Taganrog, où il sera rechargé et mélangé avec du blé russe.

Et puis personne ne pourra jamais déterminer le pays d’origine de ce produit.

Source : topcor.ru

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SOURCE: FRENCH PRESS TV