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E-Press du 29 novembre 2021

E-Press du 29 novembre 2021

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Au sommaire

1- Nucléaire iranien : Pékin lance sa bombe !

Au J-1 des pourparlers de Vienne où l'Iran sera présent avec une délégation de dizaines d'experts non pas pour raviver le PGAC, mais bien pour obtenir la levée des sanctions, car au stade où se trouve son enrichissement d'uranium à 60% et surtout la quantité de cet uranium, stade qualifié de " seuil nucléaire " il n'a pas trop besoin de rallier le PGAC à moins que le camp d'en face prouve sa bonne foi sinon au diable Accord/US/Cie, la Chine vient de jouer une méga carte, tendant l’échelle courte à l'Iran. AUKUS, ce traité tripartite que l'axe anglo-saxon a signé avec l'Australie sur le dos des Français pour nucléariser de facto ce protectorat britannique sans qu'il ait besoin comme l'Iran par exemple de passer par le TNP, le protocole additionnel, l'AIEA, Grossi et ses inspecteurs-espions dont les fuites ont permis entre autres crimes et sabotages à ce que le 27 novembre 2020 soit assassiné à quelques km de Téhéran le savant nucléaire en chef iranien Fakhrizadeh, et bien la Chine vient de l'introduire indirectement sur la table du dialogue.

La Chine dénonce les politiques des deux poids deux mesures de l'Occident qui fait de l’accord nucléaire strict avec l'Iran une nécessité en laissant à Canberra le droit d'enrichir l’uranium pour les sous-marins US qu'il va recevoir sans nulle forme d'engagement.

Le représentant chinois auprès des organisations internationales, Wang Qun, rappelle ainsi que la livraison de technologies de sous-marins nucléaires à l'Australie relève d'une question à être traitée en urgence par l'Agence internationale de l’Énergie atomique (AIEA) dont le chef interrogé par les médias iraniens lors de sa récente escale à Téhéran n'a pas eu de honte à affirmer que la préservation de la confidentialité des données nucléaires iraniennes n'est pas son affaire et tout ce qui compte pour lui c'est que le site Tesa Karaj à l'ouest de Téhéran soit déverrouillé !

Or n'en déplaise à Grossi, Wang Qun estime que l'accord AUKUS, signé par le Royaume-Uni, l'Australie et les États-Unis, devrait être à l’ordre du jour de l'AIEA, comme l'est l'accord nucléaire iranien.

« Pourquoi les États-Unis et le Royaume-Uni prétendent-ils que l'Iran n'a pas le droit de produire de l'uranium enrichi à plus de 3,7 %, alors que d'un autre côté, ils transfèrent ouvertement et directement des tonnes de matières hautement enrichies à 90 %, propres à la fabrication d'armes nucléaires, vers l'Australie ? C'est un cas classique de double standard », a souligné le diplomate chinois dans une lettre qu’il a publiée afin de protester contre les politiques des deux poids deux mesures des États-Unis.

Pour le porte-parole de l'OEIA, le comportement discriminatoire de l'AIEA visant le programme nucléaire iranien puise ses racines dans l’influence intéressée des grandes puissances sur les organisations internationales.

Wang Qun a accusé les pays occidentaux de faire preuve de deux poids deux mesures en poussant à renégocier un accord nucléaire avec l'Iran, qui lui interdirait de produire de l'uranium enrichi à un rythme similaire à celui que les États-Unis et le Royaume-Uni fourniront à l'Australie dans le cadre du pacte de sécurité.

Wang a souligné que l'AUKUS « signifie de sérieux risques de prolifération nucléaire » et a condamné le pacte en tant que « petit groupe anglo-saxon », dans un communiqué cité par Bloomberg.

En plus de la Chine, de nombreux autres pays ont exprimé leurs inquiétudes quant aux effets négatifs possibles de l'accord trilatéral, ajoutant que les personnes impliquées « ignoraient » toutes les objections ainsi que les règles internationales lors de la signature de l'accord.

Mercredi, le ministre chinois des Affaires étrangères, Wang Yi, a déclaré, lors d’un entretien téléphonique avec son homologue iranien que Pékin soutenait l’Iran dans ses efforts destinés à protéger ses droits et intérêts.

De son côté, le représentant de la Russie auprès de l’AIEA, Mikhaïl Oulianov, a déclaré, mercredi, qu’il fallait éliminer la principale raison ayant poussé l’Iran à s’éloigner de l’accord nucléaire. « Les sanctions et la pression qu’elles causent contribuent à la démotivation de l’Iran et le seul moyen de les éliminer passe par les négociations de Vienne », a souligné Mikhaïl Oulianov.

Il est à rappeler que c’étaient les Américains qui se sont retirés unilatéralement de l’accord nucléaire sans que ce grand sens d’irresponsabilité leur coûte vraiment cher. Face au laxisme de la partie occidentale vis-à-vis de ses engagements pris dans le cadre de l’accord nucléaire, l’Iran, le seul qui n’avait pas manqué à ses engagements, s’est finalement décidé à développer ses capacités nucléaires.

Quant à l’Iran, il a déjà rempli sa part du contrat sans recevoir rien en échange. Normal que Téhéran ne puisse plus facilement faire confiance à ce que disent et promettent les pays occidentaux. Mais la carte chinoise a aussi une autre facette qui interloque les Français... N'est-ce pas que le coup AUKUS que leur ont joué les Américains visait surtout à nuire à leur secteur nucléaire à le discréditer et que ce coup les a même poussés à convoquer leur ambassadeur à Washington ? Le temps de la riposte est venu : demain à Vienne bien que ce serait trop demander à une France "sionisée " d'agir en pays souverain.

 

2- Un général français qui passe à la Résistance !

Ayant été éduqué dans le respect et le service de la France et de son peuple, j’ai toujours cru être un démocrate. Je voyais dans la démocratie, cette possibilité, pour toutes les idées politiques, de s’exprimer et de se s’affronter loyalement. Je reconnaissais, comme juste, la latitude offerte à des représentants d’opinions autres que les miennes de tenter de parvenir, à l’exercice du pouvoir. La condition d’évidence reposait sur le respect par les uns et les autres du principe d’élections libres et honnêtes.

Revenu sur terre depuis quelque temps, je découvre avec effroi l’erreur dans laquelle mon insuffisante approche du système politique actuel, m’avait plongé. La « démocratie » – permettez-moi de mettre le terme entre guillemets- telle que je la vois désormais, n’est que mépris du citoyen, hypocrisie et malhonnêteté.

Je suis effaré par l’aplomb de certains pour affirmer des contre-vérités et émettre les plus éhontées contradictions. Je me souviens de la précédente élection présidentielle, où M. François Fillon, caracolant en tête des sondages, a vu sa réputation ruinée.

Mais plus récemment la même perversion mentale s’est affichée. Monsieur Zemmour a souhaité présenter ses idées à Londres auprès de la communauté française vivant au Royaume-Uni. Le parti extrémiste de gauche EELV, qui lui s’inscrit totalement dans le club de la bien-pensance, a aussitôt contacté son homologue britannique pour que tous les obstacles soient élevés afin de gêner monsieur Zemmour et réduire l’impact de son discours.

Face aux menaces intérieures et extérieures qui pèsent sur la France, aux abandons et aux trahisons passées et en cours et devant l’absence de personnalités de l’oligarchie s’engageant véritablement à les traiter avec les moyens adaptés, il est fort probable que le vote abstentionniste progresse et s’ajoute, de fait, aux votes exprimés allant vers ceux des candidats qui auront eu le discours le plus proche de l’idéal français.

« La résistance à l’oppression est un droit naturel et imprescriptible de l’homme à côté de la liberté, de la sûreté et de la propriété ». Tout comme l’article 35 de la constitution de 1793, le reconnaît : « Quand le gouvernement viole les droits du peuple, l’insurrection est pour le peuple et pour chaque portion du peuple, le plus sacré des droits et le plus indispensable des devoirs ».

Source : Réseau international

 

3- La France s'engage dans la guerre cognitive !

La récente doctrine de « Lutte informatique d’influence » [L2I], dévoilée en octobre par l’État-major des armées [EMA] entre dans le cadre de cette « guerre cognitive ». C’est d’ailleurs ce qu’a rappelé la ministre. Mais il s’agit donc d’aller encore plus loin.

« La guerre cognitive, c’est la capacité à exploiter les vulnérabilités du cerveau humain en ayant recours à toutes les méthodes que je viens de citer », a expliqué Mme Parly.

« C’est un domaine qui ne relève pas du tout de la science fiction. C’est pourquoi le ministère des Armées lancera d’ici la fin de cette année un nouveau projet qui s’appelle MYRIADE et qui aura pour mission de nous permettre de mieux comprendre, d’anticiper et d’identifier les facteurs critiques de ce nouveau domaine potentiel de conflictualité, dans une démarche innovante impliquant plusieurs services du ministère et pouvant associer des PME et des start-ups sur la question des menaces cognitives », a annoncé Mme Parly.

Pour le moment, il faudra se contenter de cette brève description de ce nouveau programme, lequel ne devrait pas manquer de poser des questions au comité d’éthique de la défense.

Source : Opex.360

4- Omicron n’est pas l’Oméga

Omicron, ou comment Nu et Xi furent écartés. Les lettres grecques crient à la discrimination positive.

Finalement, l’une des leçons des Covid-19, COVID-20, Covid-21, Covid-22, Covid-23, Covid-nn…est qu’une pandémie est non seulement un enjeu éminemment politique, mais un outil aussi bien géopolitique que sociétal. En ce qui concerne le nouveau variant de Noël, apparu au Botswana et dont la protéine Spike, la clé d’entrée cellulaire du virus, ne présenterait pas moins de trente mutations (excusez du peu) d’origine non naturelle, c’est le cadeau de trop. L’abonnement vaccinal semestriel ou trimestriel épuisera à coup sûr l’alphabet Grec qui dérive du Phénicien et il faudra déjà penser à utiliser les idéogrammes chinois pour compléter la série. Les médias se chargeront de la fabrique de la peur sans se soucier de ce que l’on appelle les “Fake news” puisque c’est toujours à sens unique et à deux poids, deux mesures.

L’abonnement vaccinal semble être une autre façon de déplumer le peu qui reste d’une immunité géniale, mais piégée par un simple mécanisme du vivant.

À la prochaine lettre ou idéogramme. Ne plus penser ni réfléchir ni rien. Ingurgiter et se faire injecter est la nouvelle norme. Une grande partie de l’espèce humaine ne mérite que ce type de traitement en attendant son véritable grand remplacement par des machines.

Il n’y aura pas d’image d’illustration. Nous sommes l’illustration.

Source : Strategika51.org

 

5- F-35 : la Suisse, super arnaquée !

Le prix d’achat des 36 avions F-35A proposé à la Suisse a déjà augmenté de +20%

Le 30 juin, à l’issue d’un appel d’offres lancé dans le cadre du programme Air 2030, la Suisse fit part de son intention de se procurer 36 avions de 5e génération F-35A Lightning II auprès du constructeur américain Lockheed-Martin pour 5,068 milliards de francs suisses ainsi que cinq batteries de défense aérienne Patriot, pour 1,970 milliard.

Lors de cette annonce, le Département fédéral de la défense, de la protection de la population et des sports [DDPS] affirma que l’offre de Lockheed-Martin, en prenant en compte l’achat des 36 avions et leur coût d’exploitation sur 30 ans [soit 15,5 milliards de francs suisses au total], avait été inférieure de 2 milliards par rapport à celle arrivée en deuxième position lors des évaluations réalisées par Armasuisse.

En outre, il assura que le F-35A avait démontré qu’il était le « plus efficace » des trois autres avions de combat en lice [Rafale, Eurofighter et F/A-18 Super Hornet, ndlr] « à son avance technologique notable » et ses « systèmes innovants, très performants et largement connectés pour la protection et la surveillance de l’espace aérien ».

Seulement, les montants annoncés ne sont déjà plus d’actualité… En effet, alors que le contrat d’acquisition vient d’être finalisé par les autorités américaines, les 36 F-35A sont désormais proposés à Berne pour la somme de 6,035 milliards de francs suisses. Cette hausse non négligeable de +20% serait liée aux « prévisions actuelles d’inflation jusqu’en 2031 ».

Dans le détail, il en coûterait ainsi 3,828 milliards de francs suisses pour les 36 F-35A, 1,927 milliard pour le « paquet logistique comprenant le matériel au sol, le matériel de remplacement, la documentation, les formations et le support technique fourni par le fabricant pendant la période d’introduction », 107 millions pour les munitions, 86 millions « pour des systèmes destinés à la formation ainsi qu’à la planification et à l’évaluation des missions », 82 millions pour « d’éventuels risques techniques » et 5 millions pour le « renchérissement admis ».

A priori, ces prévisions sur l’inflation à venir ne concernent pas les cinq batteries Patriot : leur prix d’achat n’a pratiquement pas évolué depuis juin dernier, passant de 1,970 à 1,987 milliards de francs suisses…

Quant aux coûts d’exploitation des F-35A, s’ils « devaient s’avérer plus élevés que prévu jusqu’en 2031, les États-Unis devront prendre en charge les frais dépassant l’offre. Au-delà de cette date, le DDPS paiera la différence. Mais le département a calculé les coûts de manière très conservatrice. Par ailleurs, les frais de fonctionnement ont tendance à diminuer », a expliqué Darko Savic, chef du projet « Nouvel avion de combat » chez Armasuisse.

Pour rappel, Berne explique que le « fonctionnement relativement simple du système et la supériorité de l’information du F-35A entraînent des modifications au niveau du contenu de l’entraînement et changent le rapport entre les heures de vol et les heures sur simulateur ». Et d’ajouter que celui-ci « nécessite ainsi environ 20 % d’heures de vol en moins que les autres candidats et près de 50 % de décollages et d’atterrissage en moins que les F/A-18 Hornet actuellement en service au sein des forces aériennes de la Confédération.

Cela étant, les chiffres avancés par la Suisse étonnent… en Norvège, qui doit débourser près de 9,5 milliards d’euros pour 52 F-35A, avec un coût d’exploitation global de 24 milliards d’euros sur trente ans. « Soit la Suisse sous-estime ses coûts, soit la Norvège paie trop », a résumé le quotidien 20Minutes. Mais pour le DDPS, « il n’est pas clair quels coûts sont inclus, ou non, dans chacun des cas ».

Quoi qu’il en soit, rappelle Berne au sujet de l’achat des F-35A et des systèmes Patriot, « pour l’instant, les ‘Letters of Offer and Acceptance’ [LOA] sont unilatérales, c’est-à-dire qu’elles n’ont été signées que par les États-Unis. Ces contrats entreront en vigueur dès que la Suisse les aura signés à son tour ».

Et pour cela, le gouvernement suisse aura très probablement à convaincre les électeurs, lesquels devraient être appelés à se prononcer sur cet achat de F-35A si les opposants à ce projet parviennent à réunir 100’000 signatures pour la tenue d’une votation. Et cela, alors qu’une commission parlementaire a indiqué qu’elle entend examiner la « légalité » de la procédure ayant conduit au choix de l’avion de Lockheed-Martin.

Source : Opex.360

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SOURCE: FRENCH PRESS TV