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Chef d'état-major sioniste menace l'Iran sur fond d'opérations commandos croisées anti-Israël depuis la Cisjordanie

L'opération commando anti-israélienne en plein Qods et sous les yeux impuissants des forces spéciales sionistes, 21 décembre 2020/AAl Alam

C'est fort imprudent : Le chef d'état-major US, le général Milley qui a quitté depuis quelques heures Tel-Aviv a eu bien tort de pousser son homologue sioniste Kochavi, en état d'alerte depuis 5 mois sur le front Nord par crainte de la riposte du Hezbollah à la mort de Kamel Mohesen, alerte à laquelle vient de se greffer, la perspective d'une riposte tonitruante de l'Iran à l'assassinat de son physicien en chef Fakhrizadeh, à pousser les bouchons si loin. Lundi alors que Haaretz faisait état de concert avec la presse US du passage via le canal de Suez d'un sous-marin de la marine israélienne quasi inexistante, Kochavi a cru bon de dire  : «L’armée israélienne attaquera avec force toute personne qui prend part, de près ou de loin, à des activités contre Israël ou des cibles israéliennes. Je le dis clairement et je décris la situation telle qu’elle est – la réplique et tous les plans ont été préparés et mis en pratique ». 

Ce coup de bluff, la presse israélienne a été la première à le dénoncer, critiquant une "escalade verbale dangereuse" alors que l'entité est encerclée du Nord au Sud et que le Hezbollah vient de "briser le bouclier aérien israélien" avec ce drone iranien de type Mohajer 6 -(ou des drones?) , filmant en plein exercice militaire général "Lethal Arrow" une énorme zone qui s'étend depuis la Galilée aux fermes de Chebaa sans qu'un seul radar de toute cette DCA multicouche puisse le détecter. Cette même presse reproche à Kochavi sa rhétorique "trop imprudente" au plus fort des tensions avec l'"Iran alors que "certaines sources évoquent l'infiltration des commandos iraniens sur le territoire israélien" pour venger la mort de Fakhrizadeh, que d'autres leur attribuent la mort du chef des opérations extérieurs du Mossad. Cette presse ne manque pas de souligner qu'"Israël se trouve sous le choc d'une vaste cyberattaque que tout donne à croire être l'oeuvre des ''hackers iraniens', cyberattaque ayant visé IAI, cœur battant de l'industrie aérospatial israélien et qui a causé la fuite des milliers de donnés sur les secteurs avion, missiles, drones israéliens. 

Mais cette presse tient surtout rigueur au chef d'état-major d’Israël, en guerre ouverte avec la Résistance, d'avoir fermé ses yeux sur ce qui se passe sur le front intérieur : mercredi, une opération commando a eu lieu en plein Qods occupée où des centaines de forces spéciales sionistes ont pour charge de veiller à ce que les armes de Gaza n'arrivent pas dans la ville. L'opération que l'entité attribue à un" gamin de la Cisjordanie de 17 ans" qui aurait agi de manière isolée a eu tout de même lieu alors même que le nombre de soldats sionistes à Qods a été quadruplé à l'occasion des fêtes de fin d'année chrétienne.  

La fusillade spectaculaire qui a éclaté à Qods et dont le régime sioniste n'a publié que des fragments pour leurrer ce que cache cette attaque a poussé l'armée israélienne à bloquer les entrées de la Vieille ville. L'entité dit n'avoir eu qu'un soldat blessé à déplorer et pourtant la fusillade produite au centre de Qods prouve les failles "sécuritaires" énormes dont souffre le régime de Tel-Aviv.

La presse sioniste prétend que le jeune Palestinien avait l’intention de mener une opération martyre, mais plus d'un indice laisse penser que cela n'est qu'un prélude aux plus grosses opérations antisionistes à venir vu que la fusillade de lundi soir semble avoir été destinée à tester "la disposition des terroristes". Le "jeune palestinien", souligne la presse israélienne, a réussi à se rendre jusqu'à la porte Houta (près du site de la mosquée Al-Aqsa) et "a tiré vers des policiers". Aucune caméra ni de radar n'a été à même de le repérer.

Ce qui inquiète le plus en Israël, c'est que l'attaque a été aussitôt saluée par la Résistance :  le mouvement du Jihad islamique de la Palestine a mis en garde « l’ennemi sioniste contre toute agression contre les Palestiniens » : « Que l'ennemi sioniste sache que nos ripostes seront en adéquation avec ces exactions, ce qui lui coûtera très cher », a averti Khaled al-Batsh, l’un des chefs du Jihad islamique.

Ce n’est pas d’ailleurs une simple mise en garde. Nombre de militaires israéliens ont reçu, lundi soir, des messages menaçants via leurs portables. « Nous avons ton numéro de téléphone (portable). Nous t’aurons aussi bientôt », dit un des messages, rapporte le site web d’information Arab48 citant les médias israéliens. C'est depuis la panique à bord, les militaires israéliens ont été appelés à ne pas ouvrir les messages reçus ni leurs pièces attachées, histoire d'éviter les débandades. Les messages ont fait suite à la méga cyber attaque contre IAI.

Un autre point que Kochavi semble avoir oublié: l'attaque en pleine Qods a coïncidé avec la liquidation à Tal Menashe, une colonie au nord ouest de la Cisjordanie d'une officier israélienne, la dénommée Esther Hurgan. La phraséologie sioniste la décrit comme étant une mère aimante partie faire du jogging avant d'être retrouvée morte, n'empêche que sa liquidation confirme les craintes israéliennes : la Cisjordanie a des armes et ce, malgré la reprise des "coopération" entre Tel-Aviv et Ramallah puis les commandos de la Résistance se trouvent partout en territoires occupés. En état de pré-guerre, le chef d'état-major sioniste aurait du mettre un peu plus d'eau dans son vin...

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SOURCE: FRENCH PRESS TV