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Tapis de bombes russes sur Idlib ; Moscou fait barrage à l’axe US-OTAN

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Un convoi militaire turc se dirige de la ville syrienne de Sarmada vers le point frontalier avec la Turquie de Bab al-Hawa, le 17 février 2020. ©AFP

Ce n’est qu’un jour après le déploiement de deux grands convois de véhicules blindés et de chars turcs dans la province syrienne d'Idlib et la remise des armements aux miliciens pro-turcs que l'aviation russe a réussi à détruire ces équipements dans le cadre des frappes aériennes à grande échelle menées au cours des derniers mois ...

Il paraît que l'aviation militaire russe frappait activement les zones depuis avant-hier où les nouveaux équipements militaires turcs ont été identifiés. Étant donné que les frappes aériennes ont été menées délibérément, les experts suggèrent que l'armée russe s'était assuré à l'avance que les véhicules blindés, y compris les chars, seraient remis aux terroristes.

À l’heure qu’il est, Ankara n’a pas fait de commentaire officiel sur le transfert de véhicules blindés à ses miliciens, cependant, de telles actions turques doivent être considérées comme une violation des accords avec la Russie sur Idlib, prélude à une escalade dans la région. D’autant plus que depuis un certain temps, de nombreux accords indiquent que la Turquie cherchait à occuper la partie nord-ouest de la Syrie pour annexer ce territoire.

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D’autre part, les FDS soutenues par les États-Unis et installées actuellement dans le nord-est de la Syrie assiègent les villes de Hassaké et Qamishli depuis plus de trois semaines, empêchant l’entrée de la nourriture et du carburant dans la zone.

Malgré les informations selon lesquelles la Russie aurait négocié un accord entre le gouvernement syrien et les milices kurdes pour mettre fin au siège mardi, les FDS ont repris mercredi matin repris le siège contre les villes précitées.

La protestation des citoyens contre les actions des militants kurdes, et le siège de la ville a jusqu'à présent fait un mort et quatre blessés.

Pendant ce temps, la pression des Kurdes soutenus par les États-Unis sur le secteur de l'éducation à Hassaké a conduit à la fermeture de plus de 2 200 écoles et à l'arrestation d'un grand nombre d'enseignants et de directeurs d'école.

Les FDS soutenus par les États-Unis tentent de forcer les habitants des zones contrôlées par le gouvernement syrien à déménager. En effet ils cherchent à changer la structure démographique de la ville en expulsant les résidents arabes et les remplaçants par les familles kurdes. Cette démarche est soutenue par les États-Unis pour former une région entièrement kurde.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV