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E-Press du 20 juillet 2021

Macron au dîner du Crif.©AFP

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Au sommaire :

1-La Martinique entre en insurrection !

Violences et pillages en Martinique après un rassemblement des anti-vaccins qui dégénère - images

Des affrontements ont opposé dimanche soir les forces de l’ordre et des groupes de jeunes sur la voie principale des Terres Sainvilles, quartier populaire de Fort-de-France.

En Martinique, la ville de Fort-de-France a connu dimanche soir des violences et des pillages, après un rassemblement organise samedi par des anti-vaccins qui avait déjà dégénère, a-t-on appris de sources policières.

Le préfet de région Stanislas Cazelles a condamné ces violences en indiquant que « des enquêtes seront diligentées pour arrêter les présumés casseurs et sanctionner ces comportements inadmissibles ».

Dans cette île, ou s’applique de nouveau un couvre-feu à 21h00 en raison de l’aggravation de la situation sanitaire, des affrontements ont opposé dimanche soir les forces de l’ordre et des groupes de jeunes sur la voie principale des Terres Sainvilles, quartier populaire de Fort-de-France. Une maison en bois et trois véhicules ont été ravagés par le feu, sans faire de victimes.

Des pillages ont également eu lieu dans des enseignes de matériel informatique et dans un magasin de motos, dans des zones commerciales aux alentours de la ville.

Les forces de l’ordre avaient arrêté sept personnes samedi soir lors de la précédente manifestation au centre de Fort-de-France.

Serge Letchimy, le nouveau président du conseil exécutif de l’assemblée de Martinique a appelé à l’apaisement et au dialogue », rappelant dans un communiqué que « la question de la vaccination est un enjeu collectif et individuel dans ce contexte de grave crise sanitaire que nous traversons. Les prises de position pour des raisons personnelles et éthiques sont légitimes. Elles doivent être entendues et respectées dans leur diversité ».

Source : Spoutnik

2-Afghanistan : manœuvre militaire russe

La Russie, l’Ouzbékistan et le Tadjikistan tiendront un exercice militaire le long de la frontière de l’Afghanistan

L’armée russe participera a des exercices conjoints avec l’armée ouzbèke et tadjike, a déclaré le commandant du district militaire central, le colonel-général Alexander Lapin, a rapporté Tass.

« Début août, nous participerons à un exercice conjoint avec la participation de contingents militaires des forces armées des républiques du Tadjikistan et d’Ouzbékistan sur le terrain d’entraînement de Harb-Maidon », a-t-il expliqué.

Les exercices se dérouleront du 5 au 10 août sur le terrain d’entraînement tadjik harb-maidon, à 20 km de la frontière avec l’Afghanistan.

Au cours des manœuvres, des préparatifs seront entrepris pour répondre aux hostilités potentielles par un groupe de forces interarmées contre des détachements de formations armées illégales, a précisé lapin.

Le nombre de militaires qui participeront aux exercices n’a pas encore été communiqué. Le service de presse du district militaire central a noté que la base du contingent russe sera constituée des unités de la 201e base militaire (stationnée au Tadjikistan), y compris des unités de fusils motorisés, de chars et d’artillerie de montagne, ainsi que des groupes de forces spéciales du district central district militaire.

Des spécialistes des groupes de radioprotection, de protection chimique et biologique et de guerre électronique mobile participeront également a l’exercice.

Début juillet, les troupes américaines ont quitté l’aérodrome de Bagram, qui était la principale base des forces de la coalition en Afghanistan. Après le retrait d’une partie importante du contingent américain dans le pays, les militants talibans sont devenus plus actifs et ont réussi a prendre le contrôle d’une partie importante du nord du pays. Environ 1 000 soldats de l’armée afghane ont été contraints de se retirer sur le territoire du Tadjikistan.

Plus tard, les talibans ont réussi à occuper des villages de la province du Badakhshan a la frontière du Tadjikistan. Ainsi, ils ont pris le contrôle d’une section de la frontière afghano-tadjike d’une longueur d’environ 9000 km (le total est d’environ 1340 km). De toute évidence, tout observateur occasionnel peut remarquer que ces exercices sont menés comme une sorte d’avertissement et de dissuasion pour les talibans.

Plus tôt en juillet, une délégation des talibans s’est rendue à Moscou pour offrir l’assurance que leurs gains rapides sur le terrain en Afghanistan ne menacent pas la Russie ou ses allies en Asie centrale.

Le ministère russe des Affaires étrangères a déclaré que l’envoyé du kremlin pour l’Afghanistan, Zamir Kabulov, avait rencontré la délégation des talibans pour exprimer sa préoccupation face à l’escalade et aux tensions dans le nord de l’Afghanistan. Le ministère a déclaré que Kabulov a exhorté les talibans « a les empêcher de se propager au-delà des frontières du pays ». « Nous avons reçu des assurances des talibans qu’ils ne violeraient pas les frontières des pays d’Asie centrale ainsi que leurs garanties de sécurité pour les missions diplomatiques et consulaires étrangères en Afghanistan », a indiqué le ministère.

Le porte-parole des talibans, Mohammad Sohail Shaheen, a déclaré que leur délégation était venue à Moscou pour « assurer que nous ne permettrons à personne d’utiliser le territoire afghan pour attaquer la Russie ou les pays voisins ».

« Nous avons de très bonnes relations avec la Russie », a-t-il déclaré, cite par Tass, ajoutant que les insurgés restaient attachés à un règlement politique pacifique en Afghanistan.

Pourtant, la Russie et ses alliés préfèrent rester sur le qui vit que de faire aveuglément confiance au groupe.

3-Nouvel assaut d’Israël contre la France !

Après avoir été soumise au régime vaccinal israélien, la France sionisée « jusqu’à la moelle des os » va droit dans le mur. S’agit-il d’un nouveau tour de vis d’Israël contre une France sionisée à la faveur du régime de Macron ?

Par le biais d’un changement de tactique que l’on peut qualifier de « furtif », l’entité sioniste qui avait pour habitude de mener aisément ses attaques frontales en procédant selon des méthodes actives, se heurte à l’heure actuelle au mur érigé par l’opposition de la rue de plus en plus consciente et se voit donc contrainte de passer à un mode opératoire latent.

En fait, en retournant sa veste, le régime israélien en désespoir de cause projette d’ouvrir un nouveau chapitre dans l’histoire contemporaine de la France, et ce, avec l’aide précieuse de son bras exécutant, le Crif et ses adeptes ; une pauvre France asphyxiée qui n’a jamais vécu la première devise de la Révolution française pourtant répétée à tort et à travers par les politiciens vendus : la Liberté. Y a-t-il un courageux au milieu de la foule pour demander enfin se libérer de quoi ?

Passons : depuis l’Occupation allemande jusqu’à nos jours, règnent les américano-sionistes et ce avec l’aide bien sûr de l’Empire britannique. Pourtant, la fin d’une époque marquée par la présence des lobbyistes « à l’ancienne » en costards-cravates est plus proche que ce que l’on voit dans le miroir des médias mainstream.

Ainsi, il va falloir que le bulldozer sioniste avance dorénavant les feux éteints. Afin de booster leurs relations, Israël et l’Europe se battent contre la désinformation dont se dit victime Israël dans les réseaux sociaux. Des hommes d’affaires français et européens, des membres de la Knesset, des parlementaires français, israéliens et européens, se sont mis au travail pour créer une ONG (organisation apolitique) et non sectaire de Lobby.

IsraelValley a été informé de cette initiative par des parlementaires français en visite actuellement en Israël et d’après des sources confidentielles, les noms ne sont pas divulgués et pour des raisons évidentes, aucune discussion au téléphone n’est autorisée parmi les membres. Plus de deux millions d’euros auraient été déjà collectés par des donateurs. Le nom temporaire du projet est « GOOD4ISRAEL » : c’est la quintessence du ridicule.

Quel que soit le nom donné à un lobby, sa fonction reste la même : on peut l’appeler indifféremment, un groupe d’intérêt, un groupe de pression, un groupe d’influence ou bien un groupe de personnes, mais l’objectif dans tout cela est de créer un groupe composé d’influenceurs pour promouvoir et défendre des intérêts particuliers, privés ou non, en exerçant des pressions ou une influence sur des personnes ou des institutions publiques détentrices de pouvoir.

Ces actions, menées par des représentants d’intérêts, sont le lobbying, qui consiste « à procéder à des interventions destinées à influencer de façon officielle ou officieuse, directement ou indirectement l’élaboration, l’application ou l’interprétation de mesures législatives, normes, règlements et plus généralement, toute intervention ou décision des pouvoirs publics ». Par exemple, le rôle d’un lobby sera « d’infléchir une norme, d’en créer une nouvelle ou de supprimer des dispositions existantes ».

Le lobbying est la partie du plaidoyer qui se rapporte spécifiquement aux activités visant à influencer une législation.

4-Renseignement : les Anti-Pass, diabolisés...

Évidemment, la Macronie ne tarderait pas à diaboliser les anti-pass comme elle l’a fait avec les Gilets jaunes ! Ainsi alors que le mouvement commence à prendre forme et s’inscrire dans la durée et ce, sur base de la crainte d’une société française désormais ligotée de toute part où le fait de se rendre dans la rue pourrait valoir 45 000 d’euro d’amende et un an de prison, une France dont l’armée est engagée sur plusieurs fronts de combat eau Moyen-Orient, en mer de Chine et en mer Noire, une France encore qui est devenue le bras exécutant des politiques de la Maison-Blanche, le renseignement français lance un premier rapport pour mettre en garde contre la « radicalisation du mouvement ».

Sputnik l’évoque : Alors que près de 114 000 personnes ont manifesté le 17 juillet contre les annonces du Président, les renseignements préviennent d’une possible radicalisation du mouvement anti-pass sanitaire en expliquant que des « groupuscules extrêmes », présents dans les rangs des protestataires, pourraient éventuellement « prendre le contrôle ».

Une semaine après les annonces d’Emmanuel Macron sur la généralisation du pass sanitaire et la vaccination obligatoire pour les soignants qui ont débouché le 17 juillet sur une mobilisation importante, un rapport des renseignements territoriaux (RT) consulté par Le Parisien, met en garde contre un risque de radicalisation du mouvement.

« À l’instar de ce qui s’est passé durant la crise des Gilets jaunes, plus le conflit durera plus le risque est grand que les plus déterminés et les radicalisés parviennent à prendre le contrôle », précise le document datant du 19 juillet, repris par le quotidien.

Le texte explique que dans ce mouvement hétéroclite il y a, entre autres, des représentants des « ultras » : une « ultragauche discrète », représentée notamment par le mouvement écologiste de la désobéissance civile Extinction Rebellion ainsi qu’une ultra-droite, avec « des catholiques intégristes, des militants anti-vaccins ou covido-sceptiques ».

Vu que le socle de ces manifestations constitue un « milieu hyper populaire », principalement peu habitué à assister à des rassemblements et donc susceptible à un moment donné de « perdre le contrôle des cortèges », des « groupuscules extrêmes » présents au rang des participants et « souvent très bien organisés », peuvent le reprendre, alertent les RT.

Évoquant les appels à la mobilisation sur les réseaux sociaux, le document fait part d’« un mode opératoire identique » à celui utilisé lors du mouvement des Gilets jaunes. De plus, ce sont des figures de la protestation déclenchée en automne 2018 comme, notamment, Jérôme Rodrigues, Éric Drouet ou Maxime Nicolle – d’ailleurs assez populaires sur les réseaux sociaux- qui appellent à battre le pavé face au durcissement des mesures sanitaires, est-il détaillé.

Les RT évoquent également les messages « parfois très durs, voire radicalisés » à l’égard du gouvernement, poursuit Le Parisien. Parmi des exemples de ses slogans « radicalisés » on trouve notamment une « dictature sanitaire », un « apartheid entre vaccinés et non vaccinés » ainsi que le recours à certains symboles nazis. L’utilisation par les anti-vax de l’étoile jaune, imposée aux Juifs pendant la Seconde Guerre mondiale, provoque d’ailleurs l’indignation des rescapés des camps de concentration.

En effet, les comparaisons de la politique –ici vaccinale- du gouvernement français avec celle du IIIe Reich ne manquent pas. Et même plus : des images d’une affiche polémique représentant une photo détournée d’Emmanuel Macron, assortie du slogan écrit en lettres blanches sur fond rouge « Obéis, fais-toi vacciner », circulent sur les réseaux sociaux.

Suite aux annonces d’Emmanuel Macron le 12 juillet, plusieurs députés pro-vaccins ont d’ailleurs déjà été menacés de mort par des opposants à de nouvelles restrictions anti-Covid. Ainsi, quelques jours après l’allocution du chef de l’État, les députés marcheurs, Patricia Mirallès (Hérault) et Jean-Marc Zulesi (Bouches-du-Rhône) ont reçu des mails à caractère violent au contenu identique. Ils ont fait part de ce message sur les réseaux sociaux.

Pour Jean-Marc Zulesi, qui a également posté le 16 juillet une photo d’une poupée mutilée, les intimidations sont allées « jusqu’à son domicile ».

Qui plus est, ces derniers jours le nombre de cas de dégradation de centres de vaccination augmente également en France. Ainsi, dans la nuit du 16 au 17 juillet, l’une de ces structures a été vandalisée à Lans-en-Vercors, en Isère, où du mobilier, des seringues et des compresses ont été dégradés, rapporte l’AFP. Sur la scène des faits, des inscriptions anti-vaccins, comme « ARN=Danger » ou « Vaccin=génocide », ainsi que des croix de Lorraine ont été taguées, détaille l’agence de presse.

Dans les Pyrénées-Atlantiques, le feu s’est déclaré dans le centre de vaccination d’Urrugne, dans la nuit du 17 au 18 juillet. Une enquête pour destruction volontaire a été ouverte. Le 18 juillet, c’est celui d’Audincourt, dans le Doubs, qui a été privé d’électricité pendant plus d’une heure. « Environ 3 500 doses » de vaccin Pfizer stockées à l’intérieur doivent désormais faire l'objet d’un examen pharmaceutique qui déterminera si elles peuvent toujours être utilisées, explique le maire de la ville au Figaro.

5-Russie : Baptême de feu de Zicron

Ce 19 juillet, le ministère russe de la Défense a diffusé une vidéo montrant le dernier essai du missile hypersonique Zircon [ou Tsirkon], effectué par la frégate Amiral Gorchkov, depuis la mer Blanche. Selon cette source, l’engin a touché une « cible terrestre située sur la côte de la mer de Barentz », à une « distance de plus de 350 km ». Et d’assurer que les tests ont « ses caractéristiques tactiques et techniques » et que la « vitesse en vol était d’environs Mach 7 ».

En octobre 2020, la frégate Amiral Gorchkov avait tiré, pour la première fois, un missile Zircon contre une cible navale, située à 450 km de distance. Cet essai s’était soldé par un succès, d’après Moscou. « C’est un événement majeur non seulement pour les forces armées, mais aussi pour toute la Russie, pour tout le pays », s’était d’ailleurs félicité Vladimir Poutine, le président russe.

Lors de cet essai, le Zircon avait atteint l’altitude de 28 km et la vitesse de Mach 8. Il lui avait fallu 4 minutes pour toucher sa cible.

Au total, et avec celui que vient d’annoncer le ministère russe de la Défense, dont on ignore quand il a eu lieu, au moins quatre tirs d’essais du missile Zircon ont été réalisés depuis décembre 2019.

Cela étant, il n’est pas clair si ce dernier tir entre ou non dans le cadre des essais d’État, étant donné que, selon une source industrielle citée par l’agence Tass, il était jusqu’alors prévu de les mener à partir de la première quinzaine d’août. Même chose pour la version de ce missile destinée aux sous-marins nucléaires d’attaque [SNA], le K-560 Severodvinsk [classe Iassen] devant être mobilisé à cette fin.

« Le premier tir par la frégate Amiral Gorshkov dans le cadre des essais d’État est prévu pour la première partie du mois d’août. La deuxième partie du mois d’août verra le tir d’essai du Zircon depuis le sous-marin nucléaire Severodvinsk », a en effet confié cette source à l’agence de presse russe.

Désigné « SS-N-33 » par l’OTAN, le 3M-22 Zircon est développé par NPO Mashinostroyeniya. Selon les données disponibles, il peut voler à la vitesse de Mach 9, à une altitude maximale comprise entre 30 et 40 km. Long de 8 à 10 mètres, sa charge utile serait de 300/400 kg.

Par ailleurs, outre le Zircon, les forces russes disposent de deux autres armes hypersoniques. Ainsi, mis en œuvre par des MiG-31K, dont deux exemplaires ont récemment été envoyés en Syrie ; le Kinjal est un missile aérobalistique, dérivé de l’Iskander. Enfin, en décembre 2019, Moscou a annoncé l’entrée en service du système Avanguard, c’est-à-dire un planeur hypersonique [HGV pour Hypersonic Glide Vehicle], lancé par un missile balistique intercontinental RS-18/SS-19.

Source : Opex 360

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SOURCE: FRENCH PRESS TV