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Biden relance la guerre hybride

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Le président vénézuélien Nicolas Maduro, entouré d'ouvriers de la compagnie pétrolière nationale du Venezuela PDVSA. ©AP/Archives

Nicolas Maduro accuse les gouvernements de l’Espagne et de la Colombie d’organiser des plans terroristes contre le Venezuela.

Le président du Venezuela, Nicolas Maduro, a dénoncé que les gouvernements de l’Espagne et de la Colombie dirigent et planifient des plans terroristes contre son pays.

Faisant allusion à une récente attaque frustrée contre l’Assemblée nationale du Venezuela, le chef d’État a accusé le gouvernement de l’Espagne, dirigé par Pedro Sanchez, de « jouer le sourd, le muet et le fou » devant ces faits violents.

Maduro a réitéré que l’opposant Leopoldo Lopez, sous la protection du gouvernement espagnol, lance des menaces et dirige des plans terroristes contre la nation vénézuélienne depuis sa résidence à Madrid.

« Il serait très simple pour les services secrets espagnols de mener une enquête sur tous les indices et les preuves que l’Assemblée nationale a présentés parce que le niveau technologique et la capacité de recherche de la police espagnole sont très élevés, mais ils ne veulent pas le faire car ils protègent un terroriste », a-t-il ajouté.

Maduro a dénoncé « la conspiration permanente pour agresser le Venezuela » à travers des attaques terroristes qui sont organisées depuis le palais présidentiel de la Colombie.

Le président du Parlement du Venezuela, Jorge Rodriguez, a demandé au Parlement et au Premier ministre espagnol de répondre et de se prononcer vis-à-vis de cette série d’actions de l’ambassade espagnole contre le Venezuela.

Le gouvernement vénézuélien a informé le 26 janvier dernier qu’une opération terroriste déjà démantelée, appelée « Octobre Rouge » préparait l’assassinat de plusieurs personnalités politiques afin de semer le chaos durant les élections parlementaires du 6 décembre 2020.

Le président du Parlement du Venezuela, Jorge Rodriguez a informé la semaine dernière que l’opposant Leopoldo Lopez et le président colombien Ivan Duque étaient impliqués dans cette conspiration.

Par ailleurs, deux responsables pétroliers au Venezuela ont été condamnés à la prison pour espionnage en ayant fourni des informations aux États-Unis.

Ces deux responsables de la compagnie pétrolière nationale du Venezuela ont été condamnés à cinq ans de prison pour avoir fourni aux États-Unis des informations « stratégiques et sensibles » sur les activités pétrolières du pays, ont indiqué les autorités judiciaires vénézuéliennes.

Alfredo Chirinos, chargé des opérations spéciales au sein de la compagnie Petroleos de Venezuela SA (PDVSA), et Aryenis Torrealba, directeur général pour la production de brut, avaient été arrêtés l’an dernier.

Ils « ont été condamnés à cinq ans de prison pour le crime consistant à révéler et fournir des informations », selon un communiqué signé par le Procureur général de la République, Tarek William Saab qui a souligné que le verdict s’appuie sur des témoignages et des documents irréfutables.

Selon les autorités vénézuéliennes, les deux anciens responsables disposaient d’informations sur les stocks pétroliers du pays ainsi que sur « le système de raffinage et les itinéraires des navires qui commerçaient avec la PDVSA ».

« Ces responsables ont fait fuiter des informations confidentielles et sensibles sur l’industrie pétrolière, avec pour résultat l’imposition de sanctions par le gouvernement américain, qui ont causé des dégâts financiers considérables à cette industrie en réduisant la vente de ses produits dans le monde », ajoute le communiqué.

Depuis trois ans, les États-Unis ont multiplié les pressions diplomatiques et les sanctions économiques pour renverser sans succès le gouvernement légal du président vénézuélien Nicolas Maduro.

Parmi ces sanctions figure depuis avril 2019 l’interdiction pour les entreprises américaines de commercer avec l’industrie pétrolière vénézuélienne, dont la production est tombée fin 2020 à quelque 400 000 barils/jour, son plus bas niveau depuis des décennies.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV