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Corridor économique golfe Persique/ mer Noire: la Russie a besoin de la Résistance?

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
La carte de la région localisant le golfe Persique et la mer Noire. (Photo d'archives)

Au plus fort de la guerre à Gaza, guerre menée contre contre "une garnison terroriste US" surnommée Israël, il y a des alliances qui se font à une vitesse grande V puisque en Asie de l'ouest, l'Empire US s'essouffle. Mercredi soir, alors même que 4 millions d'Israël passaient leur nuit dans des trous à rat, le président US a appelé les Sionistes pour leur souhaiter bonne chance. Idem pour son ministre de la Guerre, Austin qui à part le fait d'apporter un soutien verbal à l'entité, ne s'est guère mouillé la chemise. Pas de B-52, pas de B1 ni non plus les USS Nimitz.

Mais s'il y une partie qui profite de cet affaiblissement infernal de "l'allié le plus fort des USA" dans la région c'est bien la Russie, elle, qui en Syrie continue à tirer d'amples profits de son alliance avec la Résistance avec une route stratégique Iran-Irak-Syrie-Méditerranée qui tend à se connecter à la mer Noire. Ce mercredi, les responsables arméniens et géorgiens ont souligné l'importance du lancement du couloir de transport international golfe Persique-mer Noire. En visite officielle à Erevan, capitale arménienne, le Premier ministre géorgien, Irakli Garibashvili s’est entretenu ce mercredi avec son homologue par intérim arménien Nikon Pashinyan.

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Lors de ce tête-à-tête, les deux parties ont souligné l’importance de la coopération entre l’Arménie, la Géorgie, la Bulgarie, la Grèce et l’Iran sur le projet d’accord visant à établir un couloir de transport international du golfe Persique vers la mer Noire. Le Premier ministre géorgien a souligné la nécessité de poursuivre les efforts pour mettre en œuvre l'accord quinquennal Iran-Grèce-Bulgarie-Géorgie-Arménie dans le cadre du couloir de transport Golfe Persique-Mer Noire en tant que voie sûre et économique. Nikol Pashinyan et Irakli Garibashvili ont également souligné l’importance du maintien de la sécurité et de la stabilité dans la région du Caucase. Le Premier Ministre arménien a également rejeté les actions de la République d'Azerbaïdjan ayant violé des accords conclus dans le cadre de la paix au Haut-Karabakh.

Les Premiers ministres arménien et géorgien ont mis au point des dossiers liés au développement des relations bilatérales. Les États côtiers de la mer Noire comprennent la Géorgie à l'est, la Russie et l'Ukraine au nord, la Roumanie et la Bulgarie à l'ouest et la Turquie au sud. Et tout ceci saurait se connecter au golfe Persique via l’Iran. Décidément la Russie n'a rien perdu en engageant un partenariat politique et militaire avec l'axe de la Résistance. Or cet rencontre Arménie-Géorgie a coïncidé très curieusement avec une autre, celle virtuelle, entre l'Iran et le Tajikistan qui vient de connaitre une petite guerre, bien sanglante avec le Kirghizistan, guerre que plus d'un analyste estime être une énième tentative de US/OTAN dans l'ex pré carré centarsiatique russe, proche de l'Iran, proche de la Chine. Surtout que le Tajikistan est un allié de la Russie et abrite l'une des plus grandes base russe. 

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Jeudi 13 mai, lors d'une réunion virtuelle, des responsables iraniens et tadjiks ont discuté des questions bilatérales et régionales. La conférence virtuelle d'experts a abordé un large éventail de questions de coopération bilatérale et multilatérale, les facteurs influençant ces relations, des propositions spécifiques et intéressantes pour trouver des solutions et renforcer davantage la coopération entre les deux pays, ainsi que des questions liées à la convergence régionale.Pour  rappel, le ministre iranien de la Défense, le général de brigade Amir Hatami, s’était entretenu le jeudi 8 avril à Téhéran, avec son homologue tadjik, le général Sherali Mirzo.

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Selon le général de brigade Hatami l’intervention des puissances extra-régionales est à l’origine des menaces contre la stabilité régionale.

« L’Iran et le Tadjikistan, comme toute la région, vivent sous la menace du terrorisme qui provient de l’intervention des puissances étrangères », a-t-il entériné.

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Le ministre tadjik de la Défense s’est félicité pour sa part des réalisations et des capacités des forces armées de la République islamique d’Iran.

« Nous pensons qu’une sécurité accrue et la lutte contre les groupes terroristes dans la région dépendent de l’élargissement  de la coopération régionale, et nous pensons également que la coopération entre les deux pays peut contribuer à notre sécurité commune », a-t-il réaffirmé.

Selon le ministre iranien, l’Iran et le Tadjikistan, comme toute la région, vivent sous la menace du terrorisme qui provient de l’intervention des puissances étrangères.

Amir Hatami a souligné les affinités culturelles entre l’Iran et le Tadjikistan, ajoutant que les deux pays doivent utiliser ces points communs comme plateforme pour élargir la coopération dans tous les domaines, en particulier dans les domaines de la sécurité et de la défense.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV