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Un plan de scission du Néguev en cours...

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Installation nucléaire de Dimona dans le désert du Néguev. (Photo d'archives)

Il va falloir que l'un de ces quatre, la littérature médiatique change pour de bon concernant Israël. Pourquoi? Eh bien parce qu'une entité qui ne cesse de multiplier les murs et de se retrancher derrière, sur le front Nord comme sur le front Sud, et puis plus récemment à l'intérieur du dit Israël, n'a mathématiquement plus aucune chance de survie, même si elle a du mal à se rendre à l'évidence. Surtout si ces murs se dressent là où se situe ses infrastructures stratégiques, c'est à dire des sites ultrasensibles qui une fois attaqués feraient de l'entité un cimetière grandeur nature. Pourquoi? Eh bien tout bonnement parce que le fait d'y ériger des murs revient à reconnaître son incapacité à en assurer la protection. C'est le cas du Néguev où l'entité sioniste possède un réacteur nucléaire à fabriquer des bombes à plutonium, Dimona ainsi que des usines de fabrication de mini-bombes nucléaires, des stocks de son ICBM Jéricho, mais encore ses bases aériennes à F-35 Adir. Emmurer le Néguev, c'est reconnaître la vulnérabilité de tous ces sites. 

Une plantation effectuée le dimanche 9 janvier sur des terres contestées du Néguev a mis le feu aux poudres entre les Palestiniens du Néguev et les sionistes 

Les Palestiniens vivant dans le désert du Néguev sont les plus anciens habitants de la Palestine historique. Ils ont préservé leur mode de vie traditionnelle. Certaines des tribus de cette région remontent à l'époque préchrétienne, comme les Cananéens.

Les sionistes prétendent que ce groupe de Palestiniens habite dans des villages qui ont été déclarés zones interdites. De temps en temps, des forces de police anti-émeute israéliens font une descente dans les villages du Néguev, et des bulldozers détruisent les maisons de fortune. Les forces de police israéliennes ont détruit le village palestinien d’Araqib dans la région du Néguev, pour la 113e fois depuis 2010, déplaçant ses habitants et rasant ses quelques structures encore debout.

Mais ce qui gêne bien sûr ce n'est ni la désertification ni le mode de vie des nomades; c'est le fait que les Bédouins du Néguev, région où les attaques commandos anti-sionistes se multiplient, ne se mettent à s'attaquer tous ces sites et à s'en emparer un jour. En février 2021 il y a un an jour pour jour que la base de Nevatim, où le nid à F-35 faisait l'objet d'une pareille opération. 

Le vendredi 28 janvier, le Premier ministre israélien Naftali Bennett a d'ailleurs reconnu l'impuissance à affronter la population bédouine palestinienne dans le Néguev.

Il a reconnu l'incapacité du régime sioniste à diriger les citoyens arabes du Néguev, menaçant d'ériger un « mur de fer » contre eux.

Cet aveu d'impuissance avait été fait suite à une nouvelle opération anti-sioniste à la base de Nabi Mois, où deux officiers de la brigade OZ ont été liquidés par un soldat dit sioniste qui les aurait pris pour des terroristes. Le Néguev échappera-t-il à l'entité?

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV