Le général de brigade Aziz Nassirzadeh, chef d’état-major adjoint des forces armées iraniennes, accompagnée d’un certain nombre de commandants et d’experts militaires, se sont rendus dans les zones navales du sud du pays en particulier à Naziate, région composée de quatre îles à savoir Tonb-e Bozorg, Tonb-e Kuchak, Abou Moussa et Siri, et a évalué la préparation au combat et la capacité de défense des unités navales du CGRI.
Il a également visité des unités de missiles, de drones, de guerre électronique et navale, déployées sur ces îles à et a souligné la nécessité de mener rapidement les missions assignées pour augmenter la capacité de défense des forces armées iraniennes.
Cette visite inopinée a eu lieu peu après que la Ve flotte la marine Us a annoncé vouloir lancer une patrouille de 100 vedettes sans pilotes dans le golfe Persique et que la coalition Arabie saoudite/Émirats/Israël a hypothétiquement vu le jour. L’Iran est-il déjà dans en logique préventive ?
Au demeurant, il peut être lancé à partir d’un lanceur mobile après avoir obtenu une accélération rapide. Une fois effectuée sa mission, il atterrit à l’aide d’un parachute.
Le drone a une vitesse de vol maximale de 200 km/h, une durée de vol de 7 heures et peut voler dans diverses conditions météorologiques. La partie inférieure du nez du drone a un couvercle conique et sous l’aile se trouve un porteur avec un couvercle hémisphérique. Il existe plusieurs options pour ce qui se cache sous ces couvertures. La première option à laquelle on peut faire référence est un système radar de recherche de surface (SS), un système ESM, un système de la cyberguerre et radar de surveillance maritime.
Une partie importante de cette doctrine concerne les missiles antinavires, mais pour conduire ces missiles, il faut découvrir d’abord les cibles à l’aide des radars terrestres et aériens. Compte tenu de la portée et de l’altitude de vol de Mohajer-4, il peut être considéré comme une option appropriée pour mener les missions de surveillance dans des zones telles que le golfe Persique et le détroit d’Ormuz.
Sous l’aile du drone Mohajer-4, peut être installé un système ESM. À propos du système ESM, il convient d’expliquer que sa fonction est de rechercher le champ de bataille, d’identifier tout signal de télécommunication, onde satellite ou radar de l’ennemi, et de prendre des mesures telles que la détection de la source du rayonnement, son interception, et si ces ondes sont identifiées comme étant hostiles, le système de défense s’active pour détruire les cibles ennemies.
Mohajer-6 faisait partie d’un autre drone qui a rejoint la flotte de la marine du CGRI. Ce drone a une portée de plus de 200 km et qu’il est capable de transporter 4 missiles et d’effectuer des missions dans toutes les conditions météorologiques.
Lors de la visite du président iranien au sein des unités navales du CGRI au sud de l’Iran à Bandar Abbas, le drone Mohajer-6 équipé d’un missile antichar Almas était exposé pour l’occasion ; il s’agit d’un missile antichar qui opère sur le mode de « tir et oublie » étant un moyen dissuasif efficace face à la nouvelle génération de vedettes rapides des forces hostiles qui s’aventureraient près des frontières maritimes de l’Iran.