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Après le "bouclier multicouche ", Dôme de fer, voici « Tal Chamaïm » pour contrer le déluge balistique du Hezbollah!

La caméras d'un Shahed-161/twitter

Ce paquet d'un milliard de dollar que l'entité sioniste, aidée par les lobbies, a fini par arracher au congrès au mois de septembre et ce, pour à l'effet annoncé avec fracas de "remettre sur les rails" le Dôme de fer, dont les milieux militaires pro-Israël osent encore en encenser le "radar tridimentionnel à balai électronique de détection et dépistage, ELM-2028, construit pour localiser une munition tirée à plus de 200 km et suivre 200 cibles par minute", lequel radar s'est montré en mai cruellement vulnérable non seulement aux salves de roquettes non-tactiques palestiniennes qui le saturaient au point qu'un Ayyash-250, gros engin balistique des brigades Qassam a même pu détruire une batterie de Dôme de fer, en abattant droit sur lui, sans que celle ci voie venir le coup; eh bien ce paquet c'est de l'argent jeté par la fenêtre. Pourquoi?

Après avoir engagé des travaux censés optimiser cette "taupe" qu'est Dôme de fer dont le taux de radiation cancérigène est beaucoup plus impressionnant que le taux d'interception selon des sources israéliennes moins de 30%, l'entité vient de l'enterrer pour de bon, annonçant avoir envoyé des "ballons" dans le ciel , à "l'effet d'intercepter" des "missiles du Hezbollah", une fois que ceux ci se seraient mis à tirer en direction du Golan occupé ou de la Galilée. Remarquons qu'on est dans l'air du temps quand on entend le gourou Bennett pérorer à Rome vouloir "mettre à pas l'Iran " suivant l'exemple de Reagen et de sa guerre des étoiles, sans évidemment risquer d'expliciter une pareille idée, puisque s'agissant de l'effondrement économique via un épuisement militaire, c'est plutôt en Israël qu'il en faut chercher les impacts.

Alors même qu'en terre de la Résistance on en est à dévoiler des radars genre "Qods", (appellation significative), radar pulsé avec le quadruple capacité de déplacement et de déploiement rapide et facile, de recherche et de détection des aéronefs sur la bande VHF, de couvrir une superficie de 500 kilomètres, de s’engager dans une guerre électronique, de détecter les cibles furtives ayant une surface équivalente radar de 0.5 m2 et d’identifier et d’intercepter 120 cibles aériennes en même temps, ou Matla Ul-Fajr, un radar 3D de fabrication iranienne, équipé d'un réseau d'auto-correction, d’une antenne Yagi, capable de couvrir un rayon de 360 degrés et de découvrir des objets volant dans une altitude de 20 kilomètres, d’intercepter 100 cibles en même temps, de préserver les informations sur les cibles déjà identifiées, de détecter les cibles furtives; les Sionistes eux, comptent tourner les yeux vers le ciel pour ce genre de travaux d'interception :

Ainsi le ministère israélien de la Guerre a annoncé ce mercredi le vol du premier "ballon destiné à intercepter des missiles et des roquettes tirés vers le Nord des territoires occupés". Selon le site d’information Arab 48, ce ballon surnommé de façon bien romantique Rosée du ciel a été construit dans le but d'alerter et de surveiller les dangers qui menacent Israël depuis le Liban et la Syrie : "Ce ballon massif a été construit au fil des années dans le cadre d'une coopération entre Israël et les États-Unis et il est l'un des plus grands systèmes du genre au monde.

Ce système de détection  a été développé au sein du ministère israélien de la Sécurité et du Pentagone en coopération avec la société américaine TCOM, et son système de radar a également été produit par l'aviation israélienne. Et dixit Gantz et Cie : " Au cours de l’année écoulée, nous avons démontré dans un certain nombre d’expériences réussies la capacité de l’ensemble du système de défense multicouche israélien à faire face aux menaces avancées, y compris les missiles de croisière ... Le système a le pouvoir de détecter et de suivre tous les types de menaces aériennes, car le ballon agira comme un bouclier dans le nord d’Israël pour maintenir la sécurité du pays".

Mais de Gantz au commandant en chef de l'armée de l'air, Amikam Norkin, l'hyperbolisme propre au discours sioniste chaque fois qu'il s'agit de se capacités militaire perd soudain du punch : « Le commandant de l’armée de l’air, le général de division Amikam Nurkin, a déclaré : Le système Tal Shemayim contribuera à établir une image plus précise et plus large de l’armée de l’air." »  En effet, pour avoir pris directement part à près de trois semaines d'exercices aériens baptisés Blue Flag qui n'ont été à vrai dire qu'une convocation faite par l'Amérique et ce dans le strict objectif d'aider l'aviation sioniste à briser la bulle de DCA renforcée syrienne, à faire en sorte que la campagne de guerre dans la guerre ne finisse pas par l'abattage d'un F-16 dans le ciel d’Israël, Nurkin sait de quoi il parle: le 25 mai alors qu'il sortait de 11 jours de bataille balistique multifront de la Résistance contre Israël marquée par des milliers de raids menés à coup de GBU sur Gaza qui ne parvenaient pas à arrêter les vagues de missiles, il a bien reconnu que le Dôme de fer est une passoire qui laisse passer les engins jusqu'à la partie la mieux protégée de l'entité à savoir son centre et ses bases aériennes.  

 Au fait les deux derniers raids israéliens contre la Syrie, tout deux "dirigés contre le Hezbollah", celui du  30 octobre et du 1er novembre sont bien symptomatiques d'un Israël "déboussolé". Pour la première fois depuis 10 ans, l'entité a ainsi eu recours à un missile sol-sol, ou donné comme tel (Tammuz est un anti-blindé, NDLR) pour cibler Damas à l'ouest de la capitale avant de retenter un raid au missile air sol, trois jours plus tard le 2 novembre pour frapper la banlieue est de Damas. Or ni l'un ni l'autre raid n'ont pu rien changer à cette cuisante réalité que le ciel de la Syrie lui a échappé tout comme celui du Sud  libanais et que la campagne de guerre dans la guerre revient désormais largement plus chère qu'il y a quelques mois de cela.

D’autant plus chère que l’opération du 20 octobre a mis de facto un terme au dernier carré où Israël jouissait encore d'une certaine impunité dans le ciel du Levant, à savoir al-Tanf. Cette base illégale que les Américains occupent depuis 2016 quitte à l'enfuir dans les sables de Homs et à l'entourer d'un bouclier humain du nom de camp de réfugiés de Rukban et tout ceci, pour mieux aider les F-16 israéliens à prendre en otage des avions de ligne et à lancer à l'aide de l'appui radar venus de la Jordanie des raids contre le sol syrien. Reste que l'idée d'un ballon-bouclier (!) qui "tracerai"  plus précisément le tracé frontalier entre Israël et le Sud-Liban pourrait ne pas être trop accordant pour une armée sioniste qui a peur de sombrer, dès qu'elle est en action sur le front Nord.

Et pourquoi? Eh bien la réponse est simple; un ballon même survolant à 25 000 pieds comme c'est le cas de Rosée du ciel Israël est non seulement plus facile à faire hacker, mais encore à faire descendre. Qui sait il serait peut- être la cible de la première opération de drones du Hezbollah. En attendant que ses drones s'abattent sur le radar radar ELM-2084 du Dôme de fer... Le Shahed-161 par exemple a une altitude de vol de 25 000 pieds avec une vitesse maximale de 275 kg par heure et est capable de transporter deux bombes intelligentes.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV