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Ce que risque le général Austin en Mésopotamie...

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Le général Austin, nouveau chef du Pentagone, un ex adjoint de Collin Powel.( Archives)

Le MAE irakien venu à Téhéran ces deux derniers jours évoquer liens bilatéraux, aurait peut-être été porteur d'un message US mais quoi qu'il en soit les liens US / Iran ne pèsent plus trop sur la donne irakienne au contraire de ce que veulent faire croire les médias à la solde. Ce jeudi, les 19-me et 20ème attaque visant les convois logistiques US ont eu lieu à Bassora au sud et à Babylone au centre. C'est dire qu'après Nasseriyah, Diwaniyah, Salahedine, le sud irakien sur quoi l'ambassade US a cherché à influer à l'aide des pétrodollars saoudiens et émiratis, échappent désormais au contrôle du Pentagone et de la CIA, basculant droit dans la lutte armée contre la présence US.

En effet, ces derniers jours, l'afflux héliporté des terroristes depuis Hassaké en Syrie, au centre et à l'est de l'Irak est traduit par plusieurs attaques contre les positions des Hachd al Chaabi et Biden, le nouveau président a cru pouvoir en tirer profit face à l'Iran. Mais ce que Biden, l'architecte du plan de partition de l'Irak devra comprendre c'est, que la Résistance irakienne agit indépendamment de l'Iran et pour e bien fait de son pays. 

 Des sources irakiennes ont annoncé que deux convois logistiques militaires américains ont été ciblés dans le centre et le sud de l'Irak.  Des sources irakiennes ont rapporté ce jeudi qu'un convoi transportant du matériel logistique militaire américain a été frappé dans la province de Babylone, au centre de l'Irak et un autre convoi logistique, dans la province méridionale de Bassora. Concernant la deuxième attaque dans la province de Bassora, Saberin News a rapporté que le convoi avait été pris pour cible dans la zone Al-Lahis. Dans le cadre de la première attaque dans la province de Babylone, le site d'information Al-Aalam al-Moqawem a rapporté que le groupe de résistance Qasim al-Jabbarin avait eu l'attaque.

Saberin News a poursuivi dans son rapport que la deuxième opération dans la province de Bassora avait été réalisée par le groupe de résistance «Saraya Olia al-Dam».

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Ce qui ressort de toutes ces revendications, c'est que la tentative US de faire ramener à la vie Daech s'est heurtée à une Résistance irakienne cohérente et diffuse qui défie les troupes US sur l'ensemble du territoire irakiens et qui lui coupent carrément toute voie de transite. Même sur la frontière syro irakienne à Al Anbar où les USA détiennent leur base de campement de troupe principale à savoir Ain al-Asad, la situation échappe au contrôle américain puisqu'à moins de déguiser les terroristes daechistes en soldats US et de les embarquer à bord des convois militaires ou dans des hélico, la Résistance irakienne cherche tout infiltration terroriste. 

Les forces de sécurité irakiennes déployées dans la partie occidentale de la province d'al-Anbar, à la frontière avec la Syrie, sont d'ailleurs en état d'alerte maximale, prêtes à faire face à toute éventuelle incursion des terroristes, a annoncé une source de sécurité. En effet, les médias mainstream n'en parlent pas mais ce qui est en train de se produire sous les yeux des experts est une capacité militaire des Hachd qui s'étend de l'ouest à l'est de l'Irak en passant par le sud et le nord et à part quelques exceptions se traduit par la neutralisation de toutes les tentatives US / agents takforistes à ramener l'Irak en 2014. Le Pentagone et son chef qui faisait partie de l'équipe du belliciste Collin Powel sauront-ils maintenue longtemps? La réponse pourrait être difficilement positive. Intelligence Online rapporte un retrait des troupes US d'Al-Anbar vers le nord de l'Irak soit au Kurdistan et ce, sur fond d'une montée apparente des attaques de Daech. En effet ces attaques ne viseraient qu'à déguiser ce retrait vers le Nord où Bident croit pouvoir sauver la peau de ses soldats. 

«Après la réduction du nombre de militaires US en 2020, la présence militaire US s'est surtout concentrée à Bagdad. Mais l'escalade de la violence et des attaques à la roquette contre la Zone verte ont conduit Washington à menacer d'une partie de fermer son ambassade en Irak et de l'autre, de décider de transférer des 2500 soldats vers le Kurdistan irakien », rapporte le site Intelligence Online.  

Le complexe du consulat américain à Erbil, dont la construction commencée en 2018 a coûté jusqu'à présent 600 millions de dollars, sera le plus grand consulat des États-Unis dans le monde, sa superficie étant même supérieure à celle de l'ambassade américaine en Jordanie. Il comprend une partie résidentielle, des bâtiments logistiques et un vaste terrain pour abriter une unité militaire. Son inauguration est prévue pour 2022. Il est fort possible, continuez le site, que les États-Unis et construisent une nouvelle base ou bien multiplient leurs bases dans la région du Kurdistan irakien. S'inscrivent dans ce même cadre les travaux d'extension de la base Harir située à 70 km du nord-est d'Erbil, utilisée depuis 2003. 

Le Pentagone entend également déployer une partie de ses forces militaires dans la base Soran à quelques kilomètres du nord de la base Harir. Bien que les États-Unis se soient retirés en 2020 de cinq bases en Irak et réduisent la moitié de leurs soldats sur ce territoire, ils entendent maintenir ou même renforcer leur présence militaire au Kurdistan puisque ni Al Anbar ni la partie chiite de l'Irak ne sont plus vivables! " 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV