Les États-Unis ont annoncé que les S-400 russes ont forcé les États-Unis d'arrêter de frapper la Syrie, a rapporté le site Web militaire russe, Avia. Pro.
Après le déploiement des systèmes de missiles antiaériens russes S-400 en Syrie et le transfert des systèmes S-300 à l'armée syrienne, l'US Air Force n'a plus utilisé ses avions militaires pour frapper les positions de l'armée syrienne, au moins depuis l'espace aérien syrien.
Selon les analystes du journal « Strategic Culture », cela serait dû précisément aux actions de l'armée russe, qui a su prendre le contrôle de la totalité de l'espace aérien de la Syrie avec l'aide de ses moyens de défense aérienne prometteurs.
Selon le journaliste américain Fareed Zakaria, en avril dernier, dans les médias, Trump a donné le feu vert pour lancer 59 missiles de croisière Tomahawk sur diverses cibles en Syrie. Un acte rare d'agression pure et simple de la part de Trump, mais chose encore plus inhabituelle les dégâts provoqués par ces frappes n'ont été divulgués. Il n'y a eu aucun retour de cette action militaire.
« La théorie selon laquelle il s'agissait d'une sorte de test [des systèmes de défense aérienne russes S-400] semble le plus raisonnable que la volonté de Trump de vouloir frapper les Syriens d'un coup de force ou de toute autre réponse. Les retours sur les systèmes S-400 se sont faits plus nombreux cette année que toute autre arme dernièrement conçue. Si le succès des systèmes S-400 est mérité, nous devrions en fait remercier Trump de ne pas avoir envoyé d'innombrables pilotes à la mort au-dessus de Damas ... », a souligné Fareed Zakaria.
Dimanche, le site militaire russe, Avia.pro ont publié des photos montrant des débris des missiles antimissiles S-300 lancés à partir de la base navale de Tartous qui ont superbement intercepté puis détruit les engins américano-sionistes. Puis, chose inouïe, il rapporte la première confirmation officielle de Damas concernant un tir réussi du S-300 rapportée par SANA. Cela devrait suffire pour que l'axe US/Israël sorte de ses illusions si largement médiatisées ces derniers temps et auxquelles la Turquie d'Erdogan a largement contribué par son achat trop politique des S-400, illusions comme quoi la DCA russe ne vaut rien, et que la Syrie occidentale est totalement accessible aux frappes.
Avia.pro. écrit : « L’agence de presse officielle syrienne, SANA, rapporte que le système de missiles antiaériens S-300 a tiré sur des avions israéliens pour la première fois et que récemment, des fragments du S-300 ont été retrouvés par les habitants de la région. Les habitants de la province syrienne de Tartous ont rapporté avoir trouvé des débris d'un missile. Selon SANA, il s'agirait d'un missile de défense aérienne guidée du complexe S-300 utilisé contre les cibles israéliennes. Les fragments susmentionnés ont été trouvés à seulement 10 km de la zone où est installé le système de missiles de défense aérienne S-300. »
