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1ère attaque au drone simultanée de l'armée syrienne contre les sites de contrebande de pétrole US/Turquie/Israël

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Les pompiers tentent d'éteindre un incendie après une attaque contre les raffineries de gaz et de pétrole à Homs en Syrie, le 21 décembre 2019.©AFP

Ce triangle US/Israël /Turquie qui juge éternel ce réseau de contrebande de pétrole syrien qui avec l'aide des Saoudiens et des Emiratis pompent l'or noir de Deir ez-Zor et de Hassaké en direction du Kurdistan irakien avant de le faire écouler par Turquie interposée sur le marché noir et en tirer des pétro-dollars de sang pour financer les attroupements terroristes à Idlib, dans le Haut-Karabakh, en Libye... a tort de croire que cette casse de siècle est irréversible et que l'armée syrienne et le Hezbollah et autres composantes de la Résistance qui ont fini par pousser le Sultan à retirer ses troupes ces derniers jours d'Idlib, de Hama et d'Alep soit de M5 pour se replier plus vers M4, resteraient bras croiser à attendre Biden pour qu'il vient prolonger le pillage sur fond de la prorogation de la Loi César.

Un scénario à Ansarallah, impliquant drones et missiles de croisière visant les sites de contrebande de pétrole syrien, était donc bien attendu : Plusieurs explosions consécutives ont résonné le dimanche 20 décembre dans le district d'al-Bab de la province d'Alep, dans le nord de la Syrie. Des sources turques affirment qu'Il s’agit d’une série d’attaques aux drones ""inconnus"" contre une ""raffinerie de pétrole située dans le village de Tarhin"", dont des groupes terroristes, à la solde de l'armée turque, ont pris le contrôle pour en exploiter illégalement le pétrole. L'exploitation vient d'en être stoppée selon une dernière information, ce qui constitue une très mauvaise nouvelle pour les pilleurs yankee dont les convois de camion-certene en partance pour le point de passage d'Al Waleed devront connaitre en ce moment une nette ralentissement. 

Surtout que attaque de drone simultanée  semble avoir été fait à l'appui d'un puissant système de DCA, russe ou iranien puisque une frappe au drone turc Bayraktar, produite presque simultanément et visiblement en soutien des terroristes pilleurs a été neutralisée. Selon SANA, "un avion-espion de l’armée turque s'est écrasé au sol lors d'une opération à l'est de la ville d’Aïn al-Arab (Kobané) dans la province d'Alep".

C'est au regard de ce genre d'attaques dont les informations se multiplient que les USA et leurs acolytes ont décidé de continuer à faire la main-basse sur le pétrole syrien mais de façon plus dissimulée, les convois militaires et logistiques US étant exposée aux attaques à la bombe, aux attaques missiles et aux attaques au drone de l'armée syrienne et de ses alliés, dans l'est syrien. L'agence de presse officielle syrienne SANA a publié ainsi un nouveau rapport sur le pillage du pétrole de ce pays, indiquant que les occupants américains, en collaboration avec les milices Forces démocratiques syriennes, (FDS), continuent de voler quotidiennement du pétrole brut syrien des champs pétrolifères d'al-Jazira. Pour ce faire, ils ont construit des " pipelines" traversant le Tigre de la région de Semalka au territoire irakien.

 Selon des sources locales dans la région d'al-Malikiyah, les occupants américains ont recommencé à voler quotidiennement des dizaines de barils de pétrole brut syrien via des oléoducs de 10 pouces construits depuis le territoire syrien dans la région de Semalka vers le territoire irakien. Le pétrole est d'abord transporté par des camions depuis le champ pétrolier de Karachuk dans la région nord-est de Rumeilan vers les réservoirs de pétrole de Semalka, et une fois déchargé, il est pompé vers l'Irak par des oléoducs traversant le Tigre. Mais les choses ne seraient peut-être plus aussi facile dans les jours à venir; 

Cette semaine, une violente salve de plusieurs missiles a frappé le champ d'al-Omar sous  les yeux ahuris des soldats US qui, impuissants, n'ont fait que subir des dégâts et des pertes bien que sur ce dernier point on n'en saura pas grand chose. La situation particulièrement périlleuse des troupes US, prises entre les manifs anti-US des tribus de Deir ez-Zor et les attaques de l'armée tribale, les a poussé à recourir encore une fois au Sultan. Dans un parallelisme qui n'étonne plus personne, le Sultan a singé les Américains qui en 2016 ont commencé un jeu  du chat et de la souris avec Daech pour s'emparer des sites pétroliers de l'est de l'Euphrate, soit de deux tiers des réserves pétrolières de la Syrie. Désormais, Erdogan en en fait autant avec les FDS, ses complices kurdes dans le détournement des richesses énergétiques nationales syriennes. 

Après son retrait des localités du nord ouest, le Sultan qui n'en a plus que le nom depuis sa défaite caucasienne, avance dans le nord est face à des FDS qui eux, reculent sans résister! 

Pour ce faire, Ankara a relancé ses attaques contre des positions des FDS situées à la périphérie de la ville d'Aïn Issa, dans le nord de la province de Raqqa, après le retour d'un grand nombre d'éléments terroristes de la région du Haut-Karabakh, située au nord de la rivière Aras. Selon les informations recueillies, des terroristes soutenus par des forces de l'armée turque, s’efforcent de s’emparer de la ville stratégique d’Aïn Issa, dans le gouvernorat de Raqqa, et de ses banlieues où sont déployées des FDS.

Des unités de l'armée turque et des éléments terroristes ont initialement pilonné des positions de FDS dans les villages de Sidon, Jabé et al-Mushrafi et ensuite ils ont en pris le contrôle et pénétrer même dans le village de Sidon à la périphérie nord-ouest de la ville d'Aïn Issa mais les FDS ont réagi et repris le village après de violents combats. La Division Sultan Murad, affilié au gouvernement turc, a ordonné à ses forces stationnées autour d'Aïn Issa de s'apprêter à lancer l'assaut contre les militants kurdes et à occuper la ville. Evidemment la Russie tout comme dans le dossier caucasien attendait son heure:  Ce lundi, Avia.pro a fait état du déploiement d'un radar A-50 à Ain Issa, un radar russe , propre à chasser le drone Bayrakdar. Pas question que Poutine laisse le Sultan faire le coup d'Afrin, parvenant à occuper M4 et à couper la liaison entre l'armée syrienne et le nord est... Avec A-50 radar ajouté au Khordad-3, le Bayraktar ne pourra refaire l'exploit du HautèKarabak

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV