TV
Infos   /   Iran   /   Moyen-Orient   /   Amériques   /   Europe   /   E-PRESS   /   L’INFO EN CONTINU

E-Press du 29 septembre 2021

Selon l'armée sud-coréenne, la Corée du Nord a tiré mardi à l'aube un "projectile non-identifié" au large de sa côte orientale. Ce projectile "semble être un missile balistique" tiré d'un train en mouvement.

Télécharger 📥

Au sommaire : 

1- Nucléaire : un nouveau départ irano-russe ?

Ce mardi, le chef de Rosatom Alexey Likhachev a rencontré le vice-président de l'Organisation de l'énergie atomique d'Iran (AEOI), Mohammad Eslami. Ils ont discuté de l'élargissement de la coopération dans le domaine de l'énergie nucléaire pacifique.

Lors de leur rencontre et en présence de l'ambassadeur iranien en Russie, Kazem Jalali, les deux responsables iraniens et russes ont axé leurs discussion sur des questions d'intérêt mutuel dans le domaine nucléaire.

M. Eslami s'est réjoui de la coopération pacifique des deux pays dans le domaine de l'énergie nucléaire, y compris sur la construction de nouveaux réacteurs et la poursuite du développement du réacteur nucléaire de Boushehr.

Alexey Likhachev s'est également félicité de l'approfondissement de la coopération mutuelle dans le domaine nucléaire pacifique.

Le vice-président et chef de l'AEOI est arrivé mardi à Moscou pour des entretiens avec son homologue russe et a été reçu à l'aéroport par l'ambassadeur iranien, le personnel de l'ambassade et des responsables de Rosatom.

Source : IRNA

2- La Chine tuera l'Amérique !

Les États-Unis, qui ont délocalisé une grande partie de leurs capacités de production vers la Chine pour en tirer un profit à court terme, peuvent-ils se permettre le découplage ?

Washington ne sait pas trop quoi faire après la fin chaotique de la guerre « éternelle » des États-Unis. Certains à Washington regrettent amèrement d’être partis d’Afghanistan et plaident pour un retour immédiat ; d’autres veulent simplement passer à autre chose – à la « Guerre froide » contre la Chine.

Les cris provenant de la « fusion » initiale de l’Establishment et l’expression de sa douleur face à la débâcle du retrait de Kaboul indiquent toutefois à quel point l’accent presque obsessionnel mis sur « faire obstruction à la Chine » apparaît néanmoins comme une retraite humiliante pour les faucons américains, habitués à des interventions plus globales et illimitées.

Il s’agit bien d’un recul. « Rome » abandonne ses « provinces éloignées » à leur propre sort, et même son cercle restreint de loyalistes est considéré avec légèreté et indifférence.

Il s’agit d’un rapprochement vers le « centre », d’une « mise en cercle des wagons », pour mieux rassembler les énergies en vue d’une attaque contre la Chine.

L’échec en Afghanistan a peut-être eu lieu loin de Rome, mais quelque chose de plus profond plane aujourd’hui dans l’air : un changement d’époque.

Les défaites sur des frontières lointaines peuvent avoir des conséquences profondes – plus près du noyau impérial – car le sentiment d’un déclin impérial accéléré se répercute sur les arguments nationaux, élargissant des fossés idéologiques déjà béants.

Depuis les années 1960, la gloire de l’empire américain de la liberté s’est ternie. Depuis le milieu des années 2010, il est tombé sous une attaque interne soutenue. Les échecs de l’objectif national au Vietnam, en Irak et en Afghanistan sont amplifiés par l’échec de la mondialisation à générer une richesse commune pour le Commonwealth.

Si les Américains ne sont pas unis pour une grandeur républicaine expansionniste, à quoi servent alors toutes ces races, croyances et cultures fissipares ?

Si la croyance que l’autonomie peut disparaître de la terre sans l’unité américaine pouvait être plausible en 1863 ou 1941, elle est difficile à vendre en 2021.

Cette lutte contre la Chine a-t-elle un sens ?

Les États-Unis, dont le système économique et financier est aujourd’hui très précaire, peuvent-ils se permettre d’acculer la Chine à une situation économique défavorable ?

Les États-Unis, qui ont délocalisé une grande partie de leur capacité de production vers la Chine, pour un profit à court terme, peuvent-ils se permettre ce découplage ?

Les chefs d’entreprise américains partagent-ils vraiment l’opinion selon laquelle la consolidation (inévitable) du pouvoir économique en Asie met en péril la prospérité américaine, et que cette consolidation pourrait faire voler en éclats l’ordre impérial basé sur le dollar ?

C’est possible. Ils en ont peur.

Source : reseauinternational.net

3- Près de 50 % des CRS chargés de sécuriser les manifestations à Paris seraient en burn-out

Les policiers issus des CRS chargés de la sécurité lors des manifestations à Paris ne tiennent pas le coup face aux multiples difficultés s’accumulant ces dernières années, couplées aux baisses d’effectifs, déplore le syndicat Unité-SGP Police FO qui pointe du doigt les mauvaises conditions de travail.

Alors que 150 agents sur les 350 chargés de sécuriser les manifestations à Paris se sont déclarés en arrêt maladie pour cause de burn-out, le syndicat Unité-SGP Police FO en Île-de-France s’indigne de leurs conditions de travail ainsi que de la diminution des effectifs, relate France Bleu.

Une vague de policiers a demandé un arrêt maladie vendredi et samedi dernier, ce qui a attiré l’attention sur cette situation.

L’un des fonctionnaires a confié à la radio que les effectifs avaient été réduits. Le syndicat a confirmé ces informations à Franceinfo, détaillant que le nombre d’agents était passé de 650 en 2013 à moins de 300 en 2021. Parallèlement, ces dernières années en France ont été marquées par la multiplication des manifestations. Ainsi, cette logique ne correspond pas à la situation réelle.

En outre, le syndicat a évoqué des journées décalées et des rappels à répétition sur les jours de repos, ce qui a fait s’accumuler la fatigue.

Hubert Gimenez, délégué syndical, a notamment expliqué le fait que les agents des compagnies de sécurité pouvaient être réquisitionnés à n’importe quel moment, ce qui, d’après lui, "déstructure les vies personnelles". Qui plus est, il affirme que parfois, les policiers restent debout pendant huit heures sans possibilité d’aller aux toilettes.

"Ce sont nos collègues qui sécurisent les abords du palais de justice de Paris pour le procès des attentats du 13-Novembre", rappelle Hubert Gimenez.

De plus, le syndicat dénonce un coup de pression de la part de la hiérarchie et raconte l’histoire d’un agent placé en arrêt de maladie par son généraliste, un arrêt cassé par le médecin du travail "sans même l’ausculter".

"L’essentiel, pour notre direction, c’est que le service tourne. Peu importe si un policier est remis sur le terrain et susceptible de faire un malaise à tout moment", a déploré le représentant syndical auprès de France Bleu.

Le dialogue avec la préfecture de police est en cours, conclut la radio.

Les policiers se sent épuisés

Les grèves des policiers se sont multipliées ces dernières années, alors que le nombre de manifestations en France a connu une augmentation importante et par conséquent que la pression sur les forces de l’ordre s’est également accrue.

Un autre coup de colère de la part des policiers a été suscité par Emmanuel Macron qui avait évoqué le 4 décembre, lors d’une interview auprès du média en ligne Brut, les contrôles au faciès et les violences policières. Il avait notamment jugé "insoutenable" que soient davantage ciblés les jeunes dont la peau "n’est pas blanche". Ces paroles ont provoqué des actions de protestations des forces de l'ordre un peu partout dans l’Hexagone.

Qui plus est, en 2018, année où 35 policiers et 33 gendarmes se sont donné la mort, le Sénat a publié un rapport sur cette problématique.

Le texte faisait le constat inquiétant d’un taux de suicide "anormalement élevé" chez ces professionnels dont le moral est en berne.

Le document fait notamment état d’"un taux de suicide dans la police supérieure de 36% à celui de la population générale et des risques psychosociaux avérés".

Pour rappel, aujourd’hui, les policiers qui ont besoin d’assistance psychologique peuvent en recevoir en composant un numéro unique d'écoute et de soutien (le 0805 230 405), accessible à tous les personnels 24h sur 24, sept jours sur sept. Les appels sont "anonymes, confidentiels et gratuits".

Source : Sputnik

4- Sous-marins : les miettes arrivent en France !

La Grèce a signé une lettre d’intention pour l’achat de trois Frégates de défense et d’intervention à la France

Ce 28 septembre, lors d’une conférence de presse donnée à l’Élysée, le chef du gouvernement grec a confirmé ce qu’il avait annoncé la veille la télévision publique ERT, à savoir que la Grèce et la France allait vers un « renforcement conséquent » de leur « partenariat stratégique ».

Ainsi, M. Mitsotakis a indiqué que trois Frégates de défense et d’intervention seraient commandées auprès de Naval Group, avec une quatrième en option.

« Ce partenariat permet l’approfondissement de la coopération franco-hellénique sur les enjeux stratégiques, dans le domaine de la politique étrangère, en matière militaire, ainsi qu’en matière d’industrie de défense, ce qui s’est traduit concrètement par la décision grecque de se doter d’avions de combat Rafale et aujourd’hui par votre annonce, M. Le Premier ministre, de votre décision de doter la Grèce de trois frégates Belharra qui seront construites en France à Lorient », s’est ensuite félicité le président Macron.

Dans un communiqué, le ministère des Armées a précisé qu’un « Memorandum of Understanding » venait d’être signé par le ministre grec de la Défense. Outre les trois FDI devant faire l’objet d’une commande ferme et celle en option, cette lettre d’intention prévoit également la maintenance et l’armement des navires.

En outre, avance le texte, le choix de la Grèce « permettra aux deux Marines de bénéficier d’une interopérabilité exceptionnelle, il ouvre également également la voie à une coopération renforcée, offrant notamment la perspective d’importantes synergies dans le domaine du soutien ». Cela d’autant plus que la FDI, commandée à cinq exemplaires par le Marine nationale, est conçue pour le combat collaboratif.

« Il s’agit d’une annonce historique, qui confirme une coopération de défense exceptionnelle entre nos deux pays. La construction par la France de ces équipements de pointe participe à une défense européenne ambitieuse. Nos deux marines seront dotées ensemble de ces frégates de premier rang, navires de combat modernes et puissants », a commenté Florence Parly, la ministre des Armées.

Pour rappel, affichant un déplacement de 4500 tonnes pour une longueur de 122 mètres et une largeur de 18 mètres, la FDI est dotée d’un sonar de coque, d’un radar Sea Fire 500 à quatre antennes planes fixes entièrement numérique, d’un mât unique rassemblant l’intégralité des capteurs aériens, etc.

Navire à étrave inversée bénéficiant « d’une architecture numérique innovante lui permettant de s’adapter en continu aux évolutions technologiques et opérationnelles », selon Naval Group, la FDI est armée de deux lanceurs de 8 missiles Aster 30, d’une tourelle de 76 mm, de canons de 20mm télé-opérés et équipé de torpilles MU-90 et de missiles anti-surface Exocet. Enfin, il est possible de l’équiper de lanceurs Sylver A70 afin de lui permettre de tirer des missiles de croisière navals [MdCN].

« La FDI HN sera un atout de puissance et de souveraineté pour la Grèce. Avec les frégates de défense et d’intervention [FDI] HN, la marine hellénique disposera d’une flotte de surface de dernière génération, hautement performante », a fait valoir Naval Group, qui insiste par ailleurs qu’il reste encore à conclure les négociations qui vont s’ouvrir après l’annonce de M. Mitsotakis.

Quant à la solution intérimaire demandée par la Grèce, elle n’a pas encore été évoquée. A priori, elle doit reposer sur trois corvettes de type Gowind 2500, également produites par Naval Group.

L’affaire semblait entendue quand, en octobre 2019, le ministre grec de la Défense, Nikos Panagiotopoulos, signa une lettre d’intention pour l’achat de deux Frégates de défense et d’intervention [FDI] « Belh@rra » auprès de Naval Group. Mais c’était sans compter sur l’américain Lockheed-Martin qui s’invita dans le dossier en proposant quatre frégates de type MMSC [multi-mission surface combattants, dérivées de la classe Freedom] à un prix défiant tout concurrence.

Finalement, Athènes lança un appel d’offres pour se procurer quatre nouveaux navires et moderniser quatre anciennes frégates de la classe Hydra [ou Meko 200].

En outre, les candidats devaient aussi fournir une solution intérimaire afin d’éviter à la marine grecque un déficit capacitaire. Outre Lockheed-Martin et Naval Group, d’autres industriels présentèrent des propositions, dont Damen [Pays-Bas], Fincantieri [Italie], Babcock [Royaume-Uni] et Blohm + Voss [Allemagne].

On en était là quand, le 24 septembre, la presse spécialisée grecque a avancé que la FDI de Naval Group tenait la corde.

Et de préciser que tout allait probablement se jouer à l’occasion d’un déplacement à Paris du Premier ministre grec, Kyriakos Mitsotakis. Ce qui a été effectivement le cas.

Source : Opex360

5- Kim sort son premier missile hypersonique

La Corée du Nord a annoncé mercredi 29 septembre 2021 avoir testé la veille un nouveau missile hypersonique Hwasong-8 depuis Toyang-Ni, dans la province de Chagang au nord du pays.

Le renseignement militaire sud-coréen n'a pas annoncé l'altitude maximale ni la distance parcourue par ce projectile glissant aux caractéristiques inconnues, mais une source japonaise anonyme affirme que l'ogive du missile hypersonique nord-coréen testé mardi aurait volé à plus de Mach 5,2 en suivant une trajectoire complètement imprévisible et très difficile à intercepter.

Selon l'agence Yonhap, le missile aurait parcouru moins de 200 km et atteint une altitude de 30 km. En Corée du Sud, le président Moon Jae-In a demandé une enquête approfondie sur cet événement.

L'agence officielle nord-coréenne KCNA a, pour sa part, évoqué un test d'une grande importance stratégique et la "multiplication par mille" des capacités de défense du pays. La même source a qualifié ce nouveau système d'armes d'un des cinq systèmes prioritaires du plan stratégique de renforcement.

Ce test du Hwasong-8 est le troisième en septembre 2021 après qu'un missile de croisière à longue portée a été tiré d'un train en mouvement quelques secondes avant qu'il ne se précipite dans un tunnel de montagne et un autre tir de missile balistique.

La Corée du Nord pourrait révéler au monde avant la fin de l'année un nouveau missile balistique à propergol solide à portée continentale, des drones d'attaque (pour pallier la faiblesse de son aviation militaire) et très probablement une nouvelle bombe à hydrogène d'une puissance équivalente ou supérieure que celle des bombes thermonucléaires les plus puissantes testées par les États-Unis et l'ex-Union soviétique.

Source : 

Partager Cet Article
SOURCE: FRENCH PRESS TV