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Actualité en Afrique :
Analyses de la rédaction :
1. Ghana: prochaine cible des mercenaires terroristes ?
Côte d'Ivoire, Bénin, Sénégal, maintenant c’est le tour du Ghana.
Évidemment, avec les agissements d’Accra surtout envers la France, on pouvait se dire qu’avec les nombreuses tentatives de déstabilisation des pays de la côte, le Ghana ne ferait pas exception.
Après l’annonce de la DGSE comme quoi les mercenaires terroristes vont étendre leurs tentacules jusqu’en Côte d’Ivoire et au Bénin. Ce qu’on voit surtout, c’est que c’est tous les pays de la côte qui sont visés et actuellement, le Ghana se prépare également. Accra approfondit donc sa coopération militaire avec Paris. Une quarantaine de soldats issus des unités d’élite du pays viennent de suivre une formation au combat urbain, dispensée par les Éléments français stationnés au Sénégal (EFS).
Bref une aubaine pour Paris qui cherche désespérément à se raccrocher au Ghana.
Et pour cause, avec les nombreux discours qu'a tenus le président Addo en mettant en avant un détachement envers la France et un nationalisme africain, il est clair que la France de Macron a eu du mal à avaler la pilule.
Le Ghana n’a jamais été visé sur son sol, mais le risque est réel et les autorités en sont conscientes, estime Levinia Addae Mensah, directrice des programmes du Wanep, le Réseau ouest-africain pour l’édification de la paix, à Accra : « Ces deux dernières années, on voit que la menace de l’extrémisme violent se rapproche, avec des attaques qui se déroulent parfois à moins de 10 km de notre frontière avec le Burkina Faso. Il y a eu aussi récemment des événements en Côte d’Ivoire. Au Ghana, les agences de l’État ont fait de la question du terrorisme une priorité, en recherchant des solutions pour mettre en place des mécanismes afin d’en atténuer les effets. »
Avec les tentatives ratées de déstabilisation du pays avec le levier de pression des séparatistes du Togoland, la carte du terrorisme est maintenant envisagée.
D’ailleurs, les mercenaires se préparent à un assaut.
Fin avril, chez les voisins au Ghana, la police béninoise découvre après un accident mortel, non loin de Béntè, une ville frondeuse, 70.000 cartouches de calibre 12 dans l'un des véhicules impliqués. Selon le récit du procureur de la Criet, elles étaient dissimulées et transportées dans des sacs de jutes imbibés d’huile de palme.
Quelques jours après, la police togolaise a arraisonné à Lomé, un véhicule avec 1500 cartouches du même calibre. Le convoyeur les amenait au Bénin, son pays d’origine, selon ses premières déclarations.
Les groupes terroristes se réorganisent depuis le nord du Mali et également la zone des trois frontières pour s’étendre dans les pays de la côte. Car en plus des attaques terroristes, il y a également une émergence des troubles au sein même des pays grâce aux prétextes du sentiment grandissant anti France. Ici, Paris tente de tourner les nombreuses manifestations anti-France à son avantage et pourquoi pas, faire comme au Mali à savoir, laisser un coup d’État se produire et prendre entièrement possession des Autorités du pays.
Le Ghana a déjà étouffé les révoltes qui se mettaient en place dans le Togoland, et se prépare à faire face aux mercenaires de l’Occident. L’union des pays de la côte du golfe de Guinée pourra sans aucun doute repousser ces mercenaires, mais également la présence militaire occidentale qui couvre les mercenaires terroristes !
2. Éthiopie: personne ne peut arrêter le développement du pays !
En Éthiopie, la guerre médiatique contre Addis Abeba atteint des sommets !
Concernant le méga barrage de la Renaissance, les médias mainstream font encore part de conflits en tout genre.
Sans se baser sur les propos continuellement dénigrants des médias mainstream, la construction du méga barrage de la Renaissance n’apporte pas des effets négatifs, bien au contraire. Comme l’a confirmé la présidente éthiopienne Sahle-Work Zewde, lors de sa visite au Niger,
"Le point important dont nous avons discuté est le Grand barrage de la Renaissance éthiopienne que l'Éthiopie a construit sur le Nil que nous appelons Abai et qui contribue à 70% des eaux du Nil. Plus de 65% de notre population n'a pas d'électricité. C'est un barrage hydroélectrique qui n'est pas construit pour retenir l'eau, mais pour produire l'électricité dont nous avons besoin pour notre développement", a expliqué Sahle-Work Zewde.
Dans le même temps, le chef de la délégation du Congrès américain, le sénateur Christopher Coons profitait de sa visite à Khartoum pour annoncer un rapprochement des positions entre L'Éthiopie et le Soudan : "C'est une question qui doit être résolue entre les parties de bonne foi, pacifiquement, par des négociations. L'Éthiopie a certainement le droit de construire un barrage et de gérer les avantages de l'énergie hydroélectrique, mais le Soudan a également le droit d'attendre le partage approprié d'informations techniques sur le débit, sur la sécurité. Et il devrait y avoir un cadre, un accord réalisé entre ces trois pays dont les ressources dépendent du Nil."
L'Égypte et le Soudan souhaitaient qu'un accord trilatéral sur l'exploitation du barrage soit conclu avant le début du remplissage du réservoir. Mais l'Éthiopie affirme que le remplissage fait partie intégrante de la construction du barrage et qu'il est donc impossible de le reporter.
Ce qui fait que la décision de l’Éthiopie est prise, et si le méga barrage est destiné à la production d’électricité, cela ne devrait pas déranger les pays voisins.
Mais tous les moyens sont bons pour s’attaquer à l’Éthiopie, le barrage de la Renaissance, la région frontalière d’El-Fashaga et aussi la région du Tigré. Tels sont les points importants que les médias mainstream utilisent pour s’attaquer à l’Éthiopie.
En effet, dans les médias, la région du Tigré serait encore en proie à une guerre et sa population continuerait de souffrir. Alors que le Premier ministre Abiy Ahmed a lancé le processus de reconstruction.
Ce qui dérange les pays occidentaux, c’est que l’Éthiopie s’est développée et continue son développement sans courber l’échine à l’Occident. Les États-Unis et ses alliés n’ont pas d’emprise sur Addis Abeba, et plus rien ne peut arrêter le développement de l’Éthiopie.
3. Le Libéria : nouvelle base des terroristes contre la Côte d'Ivoire ?
Suite à l’annonce du patron de la DGSE concernant l’expansion du terrorisme dans les pays de la côte, il a été annoncé que la Côte d’Ivoire et le Bénin seraient les prochaines cibles. Sous les yeux de Barkhane et Cie, tout se met en place afin que les bases arrière se déploient dans les pays limitrophes afin de faciliter l’offensive.
Nous avons pu constater qu’effectivement les bases terroristes s’installaient dans le sud du Mali et du Burkina Faso. Visiblement, le Libéria ne fait pas exception. Devrons-nous voir plutôt une expansion des nouvelles alliances intra-africaines ?
L'interpellation de Libériens lors de l'attaque de la base militaire de N'Dotré, dans le Nord d'Abidjan, en avril 2021, n'est pas une "traque", a dit vendredi le ministre ivoirien de la Défense, Téné Birahima Ouattara, face à la presse.
Birahima s'exprimait à l'issue d'une rencontre, à son Cabinet à Abidjan, avec une délégation conduite par le ministre libérien des Affaires étrangères, Dee-Maxwell Saah Kemayah, venue s'enquérir de la situation concernant l'implication de Libériens dans cette affaire.
"Nous avons pensé qu'il était bon de rassurer nos frères libériens qu'il n'est pas question et il n'a jamais été dans nos intentions de faire la traque de Libériens en Côte d'Ivoire", a déclaré le ministre ivoirien de la Défense.
Birahima Ouattara a rappelé que la Côte d'Ivoire et le Libéria sont deux pays frères qui ont une histoire et des cultures communes, et ces deux peuples ont le devoir défaire en sorte que leurs populations vivent dans la sérénité.
Le chef de la diplomatie libérienne, Dee-Maxwell Saah, a fait savoir que le président de la République du Liberia, George Weah ayant eu écho de ce qui s'est passé concernant l'attaque du camp militaire de N'dotré, a dépêché cette délégation pour s'imprégner des faits.
"Ce qui s'est produit ne va pas nous diviser, bien au contraire, cela va renforcer nos relations", a-t-il dit, rassurant les autorités ivoiriennes que le Liberia "ne va pas servir de base arrière pour les terroristes et les groupes armés aux fins de déstabiliser la Côte d'Ivoire".
Le commissaire du gouvernement ivoirien, le contre-amiral Ange Kessy, avait démontré que l'attaque ayant visé le camp militaire de N'dotré, dans le Nord d'Abidjan, ne provenait "pas de terroristes".
"Nous avons les premiers éléments de l'enquête (…)", avait dit le magistrat, révélant l'identité des assaillants appréhendés, notamment "Bedel Rickens (Libéria), Kana Djimi (Liberia) et Gnepa Valentin (Ivoirien), le quatrième n'ayant pas de pièce d’identité.
Au regard de ces données et des appels persistants en provenance du Liberia sur le champ des opérations "nous nous sommes dit que ce sont des gens qui ont leur base au Liberia", a soutenu le procurer militaire, soulignant qu'"un seul portable crépitait 20 ou 30 fois".
Certainement leurs complices "appelaient pour savoir la suite des opérations", a estimé le commissaire du gouvernement, ajoutant que des armes blanches comme des armes létales ont été saisies ainsi que des portables sur les corps des assaillants.
Ces portables qui appartenaient à ces assaillants "crépitaient et les numéros qui sortaient de ces portables étaient en provenance du Liberia", a poursuivi le commissaire du gouvernement ivoirien.
Sur le champ de bataille, trois personnes ont été tuées, un quatrième assaillant a été blessé, a dit Ange Kessy, mentionnant que les enquêteurs ont interrogé pendant 10 à 15 minutes le blessé avant qu'il ne succombe de ses blessures" à l'hôpital militaire d'Abidjan.
L'attaque, survenue dans la nuit du 20 au 21 avril 2021, a visé un poste de police de l'entrée principale du camp militaire de N'dotré qui accueille le bataillon ayant pour objectif d'assurer la relève du contingent ivoirien à Tombouctou, au Mali.
Les pays de la côte du golfe de Guinée se préparent à une guerre, certes contre le terrorisme, mais surtout, pour la préservation de la souveraineté et l’intégrité de leur pays respectif et de leur continent. Cette guerre que lance l’axe occidental contre l’Afrique en envoyant une meute de terroristes attaquer le continent est en quelque sorte, envahir par les armes les pays d’Afrique et cela représente aussi la recolonisation de l’Afrique avec toutes les armes, à savoir, le terrorisme, les révolutions, les séparatistes, la guerre médiatique, les guerres interethnique et interreligieuse, etc… Tous les moyens sont bons pour la déstabilisation des pays pour empêcher une alliance intra africaine de voir le jour. Mais ces alliances sont déjà en place !