Pulvérisés par des unités kurdes, les soldats turcs et les terroristes qu’ils soutiennent en Syrie s’attendent à ce que le président Erdogan leur paie en devise étrangère, une revendication qui est loin d’être accueillie par le président turc et a conduit au déclenchement des émeutes au sein de l’armée turque en Syrie.
Selon le site Web russe Avi Pro, l’une des plus grandes opérations militaires des forces armées turques en Syrie, annoncée précédemment par le président turc Recep Tayyip Erdogan, non seulement ne s’est pas terminée avec succès pour la Turquie, mais n’a pas réellement commencé.
« En ce moment, une véritable émeute se prépare parmi les soldats turcs et les terroristes pro-turcs en Syrie exigeant l’acceptation du paiement en devise étrangère, ce qui pourrait entraîner des conséquences absolument imprévisibles pour Ankara », a rapporté la même source.
En fin de compte, en cas d’une émeute généralisée parmi l’armée turque et les terroristes pro-turcs en Syrie c’est le président turc qui sera blâmé pour sa politique en Syrie conduisant la Turquie au bord de l’effondrement comme ne témoigne la chute sans précédente de la livre turque.
Pour le moment, le dirigeant turc tente de stabiliser la situation de l’économie du pays, mais d’ici la fin de la semaine prochaine, la valeur de la monnaie nationale devrait chuter de 250 % par rapport au début de cette année.
Dans un discours prononcé ce mercredi 1er décembre devant le Parlement turc, le président turc a réitéré encore une fois son soutien aux baisses de taux d’Intérêt, déclarant que « le peuple turc devrait agir de manière rationnelle et éviter la panique vis- à-vis de la chute sans précédente de la livre turque.
Une heure seulement après le discours d’Erdogan, la livre turque a de nouveau chuté. Selon Reuters, la valeur de la livre turque par rapport au dollar a chuté de 47 % cette année.
Il y a environ une semaine, la livre turque a chuté de 15 % en réaction aux nouvelles déclarations du président Tayyip Recep Erdogan qui a défendu les récentes baisses des taux d’intérêt de la banque centrale du pays.
Depuis plusieurs années, Erdogan s’oppose fermement à une hausse des taux d’intérêt, marginalisant de la scène politique et économique tous ceux qui s’opposent à lui dans cette voie.
De nombreux économistes turcs affirment que la baisse des taux d’intérêt est une grave erreur qui pourrait plonger l’économie du pays dans une crise majeure.
Le journal Financial Times a rapporté que le président turc faisait face à des avertissements croissants selon lesquels son approche particulière pour gérer l’économie turque de 756 milliards de dollars ne fonctionnait pas.
Le journal Financial Times a poursuivi : “l’opposition turque n’a jamais été si ferme. Même si les autres les accusent de rêverie, ils sont convaincus l’effondrement économique de la Turquie les aidera à éliminer Erdogan de la scène politique du pays. Alors que le prochain tour des élections en 2023 marquera le 100e anniversaire de la fondation de la République de Turquie, mais certains analystes prédisent qu’un vote anticipé pourrait avoir lieu au début du premier semestre de l’année prochaine”.
