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Ra'am, nom de code de la méga "opération d'infiltration" de la Résistance au cœur d'une entité sioniste finie...

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
La base aérienne de Nevatim. (Carte satellite)

Le coup d’État au cœur de l’entité sioniste? La quatrième tentative du Sioniste Netanyahu destinée à fuir le bagne, est sur le point de se transformer en un « suicide collective » et dire que la Résistance a fait don de milliers de vie pour que cette base américaine, plantée depuis 70 ans au cœur du Moyen-Orient, finisse par s’engager dans un processus d’auto-destruction et que sa disparition se fasse « propre » et sans effusion de sang ! A l’issu du vote du 23 mars, la survie politique du Likoud se tient qu’un fil et ce fil, c’est Ra'am, parti palestien, proche du Hamas et partisan de première heure de l'axe de la Résistance, Syrie-Iran-Hezbollah qui l’a entre les mains ! Cinq sièges du parti « islamiste modéré d’Israël » de Mansour Abbas, soit bien plus que les 3.25% de quota requis pour siéger à la Knesset ou 155 000 votes totalement surprise et c’est désormais Pro et Anti Netanyahu qui courent derrière cet « Anti sioniste » pour s’attirer ses faveurs ! Avouons qu’en termes d’"opération d’infiltration" au coeur de l’appareil du pouvoir ultra vacillant d’Israël, le coup est monumental; car imaginons Ra'am, allié du poulailler qu’est Likoud lequel poullailer réunit les individus les plus "anti Arabe", les plus "anti Musulmans" de la planète.

Une telle Knesset, saura-t-elle fonctionner comme avant, continuer à faire des lois anti Palestiniennes, à voter des colonisations à vrac, à judaïser Qods, à terroriser la Cisjordanie et à affamer Gaza? Il y a trois ans le chef de l'entité sioniste, Rivelin, récemment parti avec son chef d’état major, demander de l’aide à la France, à l’Allemagne et à l’Autriche face à un axe de la Résistance qui s’active dans les mers pour punir l’entité de ses actes de pirate de mer, affirmait que le danger le plus fatal pour Israël ne se trouve ni sur le front Nord ni sur le Sud mais bien sur le front intérieur en Cisjordanie si d’aventure celle-ci venait à être militariser. Et bien Israël en est bien là : il y deux semaines un premier combat armé a eu lieu entre les militaires sionistes d’une part et les Palestiniens de l’autre et ce sur fond d’une actualité marquée par la liquidation continue des colons sionistes occupant les terres des Cisjordaniens, et d’une connexion désormais totale entre Gaza et la Cisjordanie, laquelle connexion fait qu’Israël et ses « amis golfiens » font tout pour que l’élection palestinienne n’ait pas lieu et temps prévu, le Hamas étant de loin l’incontestable gagnant des urnes. Et bien la percée de Ra'am du parti islamiste israélien de Mansour Abbas, au cœur de la Knesset relève de cette même logique.

D’ailleurs à lire la presse mainstream ce matin, à suivre toutes les tournures stylistiques, les impossibles élucubrations qu’elle emploie pour coller à « Abbas » l’étiquette de « modéré » et de « normalisant », on sent bien à la fois la peur, la surprise et surtout l’angoisse. Surtout quand on sait que ce « parti islamique des territoires occupés » soutient fermement « la coalition Iran-Syrie-Hezbollah. », bien que proche des Frères musulmans, n’en déplaise au "Sultan" Erdogan. L’axe de la Résistance est-il sur le point de faire une « méga infiltration », une de plus au cœur d’une entité sioniste squelettique ? Bien possible vu que « des infiltrations armées » de la Résistance ont rythmé tout au long de 2020 la vie des Sionistes avec à chaque étape, l’étau qui s’est resserré. Ainsi en été 2020, peu après l’assassinat du combattant du Hezbollah Kamel Mohsen au sud-ouest de Damas, le Hezbollah a placé ses snipers sur le front nord, quitte à faire fuir l’armée sioniste qui s’est repliée à une profondeur de 30 kilomètres à l’intérieur de l’entirté. On se rappelle cette hystérie collective de l’armée sioniste tirant sur tout ce qui bougeait et prétendant à avoir déjouer les commandos du Hezbollah.

Le cirque a débouché sur l’une des opérations d’infiltration les plus réussies du Hezbollah alors même que l’armée sioniste tenait son exercice "Léthal Arrow" avec en toile de fond des drones Mohajer-6 de la Résistance pénétrant la Galilée, tourannt en image les caserenes et le QG de la division 91 de l'armée sioniste sur une étendue de 50 kilomètres entre la Galilée et la ferme de Chebaa sans que l’armée sioniste ne s’en aperçoive de rien.

 

Ces infiltatrions sur le front Nord se sont étendues au Golan occupé où l’armée sioniste s’est mise un beau jour, à découvrir des Kalimagor au passage de ses patrouilles comprenant que le Golan est pénétré par la Force Qods. Ces opérations d’infiltrations viennent d’entrer en ce début de 2021 dans une phase parfaitement nouvelle et cuisante avec ces assauts «électroniques », ces supressions en direction du ciel d’Israël qui ont hacké le 11 mars et pour la première fois la DCA israélienne au nouveau Ashkelon et qui continue selon les sources russes à couper par intermittence les liens GPS de l’aviation sioniste, empéchant ses frappes sur la Syrie.

Mais parmi ses spectaculaires infiltrations au cœur de l'entité, il y a une qui reste de loin la plus symptomatique de ce qui attend d’ici peu Israël. Début février, « deux bédouins palestiniens » originaires de Néguev ont réussi à infiltrer la base aérienne de Nevatim à bord d’un véhicule de tourisme », et ont pénétré la zone hautement sensible où sont stationnées les avions de combat F-35 Adir pour cambrioler quelques milliers de balles à vendre sur le marché noir ». À l’époque la presse israélienne qui répandait cette version totalement ridicule de l’une des opérations d’infiltration les plus complexes de ce début du siècle, s’est bien gardé de dire qu’outre l’ensemble des unités d’élite mobilisées pour rechercher les auteurs de cette opération, deux unités spéciales US et la CIA participaient activement aux recherches des « cambrioleurs » qui en cette fin mars restent introuvables.

Cette presse n’a pas dit non plus qu’un sous-système électronique de l’avionique du F-35 aurait été la cible des infiltrés ayant réussi à pénétrer à l’intérieur de la base aérienne de Nevatim, à franchir deux murs de cinq mètres de haut, un fossé, une grille électrique et des systèmes de surveillance et de détection opto-électroniques. 

Mais les milieux objectifs ont dénoncé une cachotterie grotesque qui  d’incohérence et de non-dits. Il ne s’agit pas d’un coup de chance, extraordinaire vu les circonstances - puisque tout indique que les deux individus ayant réussi cette prouesse avant de disparaître dans la nature auraient été des professionnels et que les « meilleurs appareils » de combat israéliens ne sont pas hors d’atteinte d’une opération d’infiltration entreprise par un adversaire qui est en train de fixer de nouvelles règles de jeu et une nouvelle équation dans la région. Or cette nouvelle équation a franchi une étape, « politique celle-là » depuis le 23 mars où un « pro Résistance » s’est infiltré à la Knesset. Le Palestinien dans le nord d’Israël, s’est engagé en faveur de la branche Sud du mouvement qui concentre ses appuis chez les Bédouins du désert du Néguev. Certes, il a promu la normalisation « Arabe-Israël », ce dentiste, mais il ne faut jamais se fier à l’apparence… surtout Néguev a tout pour être le champ innée de la Résistance. 

En effet cette région désertique du sud des territoires occupés, non loin de la bande de Gaza et peuplée de 200 000 bédouins où tout projet de colonisation ou de sédentarisation sioniste a échoué, abrite une importante partie des infrastructures vitales d’Israël soit au niveau militaire et industriel soit au niveau urbain. Un bon nombre d’aérodromes de la Force aérienne d’Israël ainsi que l’important site nucléaire de Dimona se trouvent dans ou près du Néguev. En plus, les deux villes de Dimona et Beer-Sheva se situent non loin des régions où vivent les Bédouins du Néguev. En cas du déclenchement d’affrontements entre les forces israéliennes et les Bédouins du Néguev, ceux-ci pourront facilement s’en prendre à Dimona et à Beer-Cheva, voire même au site nucléaire de Dimona et en prendre le contrôle.

 

Et puis il y a six bases aériennes (Nevatim, Premises, Roman, entre autres) qu’Israël a implanté dans le désert et qui abritent les avions de chasse les plus modernes de l’aviation d’Israël, comme F-35, F-16i sufa, F-15i Ra’am et AH-64D. Presque toutes ces bases connaissent une distance minime avec les zones d’habitation des Bédouins et ces derniers peuvent les atteindre en peu de temps, si nécessaire... Nevatim y est déjà passé et avec Abbas, les autres pourraient y passer aussi...

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SOURCE: FRENCH PRESS TV