Cette vidéo que le canal de Résistance irakienne, Saberin News a fait publier ce samedi et qui ressemble à plus d’un égard à celles régulièrement publiées par Ansarallah devrait bien faire comprendre aux Américains que rien ne pourrait inverser le cours des choses : Un camion militaire avec à son bord des pièces d’artillerie saute sur une bombe téléguidée. Le ciblage est parfait et un seul engin suffit à ce que le camion soit pulvérisé en mille morceaux. L’attaque date du premier février et se déroule au Sud irakien, dans la province stratégique de Bassora où les Américains croyaient un certain temps faire pluie et beau temps avant que la Résistance ne décide d’en découdre avec, quitte à les ramener sur terre. C’est un projet stratégique dont le projet d’investissement a été remporté il y a peu par une société sud coréen et ce, aux dépens des intérêts nationaux irakiens, qui eux, s’accordent avec la Chine et les promesses d’investissement qu’elle a prises dans le cadre de ses 2 milliards de dollars d’accords signés en 2018 avec l’ex PM Adel al Mahdi.
Ces 5 dernières semaines, les troupes US en station en Irak ont presque perdu l’usage de la totalité des voies de communication terrestres qui les relient à leurs bases logistiques au Koweït au sud ou encore à Al Anbar à l’ouest. Cette évolution a même poussé les Américains qui se servent de ces convois pour masquer le trafic de terroristes daechistes libérés par les FDS dans l’est de la Syrie, à recourir à des dizaines de vols d’hélico pour faire le transfert. Mais au sol, les choses ne vont pas du tout pour les USA dont les effectifs retranchés dans des bases militaires, sont littéralement privés de l’appui aérien face aux vagues d’attaques anti-US croissantes.
Arrêtés en raison de l’agression américaine, les travaux à l’aéroport international de Karbala sont sur le point d’être achevés. La ville sainte de Karbala attend l’achèvement de son projet aéroportuaire, pour devenir l’un des plus grands aéroports du Moyen-Orient. Après l’attaque aérienne américaine contre le chantier à l’aéroport international de Karbala il y a plusieurs mois, des dommages matériels estimés à plus de 8 millions de dollars y ont été infligés et les travaux se sont arrêtés pour une période de six mois avec en toile de fond le retrait des entreprises étrangères. Ce coup d’arrêt appartient au passé les travaux ayant repris à la mi-octobre.
Le secrétaire général adjoint du saint mausolée de l’Imam Hossein (béni soit-il), Hassan Rachid, a déclaré dans un communiqué que la construction de l’aéroport a atteint un stade très avancé malgré l’arrêt dû à l’épidémie du coronavirus et l’agression américaine.
« Les travaux de la tour de contrôle sont presque terminés. Les bâtiments, le centre médical ainsi que les services de police, de communication et d’incendie et de secours ont également été construits. Les travaux d’asphalte pour les pistes ont, quant à eux, été réalisés. Le terminal du transport est terminé et les poteaux d’éclairage ont été érigés sur l’avenue qui assure la liaison entre les deux villes saintes de Najaf et de Karbala », s’est-il réjoui.
Selon ce responsable irakien, l’aéroport a créé plus de 2 000 emplois et ce nombre est susceptible d’augmenter grâce aux plans d’expansion prévus dans ce projet.
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L’aéroport est situé à la périphérie de Karbala, à environ 60 km au sud-ouest de Bagdad et à environ 40 km au nord de Najaf. Le projet remonte à 2008, lorsque le gouvernement irakien, le ministère des Transports du pays et l’Autorité de l’aviation civile irakienne ont annoncé la création d’un nouvel aéroport dans la province de Karbala, géographiquement située près des villes de Najaf et d’al-Hillah.
L’aéroport de Karbala, comme celui de Najaf, servira de porte d’entrée à des milliers de pèlerins, dont des millions d’Iraniens qui attendent impatiemment la fin de l’épidémie pour se rendre en Irak. Et l’usage militaire de l’aéroport ? Aucune précision. Mais tout peut arriver. Après tout, les missiles et les drones de la Résistance irakienne ont déjà atteint le ciel de la capitale saoudienne, Riyad, en représailles de la double attaque kamikaze du 19 janvier à Bagdad. Les massacres commis pendant des années d’occupation US de l’Irak ont de quoi être riposté et pourquoi pas à partir d’un aéroport érigé en plein cœur de la Résistance. Surtout que Les États-Unis ont mené dans la nuit du jeudi à vendredi 13 mars 2020 des frappes ayant visé, l’aéroport en construction de Karbala. Les frappes se sont soldées par la mort de six Irakiens, dont cinq policiers et soldats et un civil, avant d’infliger d’importants dégâts d’après l’armée irakienne. Les autorités du pays ont vivement dénoncé ces frappes américaines en convoquant l’ambassadeur américain et en annonçant leur intention de déposer plainte à l’ONU. Cette fois elles défendront militairement Karbala. Un premier F-16 US post Saddam tombera peut-être à Karbala.
