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Panique à l'état-major sioniste: le Golan occupé s'est armé contre Israël ...

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Les cartouches à missile souterraines de l'Armée pour la libération du Golan. (Photo d'illustration)

Ce peuple de « brebis » druzes sur le dos de qui Trump, le Sioniste, avait cru pouvoir remporter un second mandat à la Maison Blanche, en annonçant la judaïsation de sa terre, en y envoyant même après avoir perdu l'élection du 3 novembre, son ministre des Affaires étrangères faire une tournée d’adieu, n’en est pas un ! A preuve, ce choc que vit en ce moment même l’état-major d’Israël face au spectacle d'un cinquième front de combat qui s'ouvre sous ses yeux sans qu'il puisse lever le moindre petit doigt. Et dire que ce cinquième front s'ajoute à trois autres déjà existant, le sud du Liban, Gaza et la Syrie...

Tout a commencé le mardi 8 décembre quand Alikhbaria a rapporté des explosions en chaîne dans le sud de Quneitra qu'une certaine presse "golfienne" a eu tort de décrire comme étant une "nouvelle frappe d'Israël contre la Syrie". Ces explosions ont succédé en effet à des images impressionnantes d'une première mission "aérienne" que le Hezbollah a menée en Galilée et qu'il a décidé de médiatiser, mission superbement accomplie en plein exercice général des forces armées israéliennes au mois d'octobre. Mais les surprises et les coïncidences n'en sont pas restées là ni pour le lecteur averti ni pour l'entité israélienne qui dans une démarche parfaitement inhabituelle, a décidé de boucler le ciel et la terre du Golan occupé comme pour contrer une "menace".

Dans la foulée, les manifs anti-occupation ont éclaté à Majdal Chams et des heurts s'en suivirent quand les "manifestants ont tenté de se rendre sur leurs terres" que l'entité occupe pour y dresser des éoliennes et faire le lit de ses colonies futures. Mais les choses ne se sont pas passé comme prévu, l'armée israélienne s'étant trouvée soudain face à une "Cisjordanie bis" transportée au Golan. La marche des "brebis" s'est alors transformée en une guérilla totale prenant littéralement au dépourvu les militaires d'occupation qui, affolés, se sont mis à tirer, à tuer, puis à se précipiter pour évacuer les preuves de leurs crimes à bord des hélicoptères qui auraient aussi transporté des "militaires israéliens tués".

Avouons que pour une surprise, c'en est une. Ce matin l'ambassadeur syrien à l'ONU, Bachar Jafari, que Tel-Aviv n'a pas l'habitude à tort de prendre au sérieux, a lancé un casus belli très particulier.

En évoquant l'incident de Majdal Chams, le diplomate a dit : "La Syrie exige le retour du Golan à la mère patrie... Au Golan le peuple syrien est largement en mesure de combattre Israël et... il le fera". Le haut diplomate a annoncé cette nouvelle alors que le nouveau ministre des Affaires étrangères, le Golanais Fayçal Meqdad, venait tout juste de quitter Téhéran, au bout de deux jours d'entretiens intenses entre autres avec les autorités militaires, entretiens dominés par le meurtre terroriste de Fakhrizadeh.

Ce Golan occupé que le duo Trump-Pompeo a offert sur un plateau d'argent à Netanyahu, pour faire plaisir à l'AIPAC et Cie pourrait être après tout un front-intérieur parfaitement inattendu pour l'armée sioniste qui est en état d’alerte depuis quatre mois sur les frontières du Liban et qui en est à dépêcher à l'heure qu'il est, les Égyptiens à Gaza pour quémander au Jihad islamique et au Hamas de ne pas participer à la "vengeance anti-israélienne" de l'Iran.

Il y a une semaine le journal Al-Jarida qui appartient aux amis golfiens de Tel-Aviv avait pourtant tiré les sonnettes d'alarme, en lançant comme toujours et sur fond des spéculations ceci : « Le commandant en chef de la Force Qods, le général Qaani aurait crée, à la demande de Damas, une armée de 5 000 combattants pour libérer le Golan. Ce sont des volontaires originaires de l'ouest de la Syrie mais aussi du Golan occupé, druzes et sunnites de confession pour qui ce qui importe, c'est de mettre au pas Israël. » Or le journal koweïtien, financé qu'il est par Riyad, avait cru bon de faire glisser "un petit mensonge mignon" dans son article : "Le seul obstacle à ce projet serait la Russie."

Or depuis mardi 8 décembre, jour où la "première opération commando" de l'Armée de libération du Golan aurait eu lieu, sur fond d'explosions en cascade, d'assauts simultanés des habitants du Golan et de ses "combattants fraîchement armés" contre l'armée sioniste, on en a le cœur net : interviewé par Jerusalem Post, Antony Victorov, l'ambassadeur russe à Tel-Aviv, a dénoncé l'entité sioniste pour sa politique terroriste et déstabilisatrice au Moyen-Orient face à un Iran et un Hezbollah qui eux, "n'ont jamais attaqué avant qu'ils ne soient attaqués".  Au même moment à Téhéran, l'ambassadeur russe qui prenait part à une cérémonie de célébration dédiée au physicien nucléaire en chef iranien assassiné par le Mossad le 27 novembre, disait : "La Russie s'attend à ce que Téhéran punisse les auteurs de l'assassinat de Mohsen Fakhrizadeh."

"L'acte terroriste qui a été commis, vise à déstabiliser la région du Moyen-Orient et le golfe Persique. La Russie condamne fermement l'attaque terroriste et attend une enquête sur l'affaire....Quiconque a commis ce crime doit être sévèrement puni", a-t-il ajouté. 

Et dire que le 19 novembre, l'armée sioniste se félicitait triomphalement d'avoir "identifié puis démantelé" des "cellules liées à l'unité 840 de la Force Qods", à l'origine, disait-elle, des "bombes kalimagor", sorte d'engin explosifs à distance, posées non loin de la ligne Alpha. Son porte-parole, Hidai Zilberman ajoutait même que la Force Qods l'a fait par habitants syriens interposés. Le Sioniste n'avait pas compris que pour libérer sa terre, le Syrien, le Palestinien, le Libanais n'ont guère besoin "d'être incités" par qui que ce soit ... l'appartenance à une terre est un instinct, mais les Colons, eux ne comprennent pas ce genre de choses. A l'Iran, tout ce que ses alliés demandent, c'est de leur fournir de quoi "concrétiser" cette libération... Une DCA performante comme ces batteries de missiles anti missiles Khordad-3 dressées depuis trois mois sur les frontières Syrie-Sud-Liban ou encore ces missiles tactiques sous-terrains qui fonctionnement largement plus efficacement que les kalimagor.

Le concept a été dévoilé en août lors des exercices Grand Prophète-14: c'est une boîte à missile qui gite sous terre en attendant qu'on l'active. La Résistance est-syrienne en possède déjà et en a fait publier les images dans un clip vidéo dédié aux forces d'occupation US à al-Tanf. La Résistance golanaise pourrait-elle aussi en avoir : d'énormes quantités de Fateh-110, de missiles tactiques, de courte portée et précis... Bref un cinquième front anti-sioniste juste sous le nez d'Israël et là où il l'attendait le moins... 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV