Au sommaire :
1- Armée iranienne et pakistanaise se rapprochent
Le général Bagheri a rencontré le commandant de l'armée pakistanaise
Le chef d'état-major des forces armées iraniennes, le général Mohammad Bagheri, s'est entretenu ce mercredi 13 octobre dans la matinée avec le commandant de l'armée pakistanaise. Le général Bagheri, qui était à la tête d'une haute délégation militaire, a rencontré le commandant de l'armée pakistanaise, le général Qamar Javed Bajwa dans la ville de Rawalpindi.
Au cours de cette rencontre, les deux parties ont examiné les derniers développements des relations bilatérales, les interactions défensives, les développements régionaux notamment en Afghanistan. Exprimant leur confiance dans la tendance croissante des interactions militaires, sécuritaires et frontalières entre les deux pays voisins ces dernières années, les deux généraux ont affirmé leur décision de faire avancer ces interactions.
Le général Bagheri devrait également rencontrer le chef d'état-major des forces armées pakistanaises, le général Nadeem Reza. Le développement d'une coopération conjointe contre le terrorisme, l'échange de personnel de formation, le renforcement de la gestion des frontières, l'échange d'informations et le développement de consultations défensives seront les autres axes des discussions de la délégation militaire iranienne et des responsables militaires pakistanais.
La visite de la délégation militaire iranienne au Pakistan marque une nouvelle étape dans le renforcement des relations militaires, défensives et sécuritaires entre les deux pays. Cette visite s'inscrit également dans la volonté commune des deux pays de se concerter sur les questions du monde islamique, et dans la volonté commune de lutter contre le terrorisme et l'insécurité dans la région.
Source : ISNA
2- Macron, un "Gaulois réfractaire"?
France 2030 : Macron se dit « le premier des Gaulois réfractaires » et prône la réindustrialisation
Lors de la présentation de son plan « France 2030 », destiné à investir massivement dans le secteur de la technologie, le chef de l'État a fait référence à l'une de ses formulations polémiques. Il a par ailleurs appelé à réindustrialiser le pays.
« Je l'ai plusieurs fois dit, assumant moi-même de l'être ; je suis le premier des Gaulois réfractaires. Nous n'aimons pas quand on nous dit : "Vous ne faites pas bien les choses” », a affirmé Emmanuel Macron ce 12 octobre lors de la présentation de son plan France 2030. « Nous ne sommes pas le meilleur pays pour nous adapter aux évolutions du monde. Quand on nous dit : "Il faut faire cette réforme parce que les voisins l'ont fait", ça marche assez rarement en France. Nous n'avons pas cette mentalité », a encore expliqué le locataire de l'Élysée.
Il a alors ajouté qu'il ne fallait pas pour autant « perdre le contrôle » du « destin de notre nation », soulignant l'importance de bâtir l’« indépendance » de la France.
Par son choix sémantique, Emmanuel Macron faisait référence à ses propos prononcés en 2018 depuis le Danemark, dans lesquels, constatant l'impopularité de ses réformes dans le pays, il comparait les Français à des « Gaulois réfractaires au changement ».
Vantant en comparaison le « peuple luthérien » du Danemark, ouvert aux transformations, le président de la République avait alors été accusé de mépris par ses opposants.
Au cours de son allocution, prononcée à l'Élysée devant quelque 200 chefs d'entreprise et d'étudiants, celui qui fut ministre de l'Economie de François Hollande a appelé à ce que la France redevienne « une nation d'innovation et de recherche ».
« Parce que nous avons pris des décisions parfois 15 à 20 ans après certains de nos voisins européens, nous ne rattraperons pas notre retard ou surtout nous nous laisserons distancer dans les 10, 15 ans qui viennent », a encore estimé le chef de l'État. Au total, 30 milliards d'euros d'investissement sur cinq ans ont été annoncés par Emmanuel Macron afin, selon lui, de booster la compétitivité industrielle et les technologies.
Il a notamment précisé que l'enjeu était de rendre « soutenable » le « modèle social » français. Parmi les secteurs concernés par ces innovations doivent figurer l'agriculture, la recherche pharmaceutique, les véhicules hybrides ou encore le nucléaire.
Sur ce point, le président de la République a annoncé qu'un milliard d'euros seraient investis pour « faire émerger en France d'ici 2030 des réacteurs nucléaires de petite taille innovant avec une meilleure gestion des déchets ».
Source : RT
4- Cartouche : la Russie sanctionne les USA !
L’agence de presse RBC rapporte :
En raison des sanctions américaines, la Russie cesse de fournir des munitions aux États-Unis. Ainsi, il perdra le plus gros marché pour les cartouches et les balles.
Les États-Unis sont sans aucun doute le plus gros consommateur de munitions d'armes civiles pour les fabricants russes. Et puisque la Fédération de Russie est contrainte de réduire sa présence aux États-Unis, la Russie risque de perdre complètement le marché américain. A moins que les autorités américaines ne préfèrent lever les obstacles dans un avenir proche.
Le paquet de sanctions qui vient s'ajouter aux précédentes sanctions antirusses adoptées par Washington en septembre entravera le flux de clients russes vers les consommateurs américains. Bien entendu, le flux d'approvisionnement en produits russes ne s'arrêtera pas du jour au lendemain.
Évidemment, tous les contrats russo-américains précédemment signés devront expirer avant une telle décision, mais les accords ne s'étendront plus et de nouveaux ne seront pas conclus, car cet ajournement nécessitera une licence préalable du Bureau of Alcohol, Tobacco, Firearms and Explosifs (ATF).
Et cette organisation a été contrainte de refuser de délivrer des autorisations pour des armes et des munitions fabriquées en Russie. La Russie détient actuellement 21 % du marché américain des munitions civiles. Chaque année, les États-Unis reçoivent l'équivalent de 100 millions de dollars de ces produits de la Fédération de Russie.
Aujourd'hui, les consommateurs américains connaissent une grave pénurie de munitions dont le prix monte en flèche. Les États-Unis sont considérés comme le plus gros consommateur mondial de munitions civiles.
Source : Topwar
4- Assault amphibie chinoise contre Taïwan?
L’armée chinoise dit avoir mené un exercice d’assaut amphibie face à Taïwan
Peu après la démonstration de force de la composante aérienne de l’Armée populaire de libération [APL] dans les environs de Taïwan [avec plus de 150 envoyés dans la zone identification de défense aérienne de l’île en quatre jours], le ministre taïwanais de la Défense, Chiu Kuo-cheng, a estimé que, « d’ici 2025, la Chine ramènera le coût et l’usure [d’une invasion potentielle de Taïwan] à leur niveau le plus bas ». Et d’ajouter : « Elle en a la capacité aujourd’hui, mais elle ne déclenchera pas une guerre facilement, devant prendre en compte de nombreux autres éléments ».
Cependant, et alors qu’il avait jusqu’à présent répété que la « réunification » avec Taïwan se ferait de « gré ou de force », le président chinois, Xi Jinping a semblé privilégié la méthode « pacifique », lors d’un discours prononcé le 9 octobre, à l’occasion du 110e anniversaire de la révolution de 1911, qui mit un terme à la dernière dynastie chinoise.
« Réaliser la réunification de la patrie par des moyens pacifiques est dans l’intérêt général de la nation chinoise, y compris des compatriotes de Taïwan […]. La réunification de notre pays peut être réalisée et le sera », a en effet déclaré M. Xi, martelant que « la question de Taïwan est une affaire purement interne à la Chine ». Et d’insister : « Nul ne doit sous-estimer la forte détermination […] du peuple chinois à défendre la souveraineté nationale et l’intégrité territoriale ».
Cela étant, via le réseau social Weibo, le journal officiel de l’APL, a fait valoir, ce 12 octobre, que la « tâche historique de la réunification complète de la patrie doit être accomplie » et qu’elle « le sera ». Et d’assurer que l’APL a une « volonté ferme, une confiance totale et la capacité suffisante pour contrecarrer toute ingérence extérieure et l’indépendance de Taïwan ».
La veille, sur le même canal, l’APL a affirmé avoir effectué des exercices d’assaut amphibie [un débarquement, nldr] sur des plages situées dans le sud de la province du Fujian, laquelle fait face à Taïwan. Ces manœuvres ont duré « plusieurs jours », a-t-elle indiqué, sans préciser la date à laquelle elles ont eu lieu.
Les troupes impliquées, qui relèvent toutes du 73e groupe d’armées, ont été « divisées en plusieurs vagues pour s’emparer de la place et mener des actions de combats à différentes étapes », a ajouté l’APL, qui n’a pas donné le détail des moyens engagés dans ces manœuvres.
Source : Opex.360
5- Russie-Chine/USA : la méga provocation nucléaire!
Le deuxième sous-marin nucléaire de l'US Navy à ogives à faible rendement est en alerte maximale
La marine américaine a lancé hier le deuxième sous-marin d'alerte nucléaire stratégique, qui est armé de missiles balistiques Trident et équipé d'ogives nucléaires de puissance réduite. Le sous-marin nucléaire USS Alaska (SSBN-732) a rejoint le sous-marin nucléaire USS Tennessee (SSBN-734)
Au total, les sous-marins stratégiques à propulsion nucléaire de la classe Ohio transportent jusqu'à 20 ICBM Trident-II D5 avec des ogives nucléaires W76-1 de 100 kilotonnes et W88 de 475 kilotonnes. Depuis 2020, selon la nouvelle doctrine, des ICBM à tête nucléaire W76-2 d'une capacité de 5 à 8 kilotonnes seront ajoutés à l'arsenal sous-marin.
Comme indiqué précédemment, l'USS Tennessee possède deux de ces missiles, l'USS Alaska est susceptible d'avoir le même nombre. La décision d'adopter des ICBM avec une tête nucléaire à faible puissance a été prise sous l'administration de Donald Trump.
Pour une raison quelconque, Washington pensait que c'était précisément de telles ogives qui aideraient à contenir la Russie. De l'avis de l'armée américaine, l'utilisation de charges tactiques gagnera un conflit avec l'ennemi, mais en même temps empêchera une guerre nucléaire mondiale.
Cependant, tout n'est pas aussi facile que vous le pensez à Washington. Moscou a déjà déclaré que peu importe avec quelle charge un missile sera envoyé sur le territoire russe, avec une faible puissance ou non, la réponse suivra immédiatement.
Le ministère russe de la Défense a averti que, selon la doctrine militaire russe, tout ICBM lancé sur la Russie est la base d'une réponse nucléaire. Rappelons que les sous-marins nucléaires stratégiques de type "Ohio" disposent de deux équipes de veille en service.
Source : Topwar
