Au plus fort de la guerre à Gaza, guerre menée contre contre "une garnison terroriste US" surnommée Israël, il y a des alliances qui se font à une vitesse grande V puisque en Asie de l'ouest, l'Empire US s'essouffle. Mercredi soir, alors même que 4 millions d'Israël passaient leur nuit dans des trous à rat, le président US a appelé les Sionistes pour leur souhaiter bonne chance. Idem pour son ministre de la Guerre, Austin qui à part le fait d'apporter un soutien verbal à l'entité, ne s'est guère mouillé la chemise. Pas de B-52, pas de B1 ni non plus les USS Nimitz.
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Les Premiers ministres arménien et géorgien ont mis au point des dossiers liés au développement des relations bilatérales. Les États côtiers de la mer Noire comprennent la Géorgie à l'est, la Russie et l'Ukraine au nord, la Roumanie et la Bulgarie à l'ouest et la Turquie au sud. Et tout ceci saurait se connecter au golfe Persique via l’Iran. Décidément la Russie n'a rien perdu en engageant un partenariat politique et militaire avec l'axe de la Résistance. Or cet rencontre Arménie-Géorgie a coïncidé très curieusement avec une autre, celle virtuelle, entre l'Iran et le Tajikistan qui vient de connaitre une petite guerre, bien sanglante avec le Kirghizistan, guerre que plus d'un analyste estime être une énième tentative de US/OTAN dans l'ex pré carré centarsiatique russe, proche de l'Iran, proche de la Chine. Surtout que le Tajikistan est un allié de la Russie et abrite l'une des plus grandes base russe.
Jeudi 13 mai, lors d'une réunion virtuelle, des responsables iraniens et tadjiks ont discuté des questions bilatérales et régionales. La conférence virtuelle d'experts a abordé un large éventail de questions de coopération bilatérale et multilatérale, les facteurs influençant ces relations, des propositions spécifiques et intéressantes pour trouver des solutions et renforcer davantage la coopération entre les deux pays, ainsi que des questions liées à la convergence régionale.Pour rappel, le ministre iranien de la Défense, le général de brigade Amir Hatami, s’était entretenu le jeudi 8 avril à Téhéran, avec son homologue tadjik, le général Sherali Mirzo.
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Selon le général de brigade Hatami l’intervention des puissances extra-régionales est à l’origine des menaces contre la stabilité régionale.
« L’Iran et le Tadjikistan, comme toute la région, vivent sous la menace du terrorisme qui provient de l’intervention des puissances étrangères », a-t-il entériné.
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Le ministre tadjik de la Défense s’est félicité pour sa part des réalisations et des capacités des forces armées de la République islamique d’Iran.
« Nous pensons qu’une sécurité accrue et la lutte contre les groupes terroristes dans la région dépendent de l’élargissement de la coopération régionale, et nous pensons également que la coopération entre les deux pays peut contribuer à notre sécurité commune », a-t-il réaffirmé.
Selon le ministre iranien, l’Iran et le Tadjikistan, comme toute la région, vivent sous la menace du terrorisme qui provient de l’intervention des puissances étrangères.