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Drone, bombe, artillerie, le pétrole irakien rend Ankara fou

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Des avions turcs ont bombardé le siège du PKK dans le district de Chamchamal. ©Baghdadtoday

Une source sécuritaire dans la province irakienne de Ninive a annoncé ce samedi 21 mai qu'un camp de réfugiés dans la ville de Makhmur avait été pris pour cible par l’aviation turque.

La source a déclaré que le camp avait été bombardé par l’aviation turque, mais apparemment aucune victime n'a été signalée jusqu'à présent.

La chaîne Telegram de Sabereen News a, pour sa part, rapporté que l'attaque avait été menée par des drones turcs et qu'un véhicule civil avait été visé.

Cela intervient alors que certains médias ont rapporté ce samedi matin que des avions de combat turcs avaient attaqué le nord-est de l'Irak.

Selon ces sources, dans les frappes aériennes turques contre des positions du PKK dans la région de Chamchamal, une ville kurde située entre Sulaymaniyah et Kirkuk, trois éléments PKK et deux civils ont été tués.

Une source de sécurité a déclaré que des avions de combat turcs avaient bombardé la région d’Agjalar dans la province de Sulaimaniyah, suite à quoi le siège du PKK a été complètement détruit et une voiture incendiée.  

« Des drones turcs ont frappé à deux reprises des zones montagneuses. La deuxième frappe contre un pick-up a fait cinq morts, dont deux civils », a assuré à l’AFP Heimin Bahjat, directeur de la municipalité du village d’Agjalar.

S’exprimant aussi sous couvert d’anonymat, un porte-parole du PKK a rapporté la mort de trois de ses membres et de deux civils. Selon lui, les trois éléments du PKK ont été « visés par des drones armés turcs et grièvement blessés ». Les deux civils sont ensuite intervenus pour leur porter secours et ont été également pris pour cible par une seconde frappe, selon la même source.

La Turquie, qui a de facto installé plusieurs dizaines de bases militaires depuis 25 ans au Kurdistan irakien, a lancé à la mi-avril une nouvelle opération militaire contre le PKK dans le nord de l’Irak.

Ces campagnes militaires avec des bombardements aériens récurrents et parfois des opérations terrestres compliquent les relations entre le gouvernement central irakien et Ankara, l’un des premiers partenaires commerciaux de l’Irak.

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV