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Zoom Afrique du 6 novembre 2021

Mali: Barkhane fuit la Résistance...

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Au Mali, depuis que cette junte a décidé de se rapprocher de l’Algérie, de laisser la Russie s’introduire dans les régions du Nord et qu’elle va jusqu’à étaler des liens avec l‘Iran, il y a une gros coup de panique au sein de l’axe US-OTAN, et surtout chez la France qui voit le résultat du second coup d’État tombé à l’eau.

Actualité en Afrique :

  • Iran, Kenya explore avenues of mutual economic co-op;
  • L’Ambassadeur de la République islamique d’Iran félicite le gouvernement de transition et annonce l’arrivée des entreprises iraniennes au Mali ;
  • L’Iran organise une exposition sur le voile islamique en Tanzanie ;
  • L’Ambassadeur de Mauritanie au Niger annonce la tenue d’une réunion de la grande Commission mixte de coopération entre les deux pays.
     

Analyses de la rédaction :

1. Mali : Barkhane fuit la Résistance...

Au Mali, depuis que cette junte a décidé de se rapprocher de l’Algérie, de laisser la Russie s’introduire dans les régions du nord au détriment de la force d’occupation française, un peu à l’image de la RCA, et qu’elle va jusqu’à étaler des liens avec l’Iran, côtoyer l’ambassadeur iranien et évoquer avec lui la coopération bilatérale entre les deux pays notamment dans le secteur économique, il y a un gros coup de panique au sein de l’axe US-OTAN, et surtout chez la France qui voit le résultat du second coup d’État tombé à l’eau.

Car le fait que la nation malienne qui continue à se battre contre l’occupation étrangère, décide de choisir des alliés et qu’elle aille voir du côté de ses voisins puissants comme l’Algérie, puis du côté de la Russie et encore du côté de l’Iran, cela veut dire que le concept de la Résistance s’est largement consolidée d’où peut-être une troisième tentative de ses 12 derniers mois contre un Mali, qui a décidé au mépris de la présence des Français d’élargir le domaine de ses coopérations et d’inclure les pays ennemis de la politique colonialiste franco-américaine dans son pays.

Outre la récente rencontre entre le Premier ministre Choguel Kokalla Maïga et l’ambassadeur de la République islamique d’Iran Hosseni Taleshi Salehani ; rappelons également la visite d’il ya deux semaines de l’ambassadeur iranien à Ségou.

C’était dans le cadre du Maouloud 2021 que le diplomate iranien Hossein Talechi a effectué une visite à Ségou. La première étape de cette visite a été consacrée au guide spirituel des soufis Checko Lassana Kané auquel l’ambassadeur a apporté des vivres. En plus de ce don de sacs de riz, l’ambassadeur était accompagné par des médecins qui ont passé toute la journée du 21 octobre à faire des consultations gratuites et à donner les médicaments nécessaires selon les maux aux malades.

En vue de mutualiser et contribuer à la solidarité entre les deux pays, le département du ministère de la Défense et des Anciens Combattants a servi de cadre le 12 octobre 2021, au ministre de tutelle, le ministre Colonel Sadio Camara de recevoir l’Ambassadeur d’Iran au Mali, Hosseni Taleshi Salehani.

Leurs échanges ont porté essentiellement sur le développement socio-économique du pays, le renforcement de la coopération bilatérale et la situation sécuritaire du Mali.

Six personnalités maliennes ont été placées sous mandat de dépôt cette semaine.

Une troisième tentative de coup d’État a par ailleurs échoué ; signe que même les scénarios de putsch ne marchent plus et qu’un rempart solide s’est construit contre ce genre de déstabilisation. D’où d’ailleurs l’incarcération de six personnes pour tentative de coup d’État.

L’information a été confirmée, vendredi 5 novembre, par la justice malienne. Tous sont accusés notamment de tentative de coup d’État et de complot contre le gouvernement. Parmi eux, un ancien secrétaire général de la présidence et un ancien chef de la sécurité d’État, des membres des services maliens de renseignements qui avaient disparu depuis plusieurs semaines.  

Il faut dire que depuis que le système de renseignement malien se fait aider par l’Algérie et la Russie, toutes les mesures sont mises en place pour prévenir ce genre de coup d’État à la tchadienne et la guinéenne.

Depuis plusieurs mois maintenant, les exactions de la France contre le Mali, et même contre plusieurs autres pays d’Afrique, sont mises au grand jour, et le rôle trouble de Paris ne trompe plus personne au Mali.

Ceci explique également cette information qui fait état du fait qu’un colonel suédois remplace un général français à la tête du groupement européen de forces spéciales « Takuba ».

La passation de commandement a eu lieu sur la base opérationnelle avancée [BOA] de Ménaka, en présence du général Laurent Michon, le commandant de la force Barkhane et, à ce titre, « contrôleur opérationnel » de Takuba.

Un pas de plus vers le retrait de la France du Sahel et surtout de Mali. Le penchant du Mali vers l’Est et le soutien qu’apporte son peuple à cette décision n’est qu’un début pour pousser la France vers la porte de sortie du continent.

 

2. Tchad : diabolisation de l’armée ; qui veut la peau des forces de défense nationale ?

L’élimination du défunt président tchadien Idriss Déby Itno, était un plan multidimensionnel et l’un des aspects les plus importants de cet assassinat ciblé a été clairement l’affaiblissement de l’armée, l’un des piliers principaux de la lutte anti-terroriste, d’où ce nouveau scénario de diabolisation de l’armée tchadienne.

Les médias mainstream « s’indigent » des images diffusées sur la torture des orpailleurs dans l’extrême nord du pays, dans les provinces du Borkou, Tibesti et Ennedi, où nombre de Tchadiens se rendent pour l’orpaillage.

Cette histoire devient encore plus intéressante quand on sait que les régions aurifères ont toujours été convoitées par les forces d’occupation pour qui, le pillage des ressources naturelles des pays africains a toujours été une priorité.

Ce nouveau coup monté qui tente sûrement d’accuser les forces armées tchadiennes dans cette région viserait donc à mettre en question la capacité des forces de défense nationale d’assurer la sécurité et de faire sauter les verrous les plus solides afin d’étendre la métastase terroriste à travers tout le Sahel.

Ce scénario nous rappelle exactement ceux déjà mis en œuvre contre l’armée camerounaise, avec les maintes accusations portées contre cette dernière dans sa lutte contre la crise anglophone, mais également contre l’armée nigérienne avec les accusations d’exactions et celle du Mali quand elle s’était emparée des régions stratégiques du nord et du centre.

Tout ceci est dans le simple objectif de saper la confiance de la population vis-à-vis de cette armée, et de mercenariser cette armée cinq mois après la mort de Déby.

Pour les putschistes qui se sont retranchés derrière le fils Déby et qui tirent ses ficelles, il est important d’expurger l’armée tchadienne, l’une des plus puissantes du Sahel avec ses officiers militaires qui ont fait échec aux terroristes takfiristes liés aux agences de renseignements occidentaux, mais tout comme dans le Sahel, les populations restent soudées et savent qu’elles n’ont pas besoin d’avoir un tuteur comme la France, mais elles ont besoin d’avoir un pays souverain, intègre et indépendant.

 

3. Éthiopie : quand l’Iran et la Chine sont là 

En Éthiopie, Washington a envoyé son émissaire pour tenter de faire plier Addis Abeba. Le gouvernement reste décidé à ne pas plier l’échine et à défendre la souveraineté et l’intégrité du pays.

De plus, selon plusieurs sources d’informations, l’Éthiopie bénéficie du soutien logistique de l’Iran et de la Chine.

Qui veut la tête d’Abiy Ahmed ?

Luc Michel, géopoliticien nous en dit plus.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV