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Une coalition inter-africaine pour une guerre en Méditerranée

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Les militaires algériens. (Photo d'archives)

Pas une, mais mille fois décevant. Alors même que le projet US/Israël de fabriquer une guerre inter-maghrébine entre le Maroc et l'Algérie se heurte de plein fouet au refus des deux peuples, Américains et Israéliens tournent les yeux vers la Libye qui a vécu tout au long de 2021 une violente guerre au nom du pétrole mais dont l'objectif consistait à vrai dire à créer un corridor de transit de terroristes de la Syrie vers les frontières tuniso-algériennes et à créer un foyer de tension sur les portes de ces deux pays. 

Parallèlement à la guerre en Ukraine, l'axe US/Israël revient donc à la charge. Comment ? En Libye et via Haftar. 

Lors d’une manœuvre nommée « Dignité » et menée le 9 mars par l’armée nationale libyenne, la brigade Karama a tiré quatre missiles Scud sur des cibles au sud-ouest de Tobrouk, à 200 et 242 kilomètres au sud de Benghazi.

Le missile Scud est un missile balistique à courte portée qui a été fabriqué par l'Union soviétique de 1957 à 1989 en quatre modèles. Le moteur de ce missile utilise du carburant liquide et a une autonomie comprise entre 180 et 700 km.

Les tensions politiques en Libye se sont à nouveau intensifiées après la nomination de Fathi Bashagha (le ministre de l'Intérieur du gouvernement d'union nationale) comme nouveau Premier ministre de la Libye par le Parlement libyen et l'assassinat raté de l'actuel Premier ministre, Abdel Hamid Dbeibah.

Ces désaccords ont plusieurs fois reporté les élections présidentielles libyennes et rendu l'avenir du pays plus incertain. D'autre part, le maréchal Haftar cherche à démontrer sa puissance en Libye en tirant des missiles de l'ère Kadhafi.

On s'en doute, ces missiles ne seraient tiré par hasard par un général qui bénéficie de l'appui ferme d'Israël et qui n'a jamais porté l'Algérie dans son cœur. Mais Alger a consolidé ses arrière-cours. Après le choc de l'Ukraine, aucune raison de ne pas penser que la Méditerranée ne pourrait pas être affecter par les ondes telluriques de la guerre et que les agissements US/OTAN en mer Noire ne se reproduiront pas en Méditerranée.

La réaction préventive d'Alger ? Un corridor maritime propre à le relier à la Mauritanie et de là, à l'Afrique,façon de baliser le terrain à l'émergence d'une coalition inter-africaine. Après tout, rien que l'appel ukrainien lancé en Afrique pour recruter des mercenaires montre que la guerre contre la Russie pourrait à tout instant prendre l'allure d'un règlement de compte anti-russe en Afrique. La Mauritanie est le premier membre de cette coalition inter-africaine.

Le chef de la délégation mauritanienne Mohamed Lamine Abdelfatah a affirmé jeudi au deuxième jour de la première édition du Salon africain des affaires à Oran que la ligne maritime commerciale reliant l’Algérie à la Mauritanie, entrée en service dernièrement, "revêt une grande importance pour l’économie des deux pays", soulignant que la Mauritanie constitue une autre portière de l’Afrique pour l’Algérie pour commercialiser ses produits.

"Cette ligne commerciale contribuera à la promotion et à l’accroissement du volume des échanges commerciaux entre les deux pays d’une part, et avec l’Afrique, d’autre part", a-t-il déclaré, signalant que les marchandises et les produits algériens dont a besoin le marché mauritanien, sont les denrées alimentaires, les matériaux de construction et la technologie.

"Nous aspirons au raffermissement des relations et au développement des échanges commerciaux entre les deux pays suivant le principe gagnant-gagnant", a affirmé, à ce propos, le chef de la délégation mauritanienne

D’autre part, Mohamed Lamine Abdelfatah a estimé que la route transsaharienne est à même d'ouvrir un nouvel horizon pour les échanges entre l’Algérie et l’Afrique et aura un grand impact sur l’avenir de l’Afrique.

Les travaux du Salon africain des affaires se poursuivent jusqu’à demain vendredi et ce, avec la participation de 16 pays africains et près de 45 opérateurs économiques algériens.

Prennent part au salon économique, aux côtés de l’Algérie, la Tunisie, la Libye, la Mauritanie, le Niger, le Mali, le Sénégal, le Nigéria, le Burkina Faso, l’Ethiopie, la Côte d’ivoire, le Congo démocratique, l’Angola, le Zimbabwe, la Guinée, la Tanzanie et le Cameroun.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV