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E-Press du 7 août 2021

Aux USA, la Russie prend la deuxième place sur le marché du pétrole brut. ©energynews.fr

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Au sommaire :

1-La Macronie instaure l’apartheid sanitaire en France

Le Conseil constitutionnel français a rendu une décision concernant la loi française de l’apartheid sanitaire.

Voici quelques-uns des impacts de cet apartheid sanitaire :

– à l’exception du personnel médical, la vaccination n’est pas obligatoire (note- cependant, l’interdiction d’entrer dans des lieux publics ou des transports en commun sans un passeport sanitaire impose une obligation de facto) ;

– le Premier ministre, comme chef de la « haute » autorité sanitaire peut choisir de privilégier la santé publique ou les droits et libertés ; note – dans des conditions de gestion catastrophique de la crise sanitaire, avoir un tel chèque en blanc, un tel mandat pour prendre des décisions discrétionnaires est extrêmement dangereux, surtout au regard de la confiance extrêmement réduite de la population dans « l’autorité », qui s’est surtout illustrée par des conflits d’intérêts, la délégation des décisions aux entreprises Big tech et Big pharma et par la destruction du monde pour « mieux » le reconstruire ;

– le « pass sanitaire », tel qu’il est nommé, n’est considéré comme étant conforme à la Constitution française QUE parce que le gouvernement a cette possibilité de choisir de façon discrétionnaire ; un point essentiel à retenir – la validité de ce passeport sanitaire est limitée ; la décision indique la date du 15 novembre 2021 jusqu’à laquelle ce passeport sanitaire peut être maintenu en vigueur (l’argument étant que d’ici là on peut supposer que la crise sanitaire sera surmontée – cependant, rien ne nous assure que la « pandémie » se terminera le 15 novembre 2021 ; au contraire, Macron a déjà commandé 2 milliards de doses de vaccin, pour être à son avantage pour les élections en 2022) ; c’est similaire à ce que le Reichstag a fait en 1933, quand le monde a été placé entre les mains de Hitler ;

– pour des besoins urgents, tous les citoyens, y compris ceux qui ne détiennent pas de passeport sanitaire, auront accès aux espaces publics et aux moyens de transport en commun ; il reste à voir comment se réalisera physiquement la séparation entre ceux avec et ceux sans passeport sanitaire, sans que cela ressemble à un apartheid sanitaire de la plus basse et folle espèce – il y aurait-il des espaces réservés aux personnes sans passeport sanitaire, des moyens de transport réservés à eux, tampons ou bracelets distinctifs ? Qui va faire la séparation, la police, les gendarmes, les agents de sécurité de centres commerciaux, les gorilles à l’entrée des boîtes de nuit ? (Note qui ira en irriter beaucoup – la décision motive que cette ségrégation est « justifiée » scientifiquement par le fait que ceux vaccinés sont moins susceptibles d’être des agents de propagation de l’infection ; il semble que « les sages » du Conseil constitutionnel français ne sont pas entrés en contact avec plusieurs preuves scientifiques montrant que sur les nouvelles variantes, la « charge virale » est plus élevée chez les personnes vaccinées) ;

– l’isolement médical/quarantaine automatique pour le simple fait que le test anti-Covid a été positif est anticonstitutionnel ; tout simplement, le Conseil constitutionnel déclare que cette mesure est une privation illégale de liberté ;

– le licenciement pour omission de posséder un pass sanitaire est contraire à la loi et à la Constitution, mais seulement s’il y a une discrimination entre les salariés ayant des contrats de travail à durée indéterminée et ceux ayant d’autres types de contrats ; du reste, les employés peuvent être sanctionnés par la suspension du contrat de travail sans motif et sans salaires/indemnités s’ils ne présentent pas un pass sanitaire dans le délai fixé par la loi ;

– l’accès aux soins médicaux est limité, mais seulement pour les cas qui ne relèvent pas des urgences.

– comment les Français vont-ils réagir en sachant qu’ils continuent à payer des cotisations sans avoir accès aux soins ou pouvoir visiter ceux qu’ils aiment et qui souffrent ? Il est clair que ça va être la folie, des files d’attente pour programmer un rendez-vous, des tests coûteux (que le CDC américain a déclarés inefficaces et incapables de distinguer entre la grippe et le Covid), en série, des souffrances inutiles et des décès évitables, mais certains continueront à s’enrichir.

Source : agoravox.fr

2- La Chine contre la « Jungle » américaine 

Pour la Chine, l’ordre dirigé par les États-Unis est régi par la loi de la jungle.

La secrétaire d’État adjointe américaine Wendy Sherman s’est rendue à Tianjin, en Chine, où elle a été reçue par le ministre des Affaires étrangères Wang Yi et le vice-ministre des Affaires étrangères Xei Feng.

Un porte-parole du Ministère chinois des Affaires étrangères a qualifié les entretiens de « profonds, francs et bénéfiques pour les relations entre les deux pays ».

Toutefois, lors du briefing, le vice-ministre des Affaires étrangères Xie Feng a vivement critiqué la « rhétorique américaine de la concurrence, de la coopération et de la confrontation », qui « met réellement l’accent sur la confrontation, car la coopération est un objectif et la concurrence un piège narratif ». Xie a également qualifié les États-Unis « d’inventeur et détenteur du brevet de la diplomatie coercitive ».

La Chine considère à juste titre que l’ensemble de « l’ordre international fondé sur des règles » n’est qu’un déguisement qui enveloppe les règles établies par quelques pays occidentaux pour les autres.

Il s’agit d’une « version américaine de la loi de la jungle », où Washington « rejette le droit international largement accepté et piétine le système pour en tirer profit et intimider les autres », a déclaré Xie.

Commentant les questions relatives aux droits de l’homme, M. Xie a déclaré que les États-Unis « devraient d’abord s’occuper de leurs propres problèmes avant de pointer du doigt les autres ». Les États-Unis prétendent être les champions de la démocratie et des droits de l’homme, alors qu’ils ont commis des génocides contre des peuples indigènes et mené des guerres dans le monde entier sous le couvert de mensonges inventés.

Par le passé, la Chine a souligné l’importance de créer une bonne atmosphère pour les négociations avec les États-Unis. Même si les deux parties étaient engagées dans des discussions animées, la Chine ne les rendrait pas nécessairement publiques. Cette fois, la Chine s’est empressée de rendre publique la déclaration sévère de Xie concernant la réunion de Tianjin. Il s’agit d’une répétition du changement d’attitude de la Chine à l’égard des États-Unis qui a commencé avec les récents pourparlers d’Anchorage.

Ces changements reposent sur le fait que Pékin en a assez d’un Washington autoritaire et que les politiciens chinois ne s’imaginent plus que les relations entre les deux pays vont s’améliorer sensiblement dans un avenir proche.

Le message de la Chine est clair : la politique vicieuse et conflictuelle des dernières administrations américaines a conduit le peuple chinois à être prêt à former un front uni contre l’intimidation occidentale. Comme l’indique le journal chinois Global Times, l’arrogance américaine doit faire l’objet d’une réponse plus franche.

Les faucons de guerre américains croient toujours qu’il est possible de contenir le développement de la Chine et d’amener la République populaire au même type de chaos interne et d’effondrement que celui qu’a connu le précédent partenaire de combat des États-Unis, l’Union soviétique.

De cette manière, les États-Unis ne feront que bouleverser l’ordre mondial et exacerber les relations entre les grandes puissances. Le régime chinois veillera à avoir une plus grande tolérance à l’instabilité que les États-Unis eux-mêmes.

La Chine doit accélérer le renforcement de sa puissance globale et se préparer au pire scénario d’une confrontation avec les États-Unis et leurs principaux alliés qui dégénérerait en affrontement militaire.

Entre-temps, les États-Unis tentent d’utiliser l’endiguement stratégique pour vaincre la Chine, tandis que cette dernière, par son développement continu, tente de montrer que les fantasmes américains de suprématie ne comptent plus dans le monde réel.

L’objectif de Pékin est de faire comprendre aux Américains que leur administration ne doit pas faire de la Chine un « ennemi fabriqué ». Les États-Unis devraient abandonner leur politique de sanctions et de conflits et apprendre à vivre pacifiquement avec une Chine forte et souveraine.

3- 11/9 : Riyad dans de beaux draps

Des proches de victimes des attentats du 11 septembre appellent Biden à ne pas assister aux commémorations.

Un collectif de proches de victimes et de survivants des attentats du 11 septembre demande à Joe Biden de ne pas assister aux commémorations du 20e anniversaire de la tragédie tant qu’il ne rendra pas publics les documents confidentiels la concernant, rapporte NBC News.

À un mois de la date fatidique du 11 septembre, près de 1 800 proches de victimes, premiers répondants et survivants des attentats les plus meurtriers de l’histoire appellent Joe Biden à ne pas assister aux cérémonies solennelles à l’occasion du 20e anniversaire du drame, selon NBC News. Dans une déclaration, dont la chaîne de télévision s’est procuré une copie, le groupe exige notamment que Biden divulgue les documents confidentiels sur la tragédie qui a secoué le monde en 2001.

« Nous ne pouvons pas de bonne foi, et avec vénération pour les décédés, malades et blessés, accueillir le Président dans nos terres sacrées jusqu’à ce qu’il ne remplisse son engagement », écrivent-ils en conditionnant ainsi la présence de Biden aux commémorations à New York, Shanksville (Pennsylvanie) et Pentagone à la déclassification des documents en question.

Le groupe affirme qu’en tant que candidat, Biden s’est engagé à être « plus transparent » et à dévoiler autant d’informations que possible. Néanmoins, depuis son arrivée au pouvoir, l’administration démocrate ignore les lettres et les demandes du collectif, insistent-ils.

Selon les auteurs de la déclaration, reprise par NBC News, les documents aujourd’hui classifiés sont susceptibles d’attester du soutien que des responsables saoudiens auraient pu accorder aux organisateurs des attentats terroristes d’al-Qaïda*. Le collectif affirme notamment qu’après la conclusion en 2004 de la Commission dite « du 11 septembre », chargée d’étudier les circonstances de la tragédie, « de nombreuses preuves d’enquête » qui en témoignent ont été découvertes. Il pourrait s’agir de celles établies au cours d’une large investigation du FBI, complétée en 2016.

« À travers de multiples administrations, le ministère de la Justice et le FBI ont activement cherché à garder ces informations secrètes et à empêcher le peuple américain d’apprendre la pleine vérité sur les attentats du 11 septembre », déclarent-ils.

Les attentats du 11 septembre sont l’opération la plus retentissante perpétrée par le groupe terroriste al-Qaïda*, fondé en 1987 par le djihadiste saoudien Oussama ben Laden. La majorité des pirates de l’air qui ont procédé aux détournements des avions qui se sont ensuite écrasés sur les bâtiments du World Trade Center étaient Saoudiens.

Le fondateur d’al-Qaïda* avait déclaré la guerre aux États-Unis en 1996, lançant notamment une « fatwa » contre les Américains, précise le rapport de la Commission du 11 septembre. Le terroriste s’est opposé à la présence de l’armée américaine sur le « sol sacré » de l’Arabie saoudite ainsi qu’au soutien américain d’Israël. Il s’est également montré hostile vis-à-vis du pouvoir saoudien qui a permis aux troupes américaines de s’implanter sur le territoire du pays.

C’est une révélation datant de 2020 qui a ravivé les suspicions quant aux implications de Riyad dans les attentats. À l’époque, relate Yahoo News, le FBI a accidentellement dévoilé l’identité d’un fonctionnaire de l’ambassade saoudienne à Washington dont les agents soupçonnaient qu’il avait apporté un soutien à deux pirates de l’air d’al-Qaïda*. Le FBI a retiré la prétendue révélation aussitôt, était-il précisé.

*Organisation terroriste interdite en Russie

Source : Sputnik

4- Europe : la Trahison US

La Russie s’épanouit sur le marché américain du pétrole, pendant que les USA font pression sur l’UE

Bien que Washington accuse la Russie d’une prétendue cyberattaque contre le Colonial Pipeline et ait décrété des sanctions contre le gazoduc Nord Stream 2, cela ne l’empêche pas d’importer du pétrole russe en très grandes quantités. Au point que la Russie se classe deuxième sur la liste.

La Russie se hisse aux États-Unis sur la deuxième marche du podium dans un domaine quelque peu inattendu. Selon l’Agence américaine d’information sur l’énergie (EIA), elle est devenue le deuxième principal fournisseur de pétrole du pays, devant le Mexique et derrière le Canada.

Les chiffres sur les importations russes de mai dernier montrent que celles-ci ont atteint 844 000 barils par jour, contre 688 000 au mois d’avril. La Russie dépasse ainsi le Mexique et l’Arabie saoudite. Toutefois, elle est loin derrière le fournisseur principal, le Canada, avec ses quatre millions de barils par jour tant en avril qu’en mai. Les principaux acheteurs sont la compagnie pétrolière américaine Valero, ainsi que les géants ExxonMobil et Chevron.

Ces données concernent les livraisons cumulées de brut et de mazout, bien que dans le domaine du pétrole seul, la Russie se retrouve également bien placée : elle est troisième sur la liste et laisse cette fois-ci passer le Mexique devant elle. Selon cette liste, les cinq principaux pays exportateurs — Canada, Mexique, Russie, Arabie saoudite et Colombie — représentaient 84 % des importations de pétrole brut au mois de mai. Le classement est quasi identique pour le brut et le mazout : Canada, Russie, Mexique, Arabie saoudite, Colombie.

Certains médias américains manifestent leur mécontentement et reprochent à Joe Biden d’acheter des ressources au pays auteur d’une « attaque pirate » contre le Colonial Pipeline et qui, très bientôt et en dépit de la volonté des États-Unis, s’apprête à achever la construction du gazoduc Nord Stream 2.

Or il semble que l’administration américaine n’ait pas d’autre issue. Dès mars 2015, Barack Obama avait officiellement qualifié le Venezuela de « menace pour la sécurité des États-Unis », tandis que son successeur, Donald Trump, avait imposé une série de sanctions contre Caracas.

Ce dernier, après avoir subi de grandes pertes, s’est tourné pour ses livraisons de brut vers la Chine, après quoi les 500 000 barils quotidiens manquants aux États-Unis ont provoqué une crise dans les raffineries du sud du pays.

Les prix du pétrole ont alors pulvérisé des records datant de cinq ans. Mais l’administration Trump est allée encore plus loin : elle s’est retirée de l’accord sur le nucléaire iranien et a décrété des sanctions contre le secteur pétrolier du pays. Et tandis que les exportations de brut iranien chutaient et que Washington célébrait ce qui lui semblait être une victoire politique, les compagnies pétrolières américaines se battaient pour chaque pétrolier avec le seul brut disponible, celui de Russie et d’Arabie saoudite.

Car les pétroles russe, vénézuélien et iranien ont cela en commun qu’ils ont une haute teneur en soufre. Et même si le soufre diminue la valeur du brut, c’est pour ce type de pétrole que sont conçues les raffineries du sud des États-Unis.

Il semble ainsi que l’administration Biden n’ait tout simplement pas d’autre choix que d’autoriser les achats de matières premières russes, fermant les yeux sur la prétendue cyberattaque et sur la poursuite de la construction de Nord Stream 2.

Source : https://french.alahednews.com via Sputnik

5- Les Tu-22 russes frapperont-ils les talibans ?

Des bombardiers russes Tu-22 à longue portée ont mené une frappe dure contre des positions des talibans afghans.

Arrivés en Ouzbékistan, quatre bombardiers russes Tu-22M à longue portée se sont entraînés pour porter un coup dur aux « positions déguisées des talibans » le long de la frontière afghano-ouzbèke

Il est désormais officiel que « l’armée russe a mené cet exercice pour battre les talibans, tandis que le groupe terroriste selon la Russie et donc interdit sur le sol russe, s’est engagé, conformément à un pacte conclu, à ne pas franchir la frontière avec les pays voisins.

“Quatre bombardiers supersoniques à long rayon d’action Tu-22M3 (...) ont effectué un vol planifié au-dessus du terrain d’entraînement militaire de Termez dans la province de Surkhan-Dari, l’une des 12 provinces d’Ouzbékistan.

Lors d’actions pratiques, les équipages du Tu-22M3 ont décollé d’un aérodrome opérationnel dans la région de Saratov, et ne sont revenus à leur base qu’après avoir effectué des bombardements simultanés contre des camps militants camouflés et leurs munitions déposées sur le terrain d’entraînement de Termez”, ont déclaré des sources officielles auprès du ministère de la Défense de la Fédération de Russie.

Il est vrai que les talibans n’entreprendront aucune action agressive envers les pays voisins sans avoir à l’esprit que la Russie interviendra dans la situation à la moindre provocation et dans un tel cas, les pertes dans les rangs des talibans seront tout simplement colossales..

L’armée russe s’est engagée à éliminer tous les membres du groupe État islamique Daech s’ils envisagent de mettre le pied sur le sol russe et adopte une tolérance zéro pour toute tentative des États-Unis et de leurs alliés d’introduire des éléments terroristes sur son territoire sous quelque nom que ce soit.

Source : Avia.pro

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SOURCE: FRENCH PRESS TV