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E-Press du 1er novembre 2021

E-Press du 1er novembre 2021

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Au sommaire de l’émission : 

1-Israël/Iran: le clash, possible... 

Qu’est-ce qui rend « Israël » trop faible pour attaquer l’Iran ?

Alors que les dirigeants israéliens multiplient ces derniers temps qu’ils sont prêts à lancer des frappes militaires, des experts sous-estiment ces menaces , estimant qu’il est clair qu’une confrontation militaire entre l’Iran et « Israël » est  hors de question dans un avenir prévisible, surtout que  l’administration américaine insiste dans le traitement diplomatique du dossier nucléaire iranien.

Cependant, après l’échec de la politique subversive d'Israël à l’intérieur de l’Iran, et de sa cyberguerre, une question s’impose: quelles sont les options de confrontation qui s’offrent à « Israël »?

Cette question a été posée par la chaîne satellitaire libanaise Al-Mayadeen à plusieurs experts en la matière.

L’expert palestinien des affaires israéliennes, Elif Sabbagh, a rappelé  que « l’ancien président américain Barack Obama a refusé d’approuver une opération israélienne contre l’Iran », ajoutant qu' »à l’intérieur de l’entité sioniste, des forces influentes s’y opposent également ».

Selon lui, « Israël ne peut pas mener en solo une opération militaire contre l’Iran par crainte de la riposte du Hezbollah également ».

L’expert des affaires israéliennes a souligné qu'à l’intérieur d’Israël, le plan d’attaque contre l’Iran a été publiquement abandonné, car il n’est pas viable », ajoutant que « le plan israélien (B) est basé sur des opérations sécuritaires menées  contre l’intérieur iranien, par l’intermédiaire d’agents ».

Source: Almanar

2-France, une colonie digitale des USA! 

L'ancien ministre français de l'Économie, Arnaud Montebourg, a qualifié le pays de colonie numérique des États-Unis:

"Maintenant que nous sommes la colonie numérique des Etats-Unis, nous devons défendre nos intérêts car nous avons été victimes des lois américaines", a-t-il déclaré. Nous sommes devenus des esclaves, et maintenant dans l'esprit de notre nation, il y a une défense des intérêts, et notre tâche actuelle est de le faire. Concernant les récentes tensions de son pays avec les USA, Arnaud Montebourg, candidat à la présidentielle, a plaidé pour la mise à l'écart par la France des cabinets de conseil qui transmettraient des données stratégiques aux Etats-Unis, après la rupture par l'Australie d'un contrat pour la construction de 12 sous-marins.

"Peut-on accepter que tous les grands cabinets de conseil comme McKinsey, les grandes banques comme Goldman Sachs, les fonds d'investissement (soient) soumis au Patriot Act, c'est-à-dire que la totalité des informations qui circulent dans ces cabinets sont directement capturées et sont sous législation américaine", a affirmé l'ex-ministre sur Europe 1.

Arnaud Montebourg a ainsi énuméré une série de dossiers confrontant la France aux Etats-Unis comme la vente de la branche énergie d'Alstom à General Electric à laquelle il s'était opposée en 2014 en tant que ministre de l'Economie de François Hollande.

3-L'Allemagne se fait toujours chanter ... 

L’Allemagne va allouer 5,3 millions d’euros supplémentaires par an aux rescapés de la Shoah

Le cabinet a approuvé ce dimanche un accord entre l'entité sioniste et l’Allemagne qui verra Berlin allouer 20 millions de shekels supplémentaires (5,3 millions d’euros) par an aux allocations mensuelles destinées à quelque 3700 survivants de la ""Shoah"". Cette enveloppe permettra d’augmenter chaque allocation de 100 euros par mois. Les personnes atteintes de démence ou de la maladie d’Alzheimer recevront en outre un versement annuel de 500 euros en plus de leurs allocations mensuelles. Le ministre israélien des Affaires étrangères, Yaïr Lapid, a déclaré que la ratification de cet accord était la décision « la plus importante » prise par le cabinet lors de sa réunion hebdomadaire.

Cette évolution intervient à la suite d’un accord de principe signé en 2019 entre le régime sioniste et le ministère allemand des Finances.

Source: egaliteetreconciliation

4-Qui sabote le nucléaire turc? 

C'est la troisième  explosion-incendie dans cette centrale atomique que les Russes conçoivent pour le Sultan et qui se situe sur la cote méditerranéenne. Un peu comme le dossier des S-400 ce dossier là aussi devient explosif dans le sens littéral et figuré du terme. Car, alors même que le président Erdogan traverse une crise de livre sans précédent propre à provoquer une période de déstabilisation, l'ami américain continue à le bouder en lui exigeant d'aller bien plus loin que ce qu'il est entrain de faire dans le nord de la Syrie ou encore en Azerbaïdjan où il pousse Bakou à s'aligner chaque jour davantage sur la position israélienne.

Ceci étant, ce coup "nucléaire", le Sultan ne s'y attendait pas vraiment, et cela se lit à travers cette décision qu'il vient de prendre et qui consiste à annuler sa participation au sommet du climat à Glasgow. Cette explosion incendie montre de loin vers où pourrait mener l'alliance avec l'axe US/OTAN/Israël. Pour le reste, la version officielle sur la cause de l'incident,  soit un coup de foudre que la presse turque décrit comme étant à l'origine de cet incendie, ne convainc personne... Est-ce là la première attaque de l'axe US/OTAN/Israël contre la Turquie? Voici comment la presse mainstream couvre l’événement : 

" Célébrant une étape importante dans la construction d'une centrale nucléaire russe en Turquie, Recep Tayyip Erdogan et Vladimir Poutine se sont engagés en mars à renforcer leur coopération, au grand dam des Etats-Unis. En mars 2021, lors d'une cérémonie en visioconférence, les deux dirigeants ont officiellement lancé le chantier du troisième des quatre réacteurs de la centrale d'Akkuyu, dans le sud de la Turquie. Cette centrale est en cours de construction par le géant nucléaire russe Rosatom.  D'après M. Erdogan, cette centrale sera construite dans le but de répondre à 10% de la demande en électricité de la Turquie, un pays fortement dépendant de l'importation d'hydrocarbures pour satisfaire un appétit énergétique croissant. Alors que ce samedi 30 octobre, l’entreprise russe JSC Akkuyu Nuklear, une filiale de Rosatom, a obtenu un permis de construction pour la tranche 4 de la centrale nucléaire d’Akkuyu, les médias locaux turcs ont rapporté un incident majeur dans cette centrale nucléaire: Un incident a été signalé à la centrale nucléaire d'Akkuyu, qui est toujours en construction à Mersin, dans le sud de la Turquie, a rapporté dimanche le quotidien "cumhuriyet". "La construction d'une centrale nucléaire turque à Mersin a été un désastre pour la Turquie et Mersin", a déclaré Ali Mahir Başarır, membre de la commission du parlement turc du Parti républicain du peuple (CHP) à propos de l'incident. Il a également noté que les Turcs construisent la centrale nucléaire en coopération avec les Russes alors qu'ils n'ont toujours pas décidé quoi faire des déchets nucléaires. Il convient de noter que le projet nucléaire d’Akkuyu repose sur un accord inter étatique signé par la Russie et la Turquie en 2010."

Source : PressTV avec les médias 

5- La guerre contre la Russie en Ukraine ! 

Concernant l’Ukraine, Ankara semble mettre en place le processus d’implication croissante de l’OTAN dans la guerre…

La Russie enquête sur des informations selon lesquelles des drones d’attaque turcs auraient été déployés pour la première fois dans la guerre civile que connaît l’Ukraine depuis huit ans. Les forces armées ukrainiennes (FAU), ont affirmé que les drones ont été utilisés en début de semaine dans des combats contre des "rebelles".

Il s’agit d’une escalade potentiellement spectaculaire dans la guerre qui couve. En effet, elle marque l’implication directe de la Turquie, membre de l’OTAN, dans le conflit. Jusqu’à présent, les États-Unis et d’autres États de l’OTAN ont fourni des armes meurtrières à Kiev pour qu’il poursuive sa guerre contre les républiques autoproclamées de Donetsk et de Louhansk.

On sait également que des conseillers militaires américains, britanniques et canadiens ont effectué des missions d’entraînement avec des unités de combat des FAU. La Grande-Bretagne est en négociation pour vendre des missiles Brimstone à la marine ukrainienne.

Mais le déploiement apparent de drones d’attaque turcs est susceptible de changer la donne. Le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a laissé entrevoir la gravité de la situation lorsqu’il a annoncé mercredi que Moscou menait une enquête urgente sur la participation présumée de drones Bayraktar TB2 de fabrication turque.

Auparavant, M. Lavrov avait exhorté la Turquie à rester en dehors du conflit et à ne pas alimenter les hostilités ukrainiennes. La semaine dernière, le président russe Vladimir Poutine a averti que le soutien de l’OTAN à Kiev constituait une menace directe pour la sécurité nationale de la Russie. L’évaluation du Kremlin ne peut être que plus alarmante du fait que la Turquie, membre de l’OTAN, est désormais impliquée comme l’un des protagonistes de la guerre. Selon toute vraisemblance, du personnel militaire turc serait nécessaire pour aider à l’exploitation des vols de drones.

L’émergence de l’axe Kiev-Ankara ne tombe pas du ciel. La Turquie a exprimé un soutien croissant à l’Ukraine. Le président turc Recep Tayyip Erdogan a récemment fait des déclarations provocantes sur le fait de ne pas reconnaître la Crimée comme territoire russe et de rendre la péninsule à l’Ukraine.

Source: Reseauinternational

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SOURCE: FRENCH PRESS TV