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Irak: le faux pas de trop d'un Rotschildien qui hait la France...

Le président français Emmanuel Macron dans une église de Mossoul en Irak le 29 août 2021. ©AFP

On aimerait bien croire le président français parachuté à l'instigation US au sommet régional de Bagdad et ce en lieu et place d'un Assad champion de la lutte anti-terroriste, quand il dit vouloir "offrir bonheur et prospérité aux jeunes irakiens" même si à en juger l’état de la jeunesse française on a du mal à prendre Jupiter à la lettre. Mais qu'il dise que les soldats français vont rester en Irak, même si les troupes US que la Résistance combat depuis plus d'un an s'en retireraient, ou qu'en Irak les communautés ne jouissent pas des droits égalitaires alors même que l'ostracisme est l'une des caractéristiques innées de la Macronie ou encore cette autre affirmation comme quoi "la France a des projets en Mésopotamie" et bien il y a là, à travers toutes ces annonces, une volonté claire de défier la Résistance. D'aucuns diraient que Jupiter serait vexé par l'affaire des pétroliers iraniens bientôt à Beyrouth qui iront réduire en mille morceaux plus de deux ans d'efforts perfides US/France destinés à mettre au pas le Liban. Soit. Mais de là à jouer si effrontément avec le feu, c'est un pas que seul le Rothschildien Macron pourrait franchir en terre de Résistance. Quelle a été sa vraie mission en Irak? 

Passé l'escale bagdadienne, il a débarqué à Erbil où la France et ses BHL et Kouchner travaillent depuis 20 ans à la création d'un État kurde. Remarquons que les 30 à 35 entreprises françaises qui y sont actives moyennant quelque 3 milliards de dollars ont plus ou moins participé à cette tâche: Total, largement investi à l'effet de priver Bagdad du pétrole du Kurdistan aux côtés des Américains, Lafarge, le cimentier de Daech connu pour les réseaux de tunnels souterrains qui ont si largement aidé les criminels d'al-Nosra à tenir pendant de nombreuses années face à l'État et l'armée syriens. Puis la télécommunication, secteur stratégique propre à toute sorte d'espionnage où la France est présente au Kurdistan non pas pour rendre service aux Français dont la dette étrangère tout comme le déficit sont abyssaux mais pour servir l'ami "israélien" et le Mossad dont les QG sont depuis le mois d'avril, pris régulièrement pour cible, et pour la première fois réduits à néant. 

Or à l'occasion de ce sommet régional où Macron ne voulait pas voir Assad, Mossoul a soudain trouvé grâce à ses yeux. Et plus d'un mossoulois s'est interrogé sur son vrai motif. Évidemment la reconstruction de l'Église mossouloise offrait un beau prétexte mêlé à ce sort si largement exploité des Chrétiens d'Orient mais qui importe à vrai dire si peu à Macron et aux dirigeants européens. Mais personne n'a cru le président, personne et encore moins ces prêtres de Mossoul dont l'un l'a même interrogé : "Mais où étiez-vous M. Macron quand Daech nous a attaqués et brûlé notre Église...?" 

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C'est vrai à l'époque la France était absente et les Chrétiens tout comme les sunnites soit ces minorités pour qui Jupiter est si soucieux ont lancé un appel de détresse à Soleimani puis aux Hachd al-Chaabi qui eux, ont répondu présent.   

À Mossoul, Jupiter a joué le jeu et simulé sympathie et affection pro-chrétienne, pro-sunnite, mais les Irakiens ont bien compris qu'il cherchait à s'infiltrer dans l'aéroport par projets bidon interposés, histoire de remplir ce vide de Renseignement laissé après la débandade du Mossad et de la CIA à Erbil. Un peu comme ce culotté Sultan d'Erdogan qui en rasant les villages du nord de l'Irak en poussant les habitants à l'exile à coup de drone ou de F-16 ose encore vendre Bayraktar ou système de guerre électronique à l'Irak. Pour le protéger ? Bien sûr que non, mais tout bonnement pour contrer la Résistance. 

Bref c'est du pareil au même, Macron et Erdogan même si le premier a simulé un petit coup de gueule anti-Ankara en dénonçant les visées turques à Sinjar. Les Yézidis du Sinjar, eux, tout comme les Mossoulois connaissent bien amis et ennemis ayant eux aussi à l'esprit les images de l'armée de Soleimani et d'Abou Mohandes encercler les daechistes pour les tirer de leurs griffes.

L'ennui avec Macron et ces autres Occidentaux c'est qu'ils prennent les Moyen-Orientaux pour des êtres de papier, sortis droit des livres d'orientalistes et partant, des objets d'étude, manipulables. Cette erreur l'Amérique est en train d'en payer le prix fort en Mésopotamie, au Yémen en Syrie en Afghanistan... Mais Jupiter ne donne pas l'impression d'en tirer les leçons qui s'imposent...: mais il finira par l'apprendre à ses dépens.  

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SOURCE: FRENCH PRESS TV