Les terroristes ont bloqué les passages humanitaires ouverts en vertu de l’accord russo-turc.
Le 25 mars, des responsables turcs souhaitant garder l’anonymat ont démenti que la Turquie avait accepté de rouvrir trois points de passage humanitaires à Idlib dans le nord-ouest de la Syrie.
Selon le site web libanais, South Front, le Centre russe pour la réconciliation des parties belligérantes en Syrie a annoncé un jour plus tôt s’être entretenu avec Ankara. Conformément à l'accord, trois points de passage devraient être rouverts; un à Saraqib à Idlib et deux autres à Abu Zindain et Mizanaz à Alep.
Des responsables turcs qui s’exprimaient sous couvert d’anonymat ont déclaré que la Russie avait proposé de rouvrir les trois points de passage mais aucune demande de passage n'avait été reçue. Les responsables ont ajouté que les points de passage «n'étaient pas utilisés de manière très efficace».
Ces points de passage sont bloqués par les terroristes membres de Hayat Tahrir al-Cham et plusieurs autres groupes terroristes dont certains sont soutenus par la Turquie.
Ces nouvelles informations montrent que le cessez-le-feu est violé régulièrement à Idlib.
Les ministres russe et turc de la Défense, respectivement Sergueï Choïgou et Hulusi Akar, ont eu une conversation téléphonique jeudi. Les deux hommes auraient convenu de prendre des mesures pour garantir le cessez-le-feu à Idlib.
Au cours des trois dernières années, Ankara n’a tenu aucune de ses promesses sur Idlib.
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L'accord russo-turc a été accueilli par les partisans de l'opposition à Idlib qui ont organisé une campagne contre l'ouverture de tout passage sur les zones contrôlées par le gouvernement. Par ailleurs, Abdurrahman Mustafa, un membre de l’opposition syrienne" soutenue par la Turquie, a refusé de reconnaître cet accord.