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Zoom Maghreb du 11 mai 2022

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Analyses de la rédaction :

  • Algérie

- Algérie-Russie : Lavrov à Alger. Pourquoi? 

Le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov est arrivé à Alger pour une visite de deux jours à l’invitation de son homologue Ramtane Lamamra.

Les deux responsables s’étaient entendus sur cette visite le 5 avril dernier, lors de la présence à Moscou de M. Lamamra dans le cadre d’une mission de bons offices dépêchée par la Ligue arabe. Le chef de la diplomatie algérienne s’était déplacé dans la capitale russe en compagnie des ministres des Affaires étrangères de Jordanie, du Soudan, de l’Irak et de l’Égypte, dans le but de lancer des concertations avec les responsables russes et contribuer à une solution diplomatique à la crise ukrainienne.

Lors de sa rencontre avec son homologue algérien, M. Lavrov avait manifesté son intention de concrétiser « prochainement » une visite en Algérie, prévue de longue date. Ce dernier s’était déjà déplacé à Alger en mai 2019. Moins de deux semaines après la rencontre Lamara-Lavrov en Russie, le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a reçu, le 18 avril dernier, une communication téléphonique de son homologue russe, Vladimir Poutine, qui a vu les deux chefs d’État échanger des félicitations à l’occasion du 60ème anniversaire de l’établissement des relations diplomatiques entre les deux pays et exprimer « leur satisfaction pour les progrès enregistrés par la coopération bilatérale dans tous les domaines ».

Et c’est visiblement lors de ce même entretien que la date de la visite de M. Lavrov en Algérie a été fixée, sachant que MM. Tebboune et Poutine se sont également accordés sur les visites de haut niveau entre les dirigeants algériens et russes, ainsi que sur la prochaine réunion de la commission conjointe de coopération économique. En ce sens, le chef de la diplomatie russe sera accompagné de plusieurs responsables russes et sera reçu par Abdelmadjid Tebboune.

Cette visite devrait s’inscrire dans la continuité de celle effectuée à Moscou par M. Lamamra, durant laquelle il avait eu une séance de travail avec M. Lavrov, avant de s’entretenir avec le chef du Conseil de sécurité russe Nikolaï Patrouchev, autour des axes et des perspectives de renforcement de la coopération entre les deux pays. Mais la présence à Alger du chef de la diplomatie russe intervient, en premier, dans une conjoncture internationale marquée par la guerre entre la Russie et l’Ukraine qui a vu les pays occidentaux multiplier les sanctions à l’adresse de Moscou.

Une démarche à laquelle l’Algérie refuse d’adhérer en défendant le principe qui « permet aux mécanismes onusiens compétents de s’acquitter pleinement de leurs mission et rôle conformément aux règles du Droit international et aux résolutions pertinentes de l’ONU, loin de toute ingérence ou préjugé, et constitue pour l’Algérie une condition sine qua non en vue de prouver les faits concernant toute violation grave et systématique des droits de l’Homme », ne cessent de répéter les diplomates algériens depuis le début de la guerre en Ukraine, en février dernier.

En ce sens, l’Algérie n’a pas hésité, début avril, à voter contre la décision de suspension de la Fédération de Russie du Conseil des droits de l’Homme, une résolution présentée au vote par un groupe de pays occidentaux, lors de la session extraordinaire de l’Assemblé générale de l’ONU, consacrée à la crise ukrainienne. C’est d’ailleurs dans ce même sens que, lors de leur entretien téléphonique, les présidents algérien et russe ont souligné « l’importance d’une solution politique conforme aux principes du droit international et de la Charte des Nations unies ». Ils ont aussi procédé à un échange de vue sur la situation internationale, relevant les graves développements affectant la sécurité des citoyens palestiniens, ainsi que les atteintes à la sacralité des lieux saints de l’islam à Qods, tout en réaffirmant le soutien de leurs pays à une paix juste et durable au Moyen-Orient devant consacrer les droits nationaux inaliénables du peuple palestinien.

La position algérienne face à la crise ukrainienne a, d’ailleurs, été saluée par l’ambassadeur de la Fédération de Russie en Algérie, Igor Beliaev. Lequel a remercié l’Algérie pour sa « position équilibrée vis-à-vis de la crise ukrainienne », se félicitant par là même « des positions exprimées par les parlementaires algériens ayant participé récemment, en Indonésie, aux travaux de l’Assemblée générale (AG) de l’Union interparlementaire (UIP) ».

Outre le renforcement de la coopération entre les deux pays dans plusieurs secteurs, sur la base de « relations distinguées » et « historiques », cette visite devrait porter sur le dossier du gaz qui fait l’actualité en tant qu’enjeu cardinal dans cette guerre en Ukraine, à travers la hausse des prix mais surtout à travers le projet d’embargo de l’UE contre le gaz russe, en comptant sur des alternatives à trouver chez d’autres producteurs, dont l’Algérie.

Source : Reseauinternational

  • Maroc

- La révolte anti Israël 

Un sit-in de protestation a été observé samedi au Maroc, contre la participation de trois équipes de l'Entité sioniste au Championnat du monde de football des avocats (Mundiavocat) qui se tient du 7 au 15 mai au Maroc.

Le sit-in, qui intervient à l'appel du Front marocain de soutien à la Palestine et contre la normalisation, a réuni plusieurs acteurs de la société civile marocaine, venus en nombre pour dénoncer la normalisation des relations entre le Maroc et l'Entité sioniste dans divers domaines.

Lors de cette action de protestation, les manifestants ont scandé plusieurs slogans tels que, "les avocats résistent et refusent la normalisation", "Marrakech n'oubliera pas les crimes d'Al-Aqsa" ou encore "le Maroc et la Palestine sont un seul peuple". "Le sit-in a pour but de dénoncer le tsunami de normalisation de Rabat avec l'Entité sioniste", a indiqué le coordinateur national du Front marocain de soutien à la Palestine et contre la normalisation, Djamel El Asri.

Le coordinateur a dénoncé, en outre, "la poursuite par Rabat du processus de normalisation qui a touché plusieurs secteurs et les tentatives d'impliquer le corps des avocats en ouvrant la porte à des groupes de l'Entité sioniste afin de profaner la terre du Maroc".

Le coordinateur national du Front marocain de soutien à la Palestine et contre la normalisation a assuré que "les opposants à la normalisation ont réussi dans leur lutte contre la participation des équipes de l'Entité sioniste à la Coupe du monde des avocats à Marrakech", soulignant que cet évènement se déroulait dans le plus grand secret.          

Il en veut pour preuve "l'absence de cérémonie d'ouverture, comme il est d'usage dans de tels événements sportifs".

Le coordinateur a notamment appelé les habitants de Marrakech et les avocats et militants de la ville à exprimer tout au long de cette semaine leur rejet de cette manifestation sportive, relevant que la normalisation qui s'opère "au niveau des responsables ne pourra jamais s'étendre au peuple marocain."

Pour sa part, le coordinateur de la Coalition marocaine des droits de l'homme, Abdelilah Ben Abdeslam a condamné le comportement de Rabat qui, dira-t-il, a "révélé son vrai visage", déplorant le fait que la normalisation avec l'Entité sioniste suive son cours "à un moment où le peuple palestinien est victime des crimes les plus odieux".

Il a indiqué que la lutte se poursuivra jusqu'à la mise en échec de la normalisation qui porte atteinte aux nobles valeurs du peuple marocain.

Source : APS

- Sahara occidental : Pourquoi l'Espagne a cédé?  

Sur la question du volte face espagnole sur la question saharoui, beaucoup d’ancre ont coulé pour mettre en relief le rôle qui y a joué la guerre de l’empire contre la Russie en Ukraine. En effet, cet ordre à rallier le camp anti Sahara indépendant qui aurait été imposé à l’Espagne et qui l’a poussé à rompre avec sa position historique quitte à se v brouiller avec l’Algérie et à en perdre même le gaz et ce à un moment où l’Europe fait face à l’une de ses pires crises énergétiques, aurait serait tombé lors de la récente visite de l’envoyée US au Maghreb, certes tristement célèbre Wenddy Sherman, une Sioniste pur et dure qui s’est fait connaitre par sa présence au cours des pourparlers nucléaire 5 + 1 qui comme chacun le sait a abouti à un accord bâclé lequel accord n’a pas tardé à être révoqué dès le changement de la majorité aux USA dès 2018. Au cours de sa visite à Madrid, de Sherman a du sommer le PM Sanchez pour qu’il en finisse avec  son double jeu hypocrite – vis-à-vis du peuple sahraoui et de l’Algérie –  pour se rallier publiquement à la position américaine, qui reconnait la marocanité du Sahara Occidental, pour des raisons d’intérêts états-uniens et non pour les beaux yeux de Rabat. Wendy Sherman a dû lui expliquer sèchement que les Etats-Unis et l’OTAN sont déterminés à faire du Maroc et du Sahara Occidental une tête de pont africain dans leur stratégie d’endiguement vis-à-vis de l’axe Pékin-Moscou dans la région du Maghreb et du Sahel, et qu’en tant que membre de l’Alliance atlantique, l’Espagne est obligée de sacrifier sa «neutralité» pour favoriser les intérêts supérieurs de cette alliance.

Cette perspective parait parfaitement plausible sauf qu’il convient d’y ajouter une autre, le rôle qu’a joué Israël dans ce volte-face. On apprend depuis quelques jours que Le chef du gouvernement espagnol Pedro Sanchez et sa ministre de la Défense Margarita Robles avaient été espionnés en mai et juin 2021 par un gouvernement étranger utilisant le logiciel israélien Pegasus (NSO). On sait qu’une fois installé sur un téléphone, le logiciel Pegasus, développé par la société israélienne NSO, permet d'accéder à la messagerie, aux données ou encore d'activer à distance les caméras et les micros. Pour un PM et un ministre der la Défense placée sous pression US/OTAN ce n’est effectivement pas un risque mineur que d’être placé sur écoute. Surtout si la partie qui entend en explorer le résultat est in fine l’entité sioniste, une entité  qui pas plus tard qu’en novembre 2021 a signé des accords stratégiques avec le Maroc lesquels accord prévoit entre autre l’installation d’une base dans la région autonome de Mellilla ou plus précisément dans la localité de Afsó, située tout près de l'aéroport de Monte Arruit, une région qui a appartenu au protectorat espagnol en terre marocaine de 1912 à 1956. A l’époque la presse espagnole s’en était inquiétait affirmant que serait là une source supplémentaire de tension au Maghreb et ce aux dépens de l’Espagne et elle n’avait pas tort. De  de Mellilla à Pegasus en passant par Sherman, le gouvernement espagnole s’est fait avoir et surtout piégé par un axe US OTAN qui est déterminée à étendre la guerre Ouest/Est au Maghreb.

Source: Press tv

- Armes israélienne imposée au Maroc, l'Inde s'invite au festin 

Le Maroc a acquis auprès de l’Inde des camions de transport tactique pour renforcer le parc automobile des Forces armées royales (FAR). Les premières images de ces engins viennent d’être dévoilées.

De marque Tata LPTA 2038, ces véhicules militaires sont adaptés aux régions désertiques comme le sud-est marocain, où ils entreront bientôt en service, rapporte FAR-Maroc, qui précise que les engins ont déjà servi au Rajasthan, région largement aride, possédant même un vrai désert, le Thar.

Les camions sont également dotés de système chargement-déchargement, à traction intégrale tout-terrain à haute mobilité 6X6 et peuvent être équipés d’une tour de tir commune, un lance-roquettes à plusieurs canons, voire une batterie de tir de missiles, souligne-t-on.

Ces véhicules viennent s’ajouter à d’autres types de camions acquis dernièrement auprès des constructeurs Renault, Mercedes et Man, fait savoir la même source, selon laquelle cet investissement militaire s’inscrit dans le cadre d’un plan visant à renouveler le parc de véhicules tactiques de l’armée de terre marocaine.

Plutôt, le Maroc avait engagé des négociations avec la société israélienne Elbit Systems en vue de l’acquisition du missile de croisière Delilah, un engin qui a la capacité de toucher des cibles terrestres et maritimes à plus de 250 km.

Selon le rapport de Bladi.net le Maroc veut acquérir ce missile israélien, Delilah, pour renforcer son armée aérienne qui ne compte pas encore de missile de croisière. Les négociations sont en cours pour conclure un accord avec la société Elbit Systems, concepteur de cet engin.

Source : Bladi.net

  • Egypte

- Les liens Le Caire-Résistance font peur

Il se passe d'étranges choses au Sinaï : alors que tout indique l'imminence d'un clash militaire entre l'entité d'une part et la Palestine soit Gaza soit Jénine de l'autre, les forces égyptiennes arrêtent un groupe de pseudo touristes israéliens au Sinaï. 

Selon des agences, Un groupe de " touristes israéliens" a été arrêté par la police égyptienne. Selon la police, ces touristes ont été arrêtés pour avoir porté le drapeau israélien et pour avoir commis des actions provocatrices dans la péninsule du Sinaï.

"Ils ont arrêté les touristes pour avoir partagé une vidéo où ils brandissaient le drapeau israélien sur les réseaux sociaux", selon le rapport de la police.  

Les détenus sont restés en prison pendant deux jours, après quoi ils ont été expulsés d'Égypte.

Mais étaient-ils réellement des touristes ? Dimanche une violente attaque- éclair à visé un campement de l'armée égyptienne au Sinai et dans un lieu encore jamais attaqué à savoir l'est du canal de Suez qu'on sait poser toujours problème à Israël qui l'envie son caractère géostratégique. L'attaque revendiquée par Daech a fait 10 morts dont un officier. Or Daech étant l'œuvre d'Israël les Égyptiens n'ont pas eu à aller chercher trop loin pour mettre la main sur les touristes-agents israéliens.

Mais qu'est-ce a poussé Israël à frapper l'armée égyptienne par Daech interposée ? Sans doute trop de sympathie Le Caire Résistance.  En dépit des apparences l'Égypte, premier pays arabes à avoir normalisé avec l'entité en a assez d'elle et ne rate aucune occasion pour manifester sa sympathie pro Résistance.  En mai 2021 lors de l'opération Epée de Qods,plus d'un rapport a fait état des liens armée égyptienne-Gaza face aux Sionistes liens qui sont allés jusqu'à la transmission des renseignements à la Résistance pour la localisation des cibles sionistes à abattre. Cette connivence a valu par la suite à l'Égypte la confiance de la Résistance fait que le Caire a mise merveilleusement à profit en forçant le régime sioniste a revoir les accords de Camp David et à remettre à l'Égypte le Sinaï. L'attaque de dimanche vient donc de loin. Reste que l'Égypte ne se laisse pas intimider d'où la visite du chef du chef du CentCom au Caire. Lors de cette rencontre le président égyptien Abdel Fattah Al-Sissi a exprimé son espoir d'approfondir les relations avec les États-Unis dans le domaine de la lutte contre le terrorisme lors de discussions avec le général Michael Eric Corella, commandant du Commandement central américain (CentCom), lundi au Caire.

Cette réunion qui s'est déroulée au lendemain d'une attaque sanglante perpétrée par des terroristes dans la péninsule du Sinaï au cours du week-end les analystes y ont vu surtout un avertissement.  Si l'Amérique ne calme pas son chien enragé l'Égypte saura comment s'y prendre …l'armée égyptienne se prépare pour une Epée de Qods II ?

Source : PressTV

Interview : Algérie/Russie : l’Occident désarmé 

Le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov a entamé, mardi, une visite officielle en Algérie à l’occasion du 60e anniversaire de la signature de la Déclaration commune sur le Partenariat stratégique entre l’Algérie et la Russie.

Mardi, le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov est arrivé en Algérie pour une visite inopinée au cours de laquelle il a rencontré son homologue Ramtane Lamamra et le président Abdelmadjid Tebboune, selon Alger International TV.

Quel message retenir de cette visite officielle de Lavrov à Alger?

Xavier Dupret, économiste belge s’exprime sur le sujet.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV