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La Turquie rallie ses mercenaires par crainte d'un remake du scénario de Deraa

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Le président turc, Recep Tayyip Erdogan. (Photo d'archives)

Depuis que l'armée syrienne est entrée à Deraa al-Balad, quitte à y totalement maîtriser les terroristes pro-Israël, Ankara est inquiet. Et si Idlib connaissait le même sort que Deraa ? D'où les propos des responsables turcs et surtout d'une réorganisation de leurs mercenaires à Idlib.

Ankara suit de près, et avec une grande inquiétude, les développements à Deraa, a déclaré le porte-parole du ministère turc des Affaires étrangères. 

« Les attaques des forces du régime contre les civils et l’encerclement de Deraa al-Balad et ses environs afin de les forcer à l’exil sont inacceptables », a prétendu Tanju Bilgiç, dans un communiqué, dont une partie a été publiée par l’agence de presse turque Anadolu. 

Assurant que la situation dans la ville syrienne de Deraa est suivie de près et avec inquiétude, M. Bilgiç a réfuté les allégations selon lesquelles un accord aurait été conclu avec la Turquie pour accueillir les civils qui fuient Deraa.  

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Indiquant avoir pris note de l’entrée en vigueur de l'accord de cessez-le-feu le 6 septembre, il a ajouté : « Nous nous attendons cette fois à ce que cet accord soit permanent et que le traitement inhumain réservé à la population de Deraa prenne fin. »

Pourquoi les terroristes pro-Israël ont fini par reculer?

Jeudi 9 septembre, l’ancien porte-parole du groupe terroriste Faylaq al-Rahmane a fait part de la formation d’un nouveau groupe terroriste, composé de 15 000 éléments. Waël Alwan a précisé que le nouveau groupe s’appelait « le Front pour la libération de la Syrie » et qu’il profitait du soutien d’Ankara. 

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« Le nouveau groupe est une fusion des groupes Ferqat al-Motassam, Ferqat al-Hamza, Ferqat 20, Liwa Saqour al-Chemal et Ferqat al-Sultan Suleiman Chah. Il opérera dans les provinces d’Alep et de Raqqa, dans le Nord, et de Hassaké, dans le nord-est », a déclaré l’ancien porte-parole du groupe terroriste Faylaq al-Rahmane.

Et d’ajouter : « Le Front pour la libération de la Syrie sera dirigé par Motassam Abbas, chef du groupe Ferqat Motassam. Le Front al-Wataniya sera déployé à Idlib alors que la cellule d’opération d’Azm et le Front pour la libération de la Syrie seront activés à Afrin, au nord d’Alep, à Ras al-Aïn et à Tall Abyad. »

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Lesdits groupes terroristes opèrent sous le drapeau du groupe « Armée nationale de la Syrie » qui s’est mis sur pied avec aide et assistance de la Turquie. 

Tout en soutenant les terroristes, la Turquie viole l’intégrité territoriale du Nord irakien et syrien, sous prétexte de lutter contre le PKK. 

L’aviation turque a récemment bombardé et presque réduit à néant le village de Tall Taavil, peuplé par les chrétiens assyriens et situé près de Tall Tamer, dans la province de Hassaké, sous prétexte de vouloir détruire les positions des terroristes du PKK. 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV