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Explosion et incendie dans la raffinerie du port...au milieu de black-out médiatique

Double explosion et incendie à Haïfa, 18 décembre 2020/Twitter

Jeudi le 17 décembre, alors même que le chef de l'état-major interarmées US, le général Mark Milley, s'entretenait à Tel-Aviv et dans le cadre d'une escale de quelques heures avec son homologue sioniste, Kochavi de "la menace iranienne" et sans doute des "voies susceptibles d'y faire", deux explosions venaient à se produire à Haifa.  S'il est vrai que le port n'a cessé de se faire parler de lui , depuis le 4 août date à laquelle l'axe US/Israël a fait  imploser le port de Beyrouth pour d'abord à en accuser le Hezbollah et le priver de son arsenal puis pour ravier au Liban la place de pole de transit maritime internationale qui lui revient et qui fera de lui, de synergie avec deux autres pays de la Résistasse que sont la Syrie et l'Irak, une mégapole imbattable, ni Milley ni Kochavi ont préféré taire l'information d'une si grande importance et ayant directement trait à un Haifa, port millilitre sioniste qui a, un peu résumé en lui, toutes les cibles d'une frappe balistique réussi cotre Israël : installation portuaire, réserves d'ammoniac...

 

En juillet dernier, lors de la dernière visite d'urgence de Milley en Israël, où il s'était rendu pour apaiser la crainte de Tel-Aviv à l'idée d'avoir à subir la riposte du Hezbollah à la mort en martyr de Kamel Mohsen tué à Damas,  le haut gradé US n'avait même daigné se rendre sur le front Nord inspecter les troupes sionistes qui attendaient et attendent toujours les snipers et autres commandos du Hezbollah. Il s'en était allé au Néguev, inspecter le site des batteries de missiles THAAD US, arme qui devrait, espère l'Amérique, l'aider dans sa face-à-face navale face à la Chine. La frustration le disputa alors à la colère, selon la presse sioniste, au sein d'une armée israélienne qui reprochait à Milley de l'avoir planqué face à "l'Iran et ses alliés". 

Aujourd'hui les choses sont encore pire, Trump,le Sioniste étant sur le point de départ, et l’entité israélienne, exposé aux représailles imminentes de l'Iran après avoir osé assassiner son savant nucléaire Fakhrizadeh, près de Téhéran.  Haifa a donc explosé à deux reprises au milieux d'un black out médiatique parce que c'est désormais à Tel-Aviv et à Tel-Aviv seul de se débrouiller et de se "défendre" face à l'Iran. 

La version officielle des médias sionistes a évoqué "un dysfonctionnement inhabituel" dans "le complexe des raffineries de Haïfa", qui aurait provoqué "deux torches allumées" vues dans la soirée du vendredi 17 décembre. Mais à regarder de plus près, c'est bien plus que deux torches allumées. Cela ressemble d'ailleurs à ce pétrolier britannique, attaque au large de Djeddah il y a trois jours , attaque  toujours non revendiquée mais qui a fini par suspendre l'ensemble des activités des firmes étrangères dont celles des Britanniques et des Américains dans le second port d'importance de l'Arabie saoudite.

The Jerusalem Post  comentanta la double icendie précédé selon des témoins occulaire d'une explosion affirme : « Le dysfonctionnement dans l'une des installations complexes  a provoqué l'effondrement d'un compresseur de production d'essence, et un excès de gaz qui a été émis par les torches. Ceci étant   la vue choquante montre deux flammes gigantesques sortant des torches ressemblant à une cheminée et émettant de la fumée noire dans les environs ».

Lire plus: À quoi Israël devra s'attendre?

Puis le journal, cherchant tant bien à mal à esquiver le vrai problème, se réfère à l'avocat Sarit Golan de l'Union pour la protection de l'environnement à Haïfa qui  a noté que "l'incident alarmant prouve que l'industrie pétrochimique doit être déplacée ailleurs, car elle présente des dangers pour les zones résidentielles voisines."

Mais Maître, c'est plus qu'un simple danger pour les habitants! La guerre dont l'étau se resserre chaque jour plus autour d'Israël pourrait tout bonnement commencer par Haifa et comme l'a affirmé à plus d'une reprise le secrétaire général du Hezbollah, c'est là qu'il y a la bombe "nucléaire" de la Résistance. Une bombe nucléaire qui pourrait être déclenchée pas uniquement par des missiles de la Résistance libanaise qui en possède des milliers comme ne cessent de le répéter les analystes sionistes comme pour effacer d'autres aspects de fulgurants progrès millilitres qu’enregistre l'axe de la Résistance, sous les yeux des sionistes. 

Qui a provoqué l'incendie et comment? 

Les deux cheminées en feu du complexe de raffinerie de Haïfa, en Palestine occupée, 18 décembre 2020.©JPost

A peine dix jours après la diffusion des images qui mettent en scène la méga infiltration d'un drone du Hezbollah en plein exercice militaire Lethal Arrow en Galilée au mois d'octobre, drone qui aurait pu parfaitement ne pas être de reconnaissance mais de combat et  avoir agi pas de façon solitaire mais dans le cade d'une attaque simultanée, pour viser les centres de commandement, les sites de renseignement largement répandus d'Israel en Galilée, Al Masdar News fait publier une information d'une extrême importance à cheval entre la Syrie et le Liban: selon le site, le ministère russe des Affaires étrangères a déclaré vendredi dans un communiqué que la Russie et la Syrie avaient convenu de ne pas déployer d'armes dans l'espace. Le communiqué indique vendredi:

«Le 17 décembre, les ministres des Affaires étrangères de la Fédération de Russie et de la République arabe syrienne, Sergueï Lavrov et Faisal Mikdad, ont signé une déclaration commune sur le non-déploiement des premières armes dans l'espace (NPOK).» Dans une déclaration conjointe, la Fédération de Russie et la République arabe syrienne ont souligné la nécessité de conclure un traité international interdisant le déploiement et l’utilisation d’armes dans l’espace, et ont appelé les pays ne participant pas au NPOK à envisager la possibilité de l'adhésion complète à celui-ci. Le Ministère des affaires étrangères a souligné que cette initiative était un facteur politique important qui contribuait à assurer une sécurité égale et indivisible pour tous et à accroître la prévisibilité et la durabilité des activités des pays en matière d’exploration et d’utilisation de l’espace à des fins pacifiques."

Plus d'un analyste voit à travers cette annoncé l'écho d'une série d'incendies et d'explosions qui ont frappé pendant l’été et l’autonome non seulement la cote ouest syrienne à savoir Lattaquié et Baniyas mais encore des raffineries de Homs voire à Alep. Ces memes observateurs croient aussi comprendre que l'accent mis sur le non emploi par la Syrie et la Russie des armes orbitale est un clein d’œil à la double déflagration qui a frappé le port de Beyrouth le 4 août sans pour autant que le scénario prévu par les ennemis du Liban puisse aboutir au désarmement du Hezbollah ou la prise du contrôle du port par l'axe US/OTAN en prévision à une promotion de Haifa.

Une troisième catégorie d'analystes vont encore plus loin estimant que si la Russie a cherché à signer un tel accord avec Damas, c'est parce qu'elle est une puissance orbitale bien connue. Il y en a au contraire d'autres , bien proche de la Syrie, qui pourrait entrer parfaitement dans ce domaine, et agir contre l’entité puisqu'elles sont en conflit ouvert avec. La double explosion suivies d'incendies de Haïfa, n'est pas une première attaque à l’arme orbitale contre un port dont la protection est "plus qu'approximative"? La réponse ouverte...

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV