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"Toutes les options sont sur la table contre Israël" (Al-Thawra)

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Une bombe furtive américaine, GBU-39, interceptée et détruite par la DCA optimisée de la Syrie, le 22 janvier 2021. ©SANA

Il va falloir que l'un de ces quatre, les colons sionistes qui se font en ce moment même liquider par "l'ami Pfizer" suivant une logique bien suicidaire qui a d'ailleurs largement servi le Mossad dans la création de son concept phare, "daechiste kamikaze", mettent de l'eau dans le vin de Kochavi. Car leur chef d'état-major qui depuis son arrivée au QG sioniste n'a cessé de cumuler de graves revers, dont quelques-uns ont servi d'indicatifs à la Résistance pour sa Grande guerre et au nombre desquels figurent entre autres, un état d'urgence sur le front nord qui s'éternise depuis juillet 2020, un ciel galiléen ultra "DCA-isé" en plein exercice d'envergure Lethal Arrow qu'ont percé et percent encore les tout derniers acquis "dronesques" et radar du Hezbollah, un Golan "démilitarisé", entouré des batteries de missiles antimissiles Khordad-3 et dont le sol fait peur à Israël puisqu'il le croit à tort "d'être le seul à avoir été miné" par des bombes Kalimagor distribuées parmi les habitants alors même que le vrai "danger" au Golan pourrait ne pas forcément se trouver sur terre, mais bien en sous-sol, si on en croit ces rapports confidentiels de l'armée sioniste comme quoi la Force Qods et le Hezbollah "auraient transformé les hauteurs stratégiques en autant de silos à missiles prêts à s'activer le jour J, et bien ce chef de l'état-major délire ! 

Devant l’Institute for National Security Studies (INSS), l'intéressé a risqué une boutade en affirmant que ses soldats "menaient des opérations commandos extérieures" à comprendre qu'ils seraient désormais prêts à opérer dans le golfe Persique ou la mer Rouge. Jpost qui rapporte l'information souligne à quel point le bluffeur Kochavi aime le mot "multi-multidimensionnel" sans dire qu'encore une fois, c'est une façon pour ce gradé sioniste de répondre au moins verbalement à cette crainte existentielle qui traverse les couches les plus profondes des milieux militaires et politiques d’Israël, crainte suscitée par une guerre "multifront" imminente qui éclaterait peut-être sur les frontières avec le Liban, ou avec Gaza, ou encore en mer rouge, mais jamais dans le golfe Persique. Pourquoi ? Puisque étouffé par un redoutable siège balistique comme le reconnait le général sioniste Ysak Brick, l'entité sioniste est militairement morte et qu'au moindre déclic, il disparaître !

Pour plus d'un chroniqueur militaire israélien, cette phrase de Kochavi en est d'ailleurs un sinistre aveu : "Il est impossible de savoir ce qu’est ce type d’opération de commando, qui ne peut être imaginée, mais d’après les mots de Kochavi, on peut comprendre que les forces de Tsahal opèrent au-delà des lignes, et au-delà du cercle immédiat des pays, et pas seulement par voie aérienne ou avec des moyens navals, mais aussi des unités terrestres."

"Pas seulement par voie aérienne ou avec des moyens navals", cela veut dire qu'il y a là un double blocage comme l'a prouvé le coup de bluff de l'envoi d'un sous-marin israélien au mois de décembre dans le golfe Persique pilonner avec l'USS Georgia la côte iranienne ou encore des infos récurrentes sur ces B-52 US qui s'apprêtaient juste à la fin de l’ère Trump à bombarder l'Iran aux côtés de F-35.

Il y a deux jours, les médias à la solde d’Israël ont largement diffusé des photos mettant en scène 5 F-35 Adir, "survolant à 50 kilomètres des frontières syriennes", et ce, depuis le ciel du Liban. En allusion à cette info, le journal syrien Al-Thawra, écrit ce mercredi :

"Ces dernières années, le régime israélien a mené à plusieurs reprises des frappes aériennes contre Damas et diverses parties de la Syrie, dont la plupart ont été repoussées par le système de défense aérienne de Damas. Le 13 janvier de l’année en cours, l'armée israélienne a de nouveau frappé la ville de Deir ez-Zor et la région d’Abou Kamal à l'est de la Syrie. Ces derniers jours, il a par ailleurs attaqué la province centrale de Hama. Le régime sioniste a joué un rôle primordial dans les actes terroristes et l'instabilité en Syrie et a soit ciblé directement le peuple syrien, soit indirectement soutenu les terroristes qui lui sont toujours affiliés. À la lumière des évolutions régionales et internationales qui traversent la région et le monde, Israël cherche à déstabiliser la situation en attisant les tensions et à définir un cadre de concession syrienne à faire à la nouvelle administration américaine. Surtout que ces attaques coïncident de façon millimétrique avec les actions de terroristes soutenus par les États-Unis et la Turquie qui mènent des opérations dans les villages et les villes du nord et de l'est de la Syrie contre des civils ou nos soldats. Cela fait partie des tentatives funestes pour contraindre le gouvernement syrien à se soumettre aux conditions et aux diktats américains à la table des négociations."

Et de poursuivre : "Mais l'axe Biden/Israël se trompe d'avoir trop de confiance en leurs capacités militaires. Depuis 2011, date à laquelle la guerre a commencé, beaucoup de paramètres ont changé et si l'action de la DCA syrienne ces dernières semaines n'a pas montré la totalité de ces changements, les évolutions à venir pourront le montrer."

A quoi rime ce message sans précédent de la Syrie juste quelques heures après que le Premier ministre syrien, Hussein Arnous, eut rencontré le lundi 25 janvier une délégation représentant les habitants du Golan syrien occupé et reçu de leur part une copie du "document national" des citoyens syriens au Golan syrien occupé qui ont insisté sur "la poursuite de la Résistance" et de "la lutte armée jusqu’à la libération du territoire des mains du régime usurpateur israélien" ?

Source : SANA

Plus d'un analyste parie sur un clash "aérospatial" au Golan qui fera oublier à Kochavi ses boutades qui ne font même pas rires à ces milliers de sionistes tabassés chaque soir devant la maison de Netanyahu ! L'apparition des F-35 dans le ciel du Liban, loin d'être un avantage, marque une faiblesse dans la mesure où elle prouve que les F-15, les F-16 israéliens ne répondent plus aux rapides évolutions en cours dans le ciel de la Syrie.

La toute dernière frappe israélienne contre Masyaf a été un échec total, les bombes "furtives" de haute précision GBU-39 SDB israéliennes ayant été largement détruites au-dessus de la Syrie. Ce fut dans la nuit de 22 à 23 janvier où Israël a tenté de viser Hama avant de se heurter de plein fouet à la DCA syrienne composée de Panstir-S et du Tor visiblement optimisé dont les radars ont intercepté les engins avant qu'ils ne soient détruits. L'épave a été retrouvée et les photos ont été largement diffusées dans les médias. 

Or ces Pantsir-S ne sont pas russes, mais bien syriens vu que la Russie ne riposte pas aux raids d’Israël. C'est une petite révolution que certains analystes mettent sur le compte du pacte militaire signé en 2020 entre l'armée syrienne et l'armée iranienne, laquelle armée vient de boucler une série de manœuvres d'envergure visant à briser la DCA d’Israël et des États-Unis dans la région. 

A ce rythme une frappe à F-35 Adir contre la Syrie pourrait bien se heurter à une riposte surprise de la DCA syro-Résistance. On sait que les batteries de Khordad-3 se sont déjà accrochées avec les F-16 sionistes dans le ciel Syrie-sud Liban et que de ce fait, Israël a peur de lancer ses raids depuis le Golan occupé et le fait à partir de la Galilée ou du nord libanais.

Or la DCA syrienne pourrait ne pas uniquement compter des batteries et des radars. Étant donné que les systèmes Bavar-373 déployés en Syrie peuvent enregistrer la montée des avions de combat israéliens dans les airs, ce dont ils ont fait preuve déjà lors d'un raid précédent sioniste contre le sud de Damas, l'armée syrienne n'aurait qu'à activer la suppression électronique, créant des obstacles non seulement au vol des missiles tirés, mais aussi aux F-35 en soi. Il suffit que les avions de 5e génération israéliens soient privés des données communiquées par des satellites. Les récents exercices militaires iraniens Grand-Prophète 15 semblent avoir été focalisés sur cet aspect, note un expert. Kochavi devra se préparer à annoncer le crash du premier F-35 Adir dans le ciel de la Syrie... Ce serait terrifiant à la fois pour Israël, pour les USA, mais encore pour ces régimes golfiens qui ont tout fait ces derniers jours pour faire croire à un deal Israël-Syrie...

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SOURCE: FRENCH PRESS TV