Ce serait trop simpliste que de croire que c'est un pur hasard : à peine quelques heures après l'annonce de l'entrée de l'Iran au sein de l'Organisation de Coopération de Shanghai, une entrée appuyée largement par la Russie et la Chine, la France a été littéralement pris de court par "ce couteau anglosaxone" planté dans son dos, et qui l'a fait saigner à hauteurs des milliards de dollars, ( les chiffres sont divers, NDLD), non pas seulement parce que l'Australie a passé l'éponge sur les douze sous marins nucléaires qu'elle aurait dû commander à la France, et qu'elle n'a même pas daigner l'annoncer par un coup de file et que Paris l'a appris par les médias, mais encore pour tout ce que la France a perdu en s'engageant dans un suivisme aveugle envers les Etats Unis depuis que le président Macron est élu : il y a évidemment ces avantages de coopérations économiques avec le géant chinois auxquels a renoncé l'UE, littéralement leurré par un changement de direction à la tête de la Maison Blanche et qui a affecté la France mais aussi ces autres secteurs où l'Elysée a trahi les intérêts de la France au nom d'une alliance transatlantique qui n'a jamais existé.
Dans un article rédigé ce vendredi , le Centre Belfer pour la science et les affaires internationales, Nicole Grajewski, affirme que ce qui attire l'Iran au sein de l'OCS, reste au delà de l'aspect économique, son aspect anti américaine :
Evidemment, aucune analyse occidentale n'ira jusq'à évoquer que si la Russie et la Chine ont donné leur feu vert à l'adhésion de l'Iran c'est parce que l'Iran figure au sein de l'axe de la Résistance et que cet axe a chargé littéralement la donne au Moyen Orient et qu'en ces temps de guerre sino-russe contre US/OTAN, il serait opportun que l'OCS prenne un aspect militaire, et devienne un pacte de Varsovie, cette fois mise sous la couleur de la Résistance. Car aussi bien la Russie que la Chine ont assisté avec leurs yeux au processus d'affaiblissement des USA au Moyen Orient déclenché puis accéléré par la Résistance, un processus dont la débandade US en Afghanistan n'est qu'unn épisode.
Et la France qui dit être en colère saura-t-elle s'engager dans un processus de riposte? peut-être s'il reste un peu d’orgueil nationale aux Rotschlidiens au pouvoir à l'Elysée. Et comment pourra-t-elle riposter? A tout hasard l'occasion s'en présente. A peine deux jours après l'arrivée des convois pétroliers iraniens au Liban en provenance de la Syrie, les agences ont fait état des préparatifs d'Israël pour l'exploration pétrolière et gazière dans une zone maritime disputée avec le Liban, ce qui "représentent une violation d'un accord antérieur avec Beyrouth". Cela a été annoncé dans une déclaration publiée par le bureau des médias du président du Parlement libanais berri, commentant les informations selon lesquelles la société US « Halliburton » a remporté un contrat d'exploration pétrolière et gazière pour Tel-Aviv dans le bloc 9. Berri a déclaré : « La conclusion par l'entité israélienne de contrats d'exploration offshore pour Halliburton ou d'autres dans la zone contestée constitue une violation ou même un coup porté à l'accord-cadre parrainé par les États-Unis d'Amérique et les Nations Unie... Et si le consortium Eni-Tolal-Novatec n'avait pas tergiversé, on en était pas arrivé là"...
Halliburton vise évidemment à contrer l'émergence des sociétés iraniennes dans le bloc 9 un de ces quatre. ET si Total contrait Halliburton? Après tout un accord pétrolier de 27 milliards de dollars a été signé entre la France et l'Irak, le Résistant... Pourquoi pas en pas en faire autant au Liban.