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Nom de code de l'opération: Tomer-Dimona-Haïfa

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Un terrible incendie s'est déclaré dans une zone industrielle de la ville de Haïfa. (Capture d’écran)

Le 20 avril, une grande explosion a eu lieu dans le centre d'Israël, dans les installations de Tomer, un entrepreneur de défense appartenant au gouvernement.

Selon l'entrepreneur, il n'y a eu ni dommages ni victimes, et l'énorme nuage de champignons qui a été vu était un «test contrôlé».
La société, Tomer, produit une variété de systèmes de propulsion pour divers missiles utilisés par Israël.
Les vidéos de l'explosion ont été largement partagées sur les réseaux sociaux, ce qui a suscité des spéculations selon lesquelles elle était le résultat d'un dysfonctionnement ou d'un sabotage. 
L'entrepreneur a toujours soutenu que tout était planifié, mais « il n'y a eu aucun des avertissements habituels avant l'explosion et aucune confirmation ni par le ministère de la Défense ni par l'entreprise après coup».
À peine quelques heures après une méga déflagration dans l'usine de fabrication de missiles anti-missile Tomer à Gush Dan, située au cœur des territoires occupés, la première frappe aux missiles balistiques tactiques de la Syrie a eu lieu en plein territoires occupés et ce sous les yeux impuissants des batteries de missiles antimissiles Patriot en état d'alerte maximal à la fois à Eilat, le port israélien sur la mer Rouge, là où l'exposition aux capacités balistiques de la Résistance yéménite est excellente, mais encore au Néguev qui abrite, comme chacun le sait, le réacteur nucléaire de Dimona.

Lire aussi : Tomer et Dimona visées: Israël ne peut pas assurer sa sécurité (The Independent)

La puissante explosion, selon des colons qui ont eu le temps de témoigner avant que ne tombe la chape de censure médiatique, a été entendue à Abu Qurainat près de Dimona mais aussi à al-Khalil (Hebron), à Qods occupée (Jérusalem) et à Ramallah et tout ceci sur fond de sirènes d'alertes qui ne cessaient de retenir à Kiryat Ono, Modi'in, Rehovot, Be'er Sheva à Dimona entre autres.

Après avoir tenté de faire croire à une attaque aux roquettes depuis Gaza, l'armée israélienne a été forcée de reconnaître qu'aucun engin n'avait été tiré depuis le front Sud et qu'au contraire "l'explosion a eu son origine sur le front Nord, à savoir en provenance de la Syrie".

Un peu plus tard, dans le nord-est de la Syrie, un incident unique en son genre s'est produit: un convoi de ravitaillement américain a été attaqué en route vers le champ pétrolifère d'Omar le 21 avril et l'attaque s'est reproduite ce vendredi. Interconnexion entre la Résistance irakienne qui venait de prendre pour cible l'aéroport de Bagdad et deux convois logistiques US en Irak d'une part et l'armée syrienne et ses alliés à Deir ez-Zor de l'autre? 
Le Pentagone a aussitôt accusé Daech mais tout le monde sait que Daech est un produit US. En Irak voisin, cependant, les forces de la Résistance mènent des attaques similaires contre des convois de ravitaillement américains depuis plus d'un an maintenant.
Et puis un peu plus au nord toujours ces jeudi et vendredi dans le nord-est de la Syrie, dans la ville d'al-Qamichli, de violents affrontements ont éclaté entre les Forces de défense nationale syriennes pro-gouvernementales (NDF) et Asayish, l'aile de sécurité des Forces démocratiques syriennes (FDS) soutenues par les États-Unis.
Asayish a affirmé que les forces NDF avaient attaqué l'un de ses points de contrôle près du district de Tayy dans la ville.
Au cours des affrontements, qui ont duré jusqu'au matin du 21 avril, les unités Asayish ont capturé un certain nombre de postes NDF. Quatre combattants de la force pro-gouvernementale ont été blessés.

Il faut rappeler que les USA sont en net recul. Dans ce contexte, les Etats-Unis chassés qu'ils sont d'Irak sauront-ils investir l'est de l'Euphrate à l'effet de couper la route stratégique Irak/Syrie/Méditerranée ? Jusqu'ici Biden croyait cette perspective bien possible mais depuis la frappe au missile contre Dimona, il n'en est pas sûr. Même le chef du Centcom n'est pas prêt à assumer la sécurité d'Israël alors même que jeudi soir Haïfa a connu un méga incendie. 

Lors du dernier incident suspect survenu hier soir en Palestine occupée, un terrible incendie s'est déclaré dans une zone industrielle de la ville de Haïfa.

L’incendie qui a éclaté la nuit dernière a englouti un grand nombre de voitures garées près de la zone d'al-Saada dans la zone industrielle et commerciale de Check Post, située dans un centre de réparation automobile à Haïfa.

Lire aussi : Israël frappé : Mckenzie appelle au secours

Un porte-parole du service d’incendie et de secours en Palestine occupée a déclaré aux médias israéliens que l'énorme incendie qui s'est déclaré hier soir, avait  transformé un certain nombre de camions garés dans la zone de Chekpost à Haïfa en un tas de cendres.

Lors de l'incendie, au moins six camions ont été brûlés et le feu s'est propagé à d'autres véhicules.

Interrogé sur la possibilité d'une guerre Israël/Syrie, le chef du Centcom, Mckenzie a dit: «Les forces démocratiques syriennes (FDS) sont fortement capables de soutenir nos forces en Syrie. Nous nous préparons à un futur conflit entre elles et les forces syriennes, et nous pensons qu'elles résisteront.»

Mckenzie a prétendu ensuite que « le missile syrien tiré sur le territoire israélien était le résultat d'une mauvaise gestion des armes par la Syrie» . « Je ne pense pas que l'attaque soit intentionnelle. Nous avons pris des mesures pour renforcer les FDS depuis qu’Israël a été soutenu par ces forces. Je ne pense pas que nous soyons proches d'une guerre dans la région. »

Mais comment Mckenzie en est-il si sûr ? La première frappe balistique syrienne contre Israël pourra ne pas être la dernière, vu que la DCA sioniste n'existe pas et que toute l'entité est exposée.

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV