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Le pétard mouillé US : Iran et Hezbollah sanctionnés

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Les pétroliers iraniens en route pour le Liban (Illustration)

Alors que les États-Unis, malgré leur politique de pression maximale sur l'Iran, n'ont pratiquement atteint aucun de leurs objectifs, le site Web Oil Price se penchant dans un article sur les méthodes de l’Iran de neutraliser à jamais les sanctions américaines en particulier dans le domaine pétrolier a fait part de l’avenir de l’accord nucléaire iranien.

Le département du Trésor américain a inclus, ce vendredi 17 septembre, les noms d’un nombre de responsables et sociétés iraniens sur la liste des sanctions en raison du soutien de l’Iran au Hezbollah et au Liban.

Le département du Trésor américain a annoncé  avoir placé les noms des membres d'un réseau basé au Liban et au Koweït sur la liste des sanctions pour avoir soutenu le Hezbollah libanais en matière de financement.

Selon un rapport du site Oil Price malgré les sanctions américaines, l'Iran non seulement n'a pas réduit ses exportations de pétrole, mais les a également augmentées, exportant ce mois-ci une quantité considérable de produits pétroliers vers le Liban.

 « Il y a deux semaines, l'Iran a annoncé son intention de stimuler la production et les exportations de pétrole brut, malgré la poursuite des sanctions américaines », a ajouté Oil Price.

Soulignant la forte volonté de son pays d'augmenter ses exportations de pétrole malgré les sanctions américaines, le ministre iranien du Pétrole a promis aux Iraniens « de bonnes surprises » dans la vente de pétrole dans les prochains mois.

L’Iran dispose des quatrièmes réserves prouvées de pétrole au monde et a annoncé son intention d'augmenter sa production de pétrole de 2,1 millions de barils par jour à 3,8 millions de barils par jour et ce, malgré certaines restrictions imposées par l'OPEP contre l’exportation de pétrole iranien.

Les négociations entre l'Iran et les États-Unis sur la relance du Plan global d'action commun (PGAC) et la levée des sanctions américaines contre l'industrie pétrolière et gazière du pays sont suspendues depuis l'élection présidentielle iranienne tenue en juin.

Pendant ce temps, non seulement l'Iran a poursuivi ses activités nucléaires mais d'autres pays puissants de la région, comme la Chine et la Russie, ont décidé d’augmenter leur coopération économique avec l'Iran.

Ce mois-ci, l'Iran a une fois de plus naturalisé les sanctions américaines cette fois-ci en exportant du pétrole brut vers le Liban via la Syrie, il a également déclaré qu'il résoudrait la pénurie d'énergie en Syrie en envoyant trois pétroliers par mois.

Le Liban, la Syrie et l'Afghanistan comptent parmi des pays dépendants des importations de pétrole d'Iran pour répondre à leurs besoins énergétiques. À cet égard l'Iran a commencé à exporter du carburant vers l'Afghanistan fin août.

Malgré les sanctions et la présence continue des États-Unis en Afghanistan l'Iran aurait exporté environ 400 000 tonnes de carburant vers l'Afghanistan de mai 2020 à mai 2021. Cependant, les chiffres réels sont inconnus et pourraient être beaucoup plus élevés.

On pense que l'Iran a des intermédiaires soutenant ses activités d'exportation de pétrole en Chine, renvoyant des marchandises vitales à l'Iran en échange de carburant.

En fin de compte le journal estime qu'avec l'annonce du plan du nouveau gouvernement iranien visant à augmenter la production pétrolière et l'activité nucléaire du pays en 2021, la relance de l’accord nucléaire iranien semble désormais plus qu'incertaine.

 

 

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV