Depuis que le porte-hélicoptère "Makran" accompagné du destroyer iranien "Sahand" est entré dans l'Athlantqiue pour une visite exceptionnelles au Vénézuela, la polémtique s'enfle aux Etats Unis où on craint que ses sept vedettes rapides iraniennes équipés de missiles de croisière iranien Qaher ou Nasre qui pourraient tout comme de l'essence, des équipements de raffinage, ou encore des drones Mohajer 6 iranien "être livrés" au Venezuela et donner du grain à moudre à l'oncle Sam. Ainsi la revue militaire US, The Drive, revue militaire US, dresse toute une liste pour rappeler qu'avec les iranien aux Caraibes, le calme et la sérénité, à comprendre la Pax Américana, risque de ne pas perdurer trop longtemps :
" Les bateaux lance-missiles d'attaque rapide de fabrication iranienne pourraient certainement renforcer la capacité de la marine vénézuélienne à dissuader les tentatives d'interception des pétroliers qui chargent et déchargent du pétrole au Venezuela. Puis ces vedettes rapides made in Iran élargissent sans doute la capacité à mener des missions de patrouille côtière plus générales. L'année dernière, le régime de Maduro a repoussé une tentative de coup d'État, dont les détails continuent d'émerger et qui comprenaient des forces mercenaires, dont certains étaient des vétérans des unités d'opérations spéciales américaines, arrivant par mer en petits bateaux.
Mais il est également possible que les forces iraniennes présentes au Venezuela utilise ces vedettes d'attaque rapide lors de futures exercices conjoints avec les forces vénézuéliennes, ce qui cadre parfaitement avec la politique navale iranienne qui consiste à multiplier les execices navals conjoints avec la Russie, la Chine, l'Inde ... et à élargir de cette façon, son champ d'action maritime dans les eaux internatioanles. C'est bien sûr un plus si l'Iran opère aux portes des Etats-Unis comme le font les Etats-Unis aux portes de l'Iran. Qui sait, le drone Mohajer-6 que le CGRI a livré en 2020 à Caracas a fini par pondre une usine de drones. Les vedettes rapides iraniennes pourront aussi faire des petits aux Caraibes, au Canal de Panama et opérer contre les Etats-Unis comme dans le golfe Persque.
Et d'ajouter : Makran et Sahand pourront auss démontrer la propre capacité de l'Iran à assurer une sécurité immédiate pour les futures expéditions d'essence ou toute autre chose, vers le Venezuela ou d'autres pays. Il est important de noter que, l'Iran a souvent présenté le Sahand comme un destroyer ou une frégate "furtif" et il semblerait qu'il est bien plus qu'un navire d'un déplacement de 2 000 tonnes, armé qu'il est de lanceurs pour les missiles de croisière anti-navires subsoniques Qader, et des missiles antimissile sol-air Sayyad-2, et d'un canon principal de 76 mm et des tubes lance-torpilles, ainsi que divers canons automatiques et mitrailleuses pour la défense rapprochée. Tout ceci constituent un obstacle pour toute marine étrangère, garde-côte ou autre entité chargée de l'application de la loi cherchant à embarquer et à saisir des pétroliers ou des cargos qu'elle pourrait escorter.
Mais la présence de la marine iranienne dans l'Athlantique pourrait s'avérer autrement dangereux quand on se rappelle l'été 2019 et tous les clashs qui y ont éclaté entre l'Iran et les marines étrangères et qui continuent à être commenté. Et Si l'Iran se mettait à apprendre aux vénézuéliens ce genre de tactique?
Le détroit d'Hormuz est difficile à naviguer dans le meilleur des cas. Il est étroit, tortueux, parsemé d'îles et constitue le seul moyen d'entrer ou de sortir du golfe Persique, très fréquenté. Récemment, un nouveau péril a rejoint la liste consistant à ce que les systèmes de navigation par satellite puissent être « usurpés » pour détourner les navires de leur cap. le monde compte quatre systèmes mondiaux de navigation par satellite (GNSS), dont le GPS est le plus connu. L'expédition mondiale - et bien d'autres choses - en dépend presque entièrement. or ces systèmes sont tous pénétrables» »
L’auteur fait allusion ensuite aux propos à l’époque d’un haut gradé du CGRI (se référant probablement au général Hajizadeh) dans lesquels il s'est vanté des prouesses de ses forces dans cette technique, qui a été utilisée avec succès en 2011 pour détourner un drone américain de l'espace aérien afghan vers l'Iran où il a été capturé et exposé. Et d’ajouter : « Les équipages des navires traversant le détroit d'Hormuz soupçonne que l'Iran est en train de leur faire à peu près le même tour, pour les inciter à s'égarer dans les eaux territoriales iraniennes, après quoi ils sont saisis par la marine iranienne. C'est peut-être ce qui s'est passé en 2016, lorsque deux petits patrouilleurs de la marine américaine et dix marins ont été capturés près d'une petite île iranienne dans le Golfe( Persique).
Si c'est le cas, alors chapeau aux Iraniens : les navires de guerre ont tendance à avoir des équipements et des procédures destinés à empêcher l'usurpation d'identité. En règle générale, ce sont les navires commerciaux qui sont les plus à risque. tout porte à croire que Steno Impero a été la cible d'une Spoofed en 2019. Et si l'Iran se mettait à apprendre ce genre de procédé au Venezuela? Il s'agit d'une tentative qui change carrément le terrain de jeu en défaveur de l'adversaire surtout quand on est Iran et on a le détroit d'Hormuz pour faire pressionn sur les Occidentaux. Mais aux Caraibes, le Spoofed pourrait vous permettre de vosu faire passer pour un autre navire surtout si vous êtes un pétrolier sanctionné comme c'est le cas des pétroliers vénézuéliens. Décidement l'émergence du facteur Iran dans l'Athlantique n'a rien pour nous rassurer».