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2e front inter-syrien contre Israël : la Russie a lâché Tel-Aviv ...

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Le drone de classe Karrar de l'armée iranienne a tiré un missile air-air Azarakhsh sur des cibles hostiles simulées, le 6 janvier 2021.©Tasnim

Alors même que certaines informations officieuses font état des plans secrets concoctés au sein de l'armée israélienne et destinés à écarter (voir à éliminer physiquement, NDLR) Netanyahu à titre d'un bouc émissaire pour éviter à Israël cette « implacable riposte balistique » qu'a promise la Résistance, un nouveau choc vient de se produire au QG sioniste : le 6 janvier et pour la troisième fois d'affilée, un raid israélien contre le territoire syrien a eu lieu depuis le ciel du nord de la Galilée, confirmant les données selon lesquelles les forces israéliennes ne sont plus présentes dans le Golan occupé, une région dont le ciel est fermé depuis juillet 2020 sur tout vol civil et militaire, et ce, par crainte de la riposte du Hezbollah.

En décembre une manifestation druze anti-éolienne s'est même dégénérée, levant un coin de voile sur une autre mesure là encore bien significative prise l'armée israélienne au Golan à savoir « la démilitarisation de la zone » ou ce que les médias israéliens ont qualifiée de façon parfaitement dénaturée de « collecte des armes des habitants ».  La presse spécialisée en Israël parle désormais de l'échec total de la campagne de guerre dans la guerre israélienne contre la Syrie qui a fini par « pousser l'armée syrienne dans les bras du Hezbollah » et « à contraindre Israël à envoyer des textos ou des tracts menaçants aux généraux syriens le mettant en garde contre la poursuite de leurs coopérations avec le Hezbollah. Or en Syrie la défaite stratégique d'Israël se métastase, un nouveau front venant de s'ouvrir lequel inclurait Deraa au Sud syrien. Et la Russie y est évidemment pour beaucoup dans la mesure où la province stratégique de Deraa, peuplée pour une partie de druze (comme le Golan) a été pacifiée via la médiation russe. 

Dans son édition du 10 janvier, le site israélien Nziz dit : “Israël reconnaît une nouvelle tendance à l’intérieur de ses frontières, l'Iran et le Hezbollah cherchent à ouvrir un nouveau front dans le sud de la Syrie à Deraa contre Israël... et dire que cette province et la région de Soueïda qui s'y trouve ont depuis 2011 constitué la principale base arrière des terroristes pro-Israël qui les armaient, finançaient et pilotait leurs opérations contre la Syrie. L'échec est énorme surtout qu'à Deraa, l'armée de l'air sioniste ne dispose nullement de la liberté d'action dont il jouit dans des régions proches des frontières avec le Liban, la Russie y étant largement présente. 

‘Evidemment les F-16 israéliens ne pourraient viser le sud de la Syrie avec la même latitude qu'ailleurs pour cause de la présence des forces russes qui tendent toutefois et suivant visiblement un accord tacite avec l'Iran et le Hezbollah à laisser le champ libre à ces derniers, ajoute le site. La crainte est énorme de voir Deraa se transformer en une Quneitra bis surtout que depuis 27 décembre rien ne va plus entre la Russie et Israël. Le 27 décembre, les F-16 israéliens ont procédé en effet et à l'appui des navires américains en Méditerranée à une attaque contre Masyaf à l'est de Hama, attaque impliquant des missiles Delilah et Tomahawk. Lors d'un raid aéronaval Israël/USA, des missiles ont visé deux centres de recherches militaires à Masyaf tout en traversant de façon bien dangereuse, le ciel de Tartous. Pour la première fois depuis le début de l'intervention russe en Syrie, les batteries de S-300 ont été activées et ont intercepté avec un taux de succès quasi total les missiles de croisière israélo-américain. La Russie a-t-elle désormais une quelconque raison pour empêcher le Hezbollah de se déployer à Deraa ? ‘Pas vraiment ! On a même tendance à croire qu'elle fait tout pour ce déploiement s'accélère, dit le site en hébreux

La contre-stratégie sioniste ? Distribuer des tracts menaçants et pleurnichards genre ce texte : ‘Général de brigade Bassel Abu Eid – Général de brigade 112 : Malgré nos avertissements précédents, vous avez continué à autoriser le Hezbollah à être présent dans votre secteur et à travailler dans votre unité et parmi vos soldats. Dans le sud de la Syrie et dans votre unité, c’est un mensonge....Quelle partie du Hezbollah dans le sud de la Syrie ? Quelles sont les réalisations du Hezbollah dans la reconstruction de la région et de l’armée ?... Est-ce que l’utilisation de vos bases et de votre infrastructure pour faire avancer le Hezbollah sert la Syrie ? ’

Alors même que l'armée sioniste, totalement aux abois et en attente d'une ‘Apocalypse’, implore de cette façon l'armée syrienne à cesser ses coopérations avec le Hezbollah, pour que Deraa, foyer de la guerre anti-Syrie en 2011 ne devienne une fortification anti-Israël et priver ce dernier de toute manœuvre à l'avenir, une vidéo datée du 6 janvier devrait bien faire le froid dans le dos d’Israël. Dans une vidéo publiée par les médias iraniens et partagée sur les réseaux sociaux et YouTube, un drone iranien opérant visiblement en Syrie, décolle d'une base non divulguée avant de lancer une réplique du missile Spike, dit Sadid, sur une cible inconnue. L'Iran aurait fabriqué cette réplique du missile Spike après un raid raté d'Israël en territoire syrien. Et dire que l'armée syrienne a suivi avec un intérêt renforcé les exercices de drones kamikazes à longue portée de l'Iran ont détruit une cible prédéterminée dans une zone d'entraînement sur une distance de 1400 km, le dernier jour de l'exercice militaire à grande échelle de drones, le 6 janvier. Ce premier exercice de drone iranien qui a largement intéressé l'armée syrienne a aussi impliqué ces Spike dits Sadid ou encore d'autres bombes standoff intelligentes comme Qaem. 

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV