Le député Olivier Dassault, fils de Serge Dassault, est mort dimanche dans le crash de son hélicoptère près de Deauville, dans le Calvados. Un article du site d'actualité militaire Opex.360 publié quelques heures avant sa mort révèle des éléments qui risquent de passer inaperçus dans une France dont les fleurons industriels tombent un à un dans l'escarcelle US/Israël.
Au sommaire :
1- Helios Ray : un false flag "israélien"
Le 7 mars, la chaîne de télévision libanaise Al-Mayadeen a diffusé des images aériennes exclusives du navire israélien qui a été récemment attaqué dans le golfe d'Oman.
Le MV HELIOS RAY, un transporteur de véhicules appartenant à une entreprise israélienne, a été touché par une explosion alors qu'il était en route vers Singapour, le 26 février. Aucun membre de l’équipage n’a été blessé et le navire serait retourné à son port d’origine.
Le Premier ministre Benjamin Netanyahu et d’autres responsables israéliens ont aussitôt imputé l’attaque à l'Iran sans fournir de preuves réelles. Les images partagées par Al-Mayadeen ont été prises par un drone iranien. Téhéran a récusé les accusations du régime sioniste. Selon une source iranienne, les trous dans le corps du navire ont été faits par l’équipage afin d’insinuer une opération sous faux pavillon.
« L’affirmation de Netanyahu selon laquelle l’Iran a attaqué le navire à la veille des élections israéliennes suscite des soupçons. Afin de camoufler sa fragilité à l’approche des élections et de favoriser la politique de Trump dans la région, Netanyahu n'a pas trouvé d'autre moyen que de créer de nouvelles tensions dans la région », rapporte la source.
Le MV HELIOS RAY avait déjà parcouru le golfe Persique en mars 2020, et s’était arrêté dans des ports d'Arabie saoudite, d'Oman, du Koweït, de Bahreïn et du Qatar.
L’attaque contre le MV HELIOS RAY n’était peut-être rien de plus qu’une opération sous fausse bannière, comme le suggère la source iranienne à Al-Mayadeen. Téhéran n'a rien à gagner avec cette attaque qui est loin d’être considérée comme une réponse appropriée à l'assassinat du scientifique nucléaire iranien Mohsen Fakhrizadeh.
Source : Southfront
2- Myanmar : une révolution colorée pourquoi?
Comme ce fut le cas jusqu’à présent, l’Empire sème par tous les moyens le chaos un peu partout dans le monde. Que faire puisqu’il ne peut qu’obéir à son instinct diabolique et cette fois sa cible privilégiée est le Myanmar où le grand Satan avec son petit démon de garde favori, Israël ainsi que d’autres enchaînes, cherchent à provoquer une guerre civile larvée via une révolution colorée avec l’objectif ultime de contrer la montée en puissance de l’empire du Milieu.
La guerre hybride et la révolution de couleur sont à l’œuvre au Myanmar (ex-Birmanie) où l’Empire veut relancer coûte que coûte une guerre civile larvée, en poussant les habitants vers une confrontation armée.
Pour ce faire, les médias de la propagande universelle se focalisent sur les manifestants morts durant les rassemblements de protestation en omettant de préciser que des groupes qui combattent le pouvoir central depuis 1949, sont derrière les dérapages violents.
Le premier de ces acteurs non étatiques est l’Armée Karen de libération nationale ou KNLA, qui se bat depuis longtemps pour l’autodétermination du peuple Karen. Des soldats de cette véritable armée ont été aperçus au milieu des manifestants.
La situation au Myanmar porte tous les signes d’une révolution colorée, susceptible de se transformer en conflit armé.
Des soldats de l’armée Karen de libération nationale arborant le fameux signe de la main, le même que celui qu’a fait le représentant du Myanmar aux Nations unies avant de démissionner en guise de protestation contre la politique de son pays. C’est donc un Karen.
De son côté, l’armée ne cesse de se déployer dans le pays. Des unités de la marine ont été envoyées en renforts dans plusieurs sites où la situation risque de dégénérer. Les militaires sont armés de fusils d’assaut BA-63, des copies locales de l’excellent G-3A3. Des ouvertures de feu et même des échanges de tirs ont été rapportés dans plusieurs villes du pays. La situation est donc explosive avec l’ingérence des services spéciaux de l’Empire qui veulent à tout prix renverser le cours des événements dans ce pays stratégique d’Asie du Sud-est après la perte de leur pion au pouvoir.
En filigrane, une lutte sourde entre Beijing et Washington annonce un autre bras de fer pour l’hégémonie et l’accès aux formidables ressources en terres rares du Myanmar.
Avec Le Réseau International
3-Qui a tué Dassault?
Député LR et homme d'affaires, Olivier Dassault a péri dans un crash d'hélicoptère. En lui rendant hommage, le chef de l'État a souligné que le défunt n'avait cessé de servir la France durant sa vie.
Le député Olivier Dassault, fils de Serge Dassault, est mort dimanche dans le crash de son hélicoptère près de Deauville, dans le Calvados. Emmanuel Macron a rendu hommage au député LR, qui était âgé de 69 ans, dans un tweet. Mais sa mort est-elle un accident? Possible. Un meurtre? Possible aussi et l'hypothèse sonne plutôt plausible. Pourquoi ?
Opex.360 a publié un papier quelques heures avant la mort de Dassault dans une France où les secteurs stratégiques tombent un à un dans l'escarcelle US/Israël...
Dassault Aviation s’étonne d’être écarté de MAWS, le projet franco-allemand d’avion de patrouille maritime, titre le site d’actualité militaire spécialisé en donnant des précisions susceptibles de réveiller des soupçons de tout lecteur averti capable de lire entre les lignes. En avril 2018, la France et l’Allemagne signèrent une déclaration d’intention concernant le développement en commun d’un programme appelé MAWS [Maritime Airborne Warfare System], devant aboutir à un nouvel avion de patrouille maritime dans les années 2030. L’objectif était « d’étudier les conditions d’un développement d’une solution européenne permettant de disposer d’une capacité de patrouille maritime autonome et performante en Europe. »
L’idée du programme MAWS est donc de mettre au point un « système de systèmes » reposant sur un avion de patrouille maritime placé au centre d’un réseau de capteurs [sémaphore, capacités de lutte anti-sous-marine, satellites, drones, etc.]. Outre le volet aérien, ce projet suppose des radars, capacités de guerre électronique, de bouées acoustiques et, évidemment, des armements dédiés à la lutte anti-navires et anti-sous-marins [missiles, torpilles].
Initialement, le MAWS devait permettre à la Marineflieger [l’aviation navale allemande, NDLR] de remplacer ses huit avions de patrouille maritime P3C Orion. Seulement, l’an passé, Berlin a fait connaître son intention de renouveler ses capacités en la matière sans attendre, c’est à dire d’ici 2025 au plus tard, alors que Paris a lancé un programme de modernisation des Atlantique 2 de la Marine nationale pour prolonger leur vie opérationnelle jusqu’en 2030. Pour autant, la décision allemande n’a pas remis en cause le projet… qui a pourtant pris du retard. Cela étant, la coopération entre la France et l’Allemagne risque d’être compliquée, mais pas forcément pour les mêmes raisons qui expliquent les difficultés que connaît actuellement le Système de combat aérien du futur [SCAF]. En tout cas, tel est l’avis exprimé par Éric Trappier, le PDG de Dassault Aviation, lors d’une conférence de presse donnée le 5 mars à l’occasion de la présentation des résultats annuels de l’avionneur.
« La grande différence dans le programme franco-allemand de patrouille maritime, c’est qu’on a mis le seul qui sait de quoi il parle dehors », a lancé M. Trappier en parlant de Dassault Aviation. « Qui a l’expérience depuis 1958 de l’avion de patrouille maritime? Qui d’autre? », avait-il alors demandé.
Source : Sputnik et Opex.360
4-L’Armée US saura-t-elle vaincre les dunes de sable du Moyen-Orient ?
On entend dire partout en Occident que l’armée américaine est la plus puissante du monde. Mais les États-Unis ont perdu leur suprématie, dans le domaine des armements. Et on ne parle pas des missiles hypersoniques ou des torpilles à propulsion nucléaire, des armes que les armées US sont encore en train d’essayer de mettre au point. Dans le domaine de l’armement conventionnel, la Russie a pris la tête à quasiment tous les niveaux, du fusil d’assaut au chasseur en passant par le char d’assaut.
Le fusil d’assaut : fusil d’assaut M-16 est, de l’avis des spécialistes, le plus sophistiqué des fusils d’assaut du monde. Bien plus que le célèbre Kalashnikov, que certains disent être fabriqué comme un « ouvre-boite ». Le problème c’est que la merveille technologique ne supporte pas le moindre grain de sable. Selon des témoignages de soldats américains, si du sable, même en très petite quantité entre dans le fusil, il se mélange avec l’huile de lubrification et garantit l’enrayage, une fois sur deux.
Le char de combat : Le char américain Abrams a été conçu pour combattre en Allemagne où il y a très peu de sable. Seulement voilà, il s’est agi ensuite d’aller « porter la démocratie » au Moyen-Orient et là… que de sable ! Cet engin est propulsé par une turbine à gaz, et en Irak, le sable a détruit les pales des turbines, entre autres pièces, et plus d’un millier d’Abrams (des engins à plusieurs millions de dollars pièce) ont dû être renvoyés très loin du théâtre des combats, pour des réparations lourdes. Je vous laisse imaginer le budget et la logistique de ce genre d’opérations.
L’avion F-35 : Le nouveau JSF (« Joint Strike Fighter »), chasseur multi emploi de l’armée américaine est le projet le plus cher et le plus raté de l’histoire militaire. Il a déjà englouti mille cinq cents milliards de dollars et l’armée de l’air est déjà en train de réclamer un nouvel avion plus fiable et… moins cher. La Turquie doit se féliciter d’avoir acheté des S-400 russes, ce qui lui a valu d’être « éjectée » du projet F-35.
L’hélicoptère « Comanche » : Le « Comanche » était supposé remplacer « l’Apache ». De 1983 à 2004, près de sept milliards de dollars de l’époque ont été dépensés, soit environ 10 milliards de dollars d’aujourd’hui, avant que l’on abandonne le projet. Dix milliards sans qu’un seul appareil de série ne soit livré à l’armée ! Vous imaginez ce que la Chine ou la Russie ou encore pourraient faire avec dix milliards de dollars ?
Source : Réseau International
5- La Grande-Bretagne renvoie des F-35 !
Le ministère britannique de la Défense n'étant pas satisfait des capacités techniques de combat des chasseurs américains de cinquième génération, a rompt le contrat d’achat de 90 appareils.
Étant donné que certains des chasseurs F-35 ont déjà été mis en service par la Royal Air Force du Royaume-Uni, la Défense britannique a décidé de ne garder que 48 des 138 avions de chasse prévus dans le contrat.
En présentant des preuves au Comité des comptes publics la semaine dernière, le secrétaire à la Défense, Sir Stephen Lovegrove, a suggéré que la flotte potentielle de F-35 du Royaume-Uni serait inférieure aux 138 avions de combat rapportés dans la Revue stratégique de défense et de sécurité de 2015. « Jusqu'à présent, le Royaume-Uni a commandé 48 F-35B, qui devraient tous être livrés d'ici 2025. Le nombre final de F-35 a été remis en question en raison de la nécessité de financer le développement du futur système de combat aérien Tempest », rapporte la revue Air Force.
Les experts affirment que la tentative du Royaume-Uni de faire un pari sur son chasseur de nouvelle génération est erronée, car aujourd'hui nous ne parlons que des premiers travaux de conception du chasseur, alors que le projet en soi peut évidemment contenir beaucoup de problèmes, et la technologie moderne fait défaut au Royaume-Uni.
Source : Avia.pro