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Iran : comment éviter d'autres tragédies Moskva

Des vedettes rapides des forces navales du CGRI dans le golfe Persique ©Pars Today

Parallèlement à cette information bien significative, The Drive revue militaire US rapporte que les États-Unis vont retirer les 22 croiseurs de classe Ticonderoga de l’US Navy dans un délai maximal de cinq années, soit à l’horizon 2027. Entrés en service en 1983 au plus fort de la Guerre froide 1.0, ils seront modernisés pour servir de plateforme de lancement de missiles de croisière, mais également de lutte contre les missiles balistiques.

Que se passe-t-il ? The Drive répond:  Cependant, le développement des missiles antinavires rend ces bâtiments de surface obsolètes. Le fait est que le naufrage du croiseur russe Moskva en mer noire en avril 2022 par des missiles tirés par l’Ukraine a renforcé l’exposé des motifs des partisans du retrait des croiseurs des flottes de surface. Ces navires possédant un tonnage important ne sont plus adaptés à la guerre moderne.

Que se passe-t-il en mer Noire et au sein de l’US Navy ? Une adaptation aux tactiques guère asymétriques que les Yankees semblent avoir appris au terme de trois ans de bataille anti CGRI dans le golfe Persique. À ce rythme la Russie saurait -elle éviter d’autres drames Moskva ? 

Si la Russie ne veut pas perdre de batailles navales en pleine guerre ukrainienne, qu’elle change au plus vite de tactiqurI.

En raison de ses missions spéciales, la marine du CGRI est conçue comme une organisation de combat dont la doctrine et le statut sont différents de ceux d’une marine classique. L’accent mis sur les petits navires rapides, mais modernes et bien équipés, ainsi que sur les drones et les lanceurs du système de missile côtier, représente une stratégie navale infiniment moderne, car basée sur la rapidité, la précision et la furtivité.  

Lors des combats maritimes, la marine du CGRI et des vedettes à grande vitesse équipées d’artillerie lourde et de lance-roquettes de 107, ou de divers missiles de croisière et de torpilles. Les forces navales du CGRI possèdent aujourd’hui une véritable puissance dans les batailles à longue distance.

En décembre 2021, et pour la première fois, les vedettes de classe Achoura du CGRI ont été équipées de deux nouveaux projectiles : les torpilles lourdes et les missiles de croisière antinavires, un record du monde pour le CGRI.

Les stratégies A2/AD du CGRI se poursuivent

En fonction de sa stratégie de bataille navale, le CGRI prend les États-Unis comme l’ennemi numéro un et, pour le contrer, en particulier dans des zones telles que le golfe Persique et le détroit de Hormuz, il travaille à étendre son A2/AD : 

Dans un premier temps, en saturant la région du golfe Persique, soit par des missiles lancés côté mer soit par des essais de vedettes rapides et de petits bateaux l’Iran tend à rendre trop cher le coût de chaque opération navale US. Puis, vient le tour du développement des missiles balistiques antinavires et aussi de la promotion de la portée des missiles de croisière, soit une phase destinée à repousser l’ennemi en en visant la flotte directement.  

Pour ce qui concerne de nouveaux navires légers et avec passager, il faut dire que les armer de missiles de croisière ou de torpilles montre que le CGRI vise à augmenter la portée du conflit même pour ses navires et vedettes les plus légères. Fin 2021 ce fut grâce à cette même tactique qu’une cargaison de 700 000 de pétrole iranien a été repris aux Yankees au terme d’un face-a-face, qui a duré 8 heures !

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SOURCE: FRENCH PRESS TV