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Zoom Afrique du 30 août 2021

Le président camerounais Paul Biya et le président nigérian, Muhammadu Buhari.

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Ces dernières années, le voile sur les réelles activités des fameuses ONG occidentales en Afrique se retire.  La Centrafrique, la Guinée équatoriale, le Burundi, le Nigeria, l’Ouganda, l’Éthiopie, le Cameroun sont entre autres des exemples de pays dans lesquels, les ONG occidentales ont du mal à effectuer leur mission dans les pays africains.

Actualité en Afrique :

  • Côte d'Ivoire: projet du Métro, des dizaines d'habitations et de nombreux magasins détruits à Abobo derrière Rail
  • Djibouti: le président du MRD annonce la reprise des activités du parti dissous
  • Le Somaliland se dit prêt à accueillir des réfugiés afghans
  • Une foire transfrontalière à Kyé-Ossi, à l’intersection du Cameroun, du Gabon et de la Guinée équatoriale

 

Analyses de la rédaction :

1. Burkina Faso: l'occident a oublié que c'est la Terre des Hommes intègres ?

Au Burkina Faso, vue l’union entre la population et l’armée nationale et leur volonté d’œuvrer ensemble pour ramener la paix dans le pays, sont deux valeurs puissantes que l’on retrouve dans le pays des Hommes intègres, les terroristes et surtout leurs patrons occidentaux, tentent de saper ces valeurs, car ce sont bien elles qui tiennent l’Occident tout entier en échec.

À travers les réseaux sociaux, qui comme à l’instar des ONG sont tout aussi controversés pour leurs activités de déstabilisation des pays africains, de nombreuses allégations apparaissent impliquant des gradés de l’armée dans l’orchestration des attaques terroristes !

Un audio accusant des gradés de l’armée d’être de connivence avec les terroristes défraie la chronique ces temps-ci sur les réseaux sociaux.

En vue d’interpeller les populations à ne pas céder à la manipulation, l’État-Major général des armées a adressé ce samedi 28 août 2021, la note suivante au public via sa page Facebook.

Depuis un certain temps, un audio subversif circule sur certains nombres de réseaux sociaux avec pour objectif manifeste de mettre en cause la cohésion dans les unités, en discréditant certains de leurs chefs.

Cet audio fallacieux, qui semble s’appuyer sur des faits non avérés qui se seraient déroulés en 2019, fait un récit orchestré dans lequel des chefs seraient accusés d’intelligence avec les terroristes, à qui ils, livrent des armes et pire ils donneraient la position des unités pour de l’argent.

L’État-Major général des Armées dément avec véhémence ces allégations farfelues et informe l’opinion qu’aucun chef militaire n’a à ce jour été impliqué dans une telle forfaiture.

Le Chef d’État-Major général des Armées (CEMGA) invite l’ensemble des troupes à ne pas céder à la manipulation et à rester concentrées sur leurs missions de défense et de protection des populations ainsi que de leurs biens.

Il invite également l’opinion à se départir de pareilles allégations qui relèvent de la propagande mensongère et à continuer à faire bloc avec les forces armées nationales dans la lutte contre le terrorisme.

Lors d’une conférence de presse conjointe donnée vendredi 27 août, le ministre de la Sécurité et le délégué à la Défense du Burkina Faso ont présenté le nouveau plan de lutte anti-terroriste du pays. Une réforme qui urge, alors que la situation sécuritaire empire depuis quelques semaines.

Les ministères burkinabés de la Défense et de la Sécurité ont annoncé hier vendredi, une refonte de leur système de réponse au danger terroriste que subit le pays. Il s’agit d’établir un maillage territorial mieux adapté, avec réorganisation des unités opérationnelles et traitement particulier pour les zones à haut risque. Des mesures ordonnées par le président Roch Kaboré.

La question de la coopération militaire entre pays de la sous-région a aussi été évoquée. La stratégie du Burkina Faso inclura un volet diplomatique dont la mission sera d’améliorer la communication et la coordination des actions entre les États concernés, pour une contre-offensive efficace. Cela fait maintenant 6 ans que le pays subit les affres du terrorisme, et le fait de faire confiance aux discours des dirigeants occidentaux n’a fait qu’empirer la situation. Il est grand temps que cela cesse et que le continent africain se montre tel qu’il est réellement, à savoir une puissance mondiale !

 

2. Cameroun: l'Occident se tient à carreau !

Ces dernières années, le voile sur les réelles activités des fameuses ONG occidentales en Afrique se retire. De plus en plus de gouvernements africains n’hésitent plus à surveiller de très près les activités des ONG dans leur pays. La Centrafrique, la Guinée équatoriale, le Burundi, le Nigeria, l’Ouganda, l’Éthiopie, le Cameroun sont entre autres des exemples de pays dans lesquels, les ONG occidentales ont du mal à effectuer leur mission dans les pays africains. Avant de décrire en gros leurs activités en Afrique, penchons-nous sur le cas du Cameroun que les médias mainstream mettent en avant actuellement.

Les ONG qui travaillent sur les droits de l'homme sont particulièrement visées. Le Réseau des défenseurs des droits humains en Afrique centrale fait part de son inquiétude pour les associations camerounaises avant tout. Ces structures étrangères ont désormais un mois, jusqu'à fin septembre, pour se conformer aux nouvelles directives. À savoir fournir un dossier complet : l'acte d'autorisation d'exercer, la liste complète des personnels, le programme d'activité annuel, mais aussi les contrats de travail des personnels locaux.

Pour le ministre de l'administration territoriale, Paul Atanga Nji, certaines ONG étrangères ne respectent pas la loi : « Quand nous constatons que l'ONG travaille en marge de nos lois, nous faisons ce qu'on appelle un rappel à l'ordre. C'est ce qui se passe aujourd'hui. Il y a un fichier des ONG. Quand je constate qu'il y en a, par exemple, une trentaine ou une quarantaine et qu'à la fin de chaque année, nous avons des rapports sur 2, 3, 4, 5 ou 6, nous pensons qu'il y a un problème. Il y en a qui font de bonnes choses, il y en a qui font de très mauvaises choses. Donc c'était un rappel à l'ordre nécessaire. Notre logique, c'est d'abord la sensibilisation, l'éducation, ensuite on va passer à l'étape répressive en leur disant qu'on va publier un communiqué en disant que telle, telle, telle n'ont pas le droit d'exercer au Cameroun, et elles vont plier bagage et on ne va plus parler de ces ONG-là. Nous leur avons envoyé un communiqué. Vous les connaissez, elles vous font des rapports sur le Cameroun, sur l'état des droits de l'homme, sur ceci ou cela. Le moment est venu de savoir si ces gens ont le droit de travailler ici. Nous devons être regardants sur cette question-là. »

Maintenant, les médias mainstream tournent également cette démarche pour viser les ONG camerounaises.

Pour rappel, les ONG ont une fonction assez floue sur le continent africain. Tout d’abord, du point de vue d’une personne qui vit en occident, les ONG s’occupent d’Africains affamés, et la même photo d’un petit enfant africain avec une mouche sur la joue orne les nombreuses campagnes de pub qu’elles lancent afin de récolter des fonds. De plus, ces grosses industries font également circuler des photos concernant des puits qu’elles creuseraient dans le fin fond d’un pays d’Afrique. Ces puits seraient construits une fois tous les dix ans. Mais, en Afrique, il est vrai qu’on peut voir souvent les travailleurs humanitaires faire une sorte de stage dans un pays africain, et s’occuper d’un certain nombre de personnes. En dehors de ça, vu les sommes d’argent que ces ONG détiennent, le strict minimum est fait.

Mais ce qui est assez étonnant, c’est que comme les multinationales, les ONG ne sont jamais touchées par des attaques terroristes ou encore de groupe armé. Par contre, une fois de temps en temps, on constate quand même dans les médias mainstream, que des travailleurs humanitaires sont kidnappés ou tués. Dans le Moyen-Orient, il s’est avéré à plusieurs reprises que les espions occidentaux endossaient la casquette de travailleur humanitaire. Et plus encore, et l’Afrique en est également une victime, ces humanitaires concoctaient des rapports et faisaient des interviews dans les médias et la seule action qu’ils pouvaient faire c’était de discréditer le gouvernement, l’armée nationale et d’instaurer des divisions ethniques ou encore religieuses.

Tant d’ingérence dans les affaires internes des pays africains, c’est une chose, par contre, ces ONG sont également dangereuses. De plus en plus de gouvernements africains découvrent, avec stupeur, que ces ONG ont également des liens avec les terroristes et les groupes armés et qu’elles contribuent au réapprovisionnement de ces groupes qui ont pour seul but de déstabiliser les pays d’Afrique.

Bref, ces activités ne ressemblent pas vraiment à des activités humanitaires.

Donc, il est compréhensible et même légitime que Yaoundé demande des comptes à ces ONG et surtout, qu’il leur demande de respecter la loi camerounaise.

Yaoundé a mis fin aux activités de l’ONG MSF dans l’Extrême nord du Cameroun pour ses liens avec les groupes armés qui déstabilisent la région. Ce qui fait partie de l’opération de sécurisation du pays. Yaoundé œuvre avec l’aide de la population camerounaise de protéger le pays et de faire disparaître le terrorisme sur le territoire camerounais. D’ailleurs, Yaoundé continue d’établir des alliances intra-africaines pour remédier à ce problème. Le Cameroun et le Nigéria se sont engagés dans une coopération active contre les terroristes et les séparatistes.

Les deux pays qui partagent 2000 km de frontières font face aux exactions de Boko Haram, de Daech et à celles des séparatistes du Biafra nigérian et des régions anglophones camerounaises. La collaboration transfrontalière portera sur le volet sécuritaire et sur le développement économique des populations vulnérables.

Ce qui fait que le combat est là, aussi bien sur le front contre les groupes terroristes qui sont à la solde occidentale, mais également sur le front de ceux qui soutiennent, qui réapprovisionnent et qui armes les terroristes.

Le Cameroun n’a pas besoin de l’Occident pour résoudre ses problèmes, même si les problèmes viennent justement des États occidentaux. L’union des populations, des gouvernements, des armées nationales, et les alliances interafricaines, c’est le remède au néocolonialisme.

 

3. Mali : la fin de Barkhane ; mythe ou réalité ?

L’annonce du pseudo retrait de Barkhane, ou plutôt, le changement de son nom, au profit de la force mixte européenne Takuba continue de verser de l’encre. On constate qu’il y a beaucoup plus de présence d’occupation occidentale au Mali qu’avant.

Mais que se passe-t-il réellement ? Une analyse du géopoliticien Luc Michel.

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV